Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ? - Page 3
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Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?



  1. #61
    invited9ab8c2f

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?


    ------

    Oui si tu n'as pas de mal particulier tu peux tenter, ca ne coute "rien".
    heureusement le rien entre guillemets!!

    Sinon toutes tes questions montrent bien que la psychanalyse fascine encore beaucoup certains
    fasciner est peut être un grand mot!

    Domi,
    Que pensez vous de l'efficacité des forums de psychanalyses ?
    j'ai voulu aller sur le forum...il faut s'inscrire et

    qu'est ce qui est dit?
    j'ai peur que ce soit du déballage de vie et problème avec un soupçon d'exhibitionnisme...et, si nous relisons ce qui a été dit sur ce fil, l'état émotionnel compte pour beaucoup , comment le voir sur un forum? comment entendre une voix qui se fait honteuse ou plus forte...de plus écrire par le biais d'un clavier freine la spontanéité...enfin, ce que je dis n'engage que moi...

    -----

  2. #62
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Certainement, mais le ressenti/l'état du patient n'est pas le résultat (positif ou négatif), seulement une partie qui, seule n'a pas d'intérèt.
    Outre que l'état et le ressenti sont deux choses bien distinctes, pour le reste je respecte votre opinion. Même si je pense qu'une majorité de patients ne partagent pas forcément votre avis et trouvent eux que cette partie est justement la plus intéressante...


    Mais indispensable pour évaluer les différentes thérapies et juger de leur utilité.
    NON !!! Absolument pas indispensable... Il y a bien d'autres moyens pour cela. Encore une fois à chaque science ses méthodologies. Utile, oui, pour certains aspects. Indispensable, non. Un des principaux obstacle des méthodes dont vous semblez attendre trop (a mon humble avis), provient de la difficultée (pour ne pas dire de l'impossibilité) d'établir des pannels qui ne soient pas trop réducteurs. Et ce n'est pas la seule limitation...

    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  3. #63
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par DomiM Voir le message
    Bonsoir,

    Que pensez vous de l'efficacité des forums de psychanalyses ?
    ...
    .
    A peu pres la même chose que des forums de consultation médicale...
    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  4. #64
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Sic: lamorgana:
    ...
    mais crois tu que le fait d'avoir suivie une analyse oblige à une certaine sagesse et fait dire au psychanalyse dans certains cas "stop! je ne sais pas, je vais envoyer cette personne chez un confrère!"
    ...

    Un analyste (ou thérapeute) serieux commence toujours par un premier rendez vous avec un futur patient (parfois si necessaire plusieurs rdv) Ceci afin de permettre aussi bien au patient qu'à l'analyste de déterminer si le binome à des chances de bien fonctionner. Il n'est pas rare qu'à l'issue de ce (ou ces) rendez vous, l'analyste adresse le patient à un ou des confrères qui lui semblent plus aptes à répondre a ses besoins.
    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  5. #65
    myoper
    Modérateur

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par jreeman Voir le message
    ... sa thérapie n'est pas une formation, c'est une condition pour pouvoir prétendre au titre de psychanalyste, enfin de ce que j'en ai compris.
    C'est bien ce que je voulais dire et j'ai bien cru comprendre que c'était la seule condition. (me serais-je fourvoyé ?).



    Citation Envoyé par miawwrr Voir le message
    Outre que l'état et le ressenti sont deux choses bien distinctes, pour le reste je respecte votre opinion. Même si je pense qu'une majorité de patients ne partagent pas forcément votre avis et trouvent eux que cette partie est justement la plus intéressante...
    A l'échelle individuelle, bien sur. Mais cela ne préjuge en rien de l'efficacité du traitement. Le résultat aurais pu être le même avec une autre thérapie, voire sans thérapie du tout et ...

    Citation Envoyé par miawwrr Voir le message
    NON !!! Absolument pas indispensable... Il y a bien d'autres moyens pour cela.
    ... c'est pour cela que je ne vois aucun autre moyen (je n'ai pas dit que c'était simple, mais on évalue bien les autres traitements). Mais si il y en a d'autres, je suis preneur et je ne serai pas le seul.

  6. #66
    invited9ab8c2f

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    ...Mais pourquoi les analyses durent elles si longtemps?
    Autour de moi j'entends...8, 10 ans voir pas encore terminée...je peux concevoir que le voyage dans la psyché n'est pas une simple balade mais quand même!! Suis je entourée de personnes à "blocages"?

  7. #67
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    ...
    A l'échelle individuelle*, bien sur. Mais cela ne préjuge en rien de l'efficacité du traitement. Le résultat aurais pu être le même avec une autre thérapie**, voire sans thérapie du tout*** et ...
    *L'analyse est toujours à l'échelle individuelle.
    ** Oui. Et c'est bien pour cela qu'il existe plusieurs sortes de therapies (comme il existe en médecine plusieurs approche therapeutiques).
    *** Si cela était vrai alors il n'y aurait pas de patients (encore une fois; comme en médecine ).


