Autisme léger: fait-il le faire confirmer, et par qui ?

[AurelienSTE]

Bonjour à tous,

J'aurais une question: une personne se suspectant d'autisme léger ("TSA léger"), se sentant vraiment proche de la définition accordée à cette pathologie autant présentement que depuis le début de sa vie, doit-elle consulter un professionnel des santé pour le faire confirmer ?

Cette question me parait pertinente, eu égard aux difficultés de vie (professionnelle, sociale, personnelle) qu'induit cette pathologie et aux espoirs que les personnes atteintes de cela et détectées pourraient placer dans une "redirection" de leur vie .

Merci par avance.
-----

[micapivi]

Bonjour

À mon humble avis de diagnostiqué par des personnes très compétentes et qui ont beaucoup d'expérience (j'ai préféré aller faire tout ça à Paris) ,
je pense qu'il vaut mieux le faire ne serait-ce que pour obtenir son profil et mieux se connaître.

Mais heureusement que je n'espérais aucune aide (vu mon âge et le fait que je vive actuellement dans le sud profond de la France)
ce qui fait que je n'ai pas du tout été déçu de ce côté.
Les Centres Ressources Autisme (CRA) sont sectorisés, et leurs ressources en compétences ne sont malheureusement pas toutes égales.

Il m'aura fallu quand même quelques années pour "digérer" tout ce que j'ai appris sur moi,
et maintenant je vais vraiment beaucoup mieux, ce que confirment d'ailleurs mes enfants.

Je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas avoir pu le faire plus tôt,
savoir tout ce que je sais maintenant sur moi m'aurait clairement permis d'éviter beaucoup de problèmes.

[AurelienSTE]

Merci de cette réponse.
Pas facile de s'y retrouver en effet ... Les effets sur la vie des personnes vivant avec cela sont plutôt "terribles" car pernicieux, ont toujours été présents donc vécus comme une personnalité toute entière et font donc passer les autistes légers pour des "asociaux", des "extra-terrestres". Ces inadaptés sociaux qui seraient en plus des jamais contents, trop difficiles et trop fragiles .... La société reléguant donc ces gens à l'extérieur et ainsi, in fine, dans une précarité économico-socio-professionnelle chronique.