J'avais écrit en 2019 ici même (le fil: https://forums.futura-sciences.com/p...iete-13.html):
J'avais reçu sans surprises quelques réponses péremptoires qui m'expliquaient que "les spécialistes", "les gens concernés" et "Zuckerberge est autiste".[Je me demande] si ce "syndrôme" [d'Asperger] est réellement bien défini, si les personnes "diagnostiquées" présentent vraiment un trouble commun, voir un trouble tout cours. La vision des causes de ce syndrôme et les moyens d'aider les gens concernées diffèrent radicalement entre la France et les Etats-Unis. Le diagnostic me semble basé sur des éléments qui ne me convainquent pas complètement, qui me semblent peut-être manquer d'objectivité (je m'avance certes sur un champ qui ne relève pas du tout de ma compétence). Pourquoi est-ce que je prend la peine de m'exprimer? Parce que je crains une mode, qui pourraient empêcher certaines personnes de regarder en face leurs véritables difficultés. "J'ai peur d'appeller une personne X au téléphone. c'est normal je suis autiste" (c'est du vécu). Alors que la personne est juste intimidée par un interlocuteur qu'elle ne connaît pas, et est rebutée par des expériences passées pas toujours évidentes, ce qui est simplement humain (de mon point de vue...).
Hors, que lis-je dans "larevuedupraticien" (source: https://www.larevuedupraticien.fr/ar...er-disparait):
Voilà, voilàLe syndrome d’Asperger, après avoir connu un succès immense, a disparu du DSM-5:
(...)
Ce syndrome qui, en raison de limites floues, pointait, à côté de patients handicapés *socialement et affectivement, une forme d’élitisme et *d’originalité et une proximité tantôt appréciée, tantôt déniée avec l’autisme, va connaître un incroyable succès. Être original et génial et peut-être autiste a pu paraître à certains une position enviable, et les cas attribués se sont multipliés de façon exagérée.6 On a dit que Mozart, Glenn Gould, Einstein, Kafka, Bill Gates en étaient atteints… Des artistes célèbres se sont revendiqués « Asperger » et les diagnostics se sont multipliés, au point que le syndrome évoqué devant tout trait original a perdu, au fil du temps, sa spécificité, ce qui a conduit l’Association des psychiatres américains (APA) à le supprimer dans sa 5e édition du *Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) pour tenter de faire la part, dans ce qu’on nomme syndrome d’Asperger, entre ce qui relève de l’autisme et ce qui est autre chose ; d’où cette deuxième question.
Pourquoi le syndrome a-t-il disparu de la classification du DSM-5 ?
À cela trois raisons :
– le manque de contour précis des critères diagnostiques qui constituent le syndrome d’Asperger, comme nous *venons de l’évoquer. En effet : « difficulté à se faire des amis », « absence d’empathie », « manques dans la communication non verbale », « mutisme inexpliqué », « difficulté à écouter les autres », « obsessions passagères », « besoin de routines », « absence de second degré dans le jugement », « difficulté de motricité », « renfermement »… tous ces traits peuvent s’observer dans beaucoup de situations, qu’elles soient pathologiques ou non ;
V.
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