plusieurs recherches récentes montrent qu’une « bonne action » pourrait contribuer à « désinhiber [1]
[1]. Nous avons préféré le terme « désinhiber » à d’autres termes…
» l’individu en lui permettant d’entreprendre des actions « moins souhaitables » par la suite.
https://www.cairn.info/revue-economi...3-page-557.htm
Le but n'est pas de dire que tous les moralisateurs répondent à ce schéma, mais on sait déjà que :
- les artistes vivant dans l'opulence/débauche utilisent leur sensibilité comme bonne action tout en ne changeant rien à leur opulence
- les chrétiens vivant dans la richesse (les fameux "cathos") utilisent la chrétienté comme bonne action tout en refusant de perdre leur richesse (alors que dans l'histoire, un chrétien riche était une hérésie).
- les (supra)riches anglo-saxons font des galas de charité et dons énormissimes comme bonne action tout en refusant de perdre leur statut
On peut dire que certains sont uniquement dans une stratégie diplomatique avec la société, coachés pour faire des bonnes actions au bon moment. Néanmoins, certains sont clairement dans un schéma de pensée où ils cherchent à se légitimer pour eux-même leur propre excès : si je fais une bonne action j'ai le droit de faire des excès par derrière. Ce qui est le principe de compensation morale.
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