    ... c'est pour cela que je ne vois aucun autre moyen (je n'ai pas dit que c'était simple, mais on évalue bien les autres traitements). Mais si il y en a d'autres, je suis preneur et je ne serai pas le seul
    Les colloques et les études de cas sont un bon moyen. Justement parce qu'ils permettent de tenir compte de la particularité de chaque cas. Pour exemple, des tentatives ont été faites de réaliser des grilles de schémas, pour essayer de modéliser les variances. Leur utilité reste discutable... et discutée.

    En fait, cet aspect de la discussion, me fait un peu penser au monde des artisants. L'apprenti acquiers un savoir faire qui provient de l'experience de ses ainés. Savoir qu'il adapte à ses moyens et qu'il affinera avec sa propre experience (et curiosité d'esprit). Quelques études scientifiques ont prouvées qu'on pouvait au moins dans certains cas démontrer scientifiquement la justification de ce savoir faire. Mais ce n'est pas des artisants qui ont fait ces études, car ce n'est pas leur façon de fonctionner, ni leur tournure d'esprit. Et l'éxistence ou non de ces etudes n'enlève rien à la valeur de leur travail.
    Dernière modification par miawwrr ; 23/12/2008 à 22h25.
    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  8. #68
    invited9ab8c2f

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    dans cette discussion il y a deux problématiques:

    la validité du cursus du psychanalyste

    la validité de la psychanalyse en tant que thérapie

    Si on doute de la validité de la psychanalyse il est difficile d'adhérer au cursus du psychanalyste aussi poussé soit il.

  9. #69
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par lamorgana Voir le message
    ...Mais pourquoi les analyses durent elles si longtemps?
    Autour de moi j'entends...8, 10 ans voir pas encore terminée...je peux concevoir que le voyage dans la psyché n'est pas une simple balade mais quand même!! Suis je entourée de personnes à "blocages"?
    Mmmhhhhhh Encore une bonne question.

    D'abord toutes les analyses ne durent pas aussi longtemps. Ensuite il faudrait aborder la notion du contrat de départ entre l'analyste et son patient. Car il peut aussi avoir plusieurs contrats successifs qui donnent une impression de grande durée.

    Ensuite, il peut y avoir un phénomène de bien être dans la relation du patient avec son analyste qui fera que le patient ne voudra jamais arreter, et le cas echeant il trouvera toute sorte de ruses pour faire perdurer cette relation. Et cela doit aussi être dans les compétences de l'analyste de savoir détecter et solutionner de telles tentatives. Dans notre civilisation d'individualisme forcené et d'éclatement familial, l'analyste devient parfois l'interlocuteur privilégié de son patient. Après tout c'est une fonction qui a son utilité aussi, sauf qu'elle risque de diminuer la disponibilité de l'analyste, voir de le perturber dans ses capacités. Notre monde moderne manque d'écoutants, les coatch en tout genre s'engouffrent dans ce manque, comme les cartomanciennes et les gourous de tous poils... Bref y a boire et à cracher dans tout ça... mais le besoin est malheureusement bel et bien là !!!
    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  10. #70
    invited9ab8c2f

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Ensuite il faudrait aborder la notion du contrat de départ entre l'analyste et son patient.
    A l'abordage!!!

    quel peut être la teneur du contrat?

  11. #71
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Suite...
    Sous un certain angle on peut aussi voir l'analyse comme une partie d'echec. celon la "force" des deux joueurs, la partie pourra durer plus ou moins longtemps...

    Parfois, simplement pour arriver "la ou ça fait mal" il faut des mois et des mois de lutte pied à pied avec feintes et contrefeintes d'un esprit qui ne VEUT PAS se trouver confronté à ce qu'il AVAIT REFUSE d'affronter dans son passé.
    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  12. #72
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par lamorgana Voir le message
    A l'abordage!!!

    quel peut être la teneur du contrat?
    Toujours le(s) besoin(s) du patient.
    Ou tout du moins une partie de ceux-ci
    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  13. #73
    invited9ab8c2f

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    c'est à dire...
    l'analyste et l'analysé se mettent d'accord pour aller jusqu'à un certain point?

  14. #74
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par lamorgana Voir le message
    c'est à dire...
    l'analyste et l'analysé se mettent d'accord pour aller jusqu'à un certain point?
    Oui généralement c'est cela même si ça ne s'exprime pas en ces termes. Mais bon, tous les analystes ne procedent pas de la même manière, même si, souvent, le resultat revient au même.
    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  15. #75
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par lamorgana Voir le message
    heureusement le rien entre guillemets!!
    Tu peux essayer de voir pour des consultations gratuites si tu veux en CMP sinon. A la SPP, aussi d'ailleurs.

    C'est bien ce que je voulais dire et j'ai bien cru comprendre que c'était la seule condition. (me serais-je fourvoyé ?).
    Oui il y a une autre condition aussi : vouloir vraiment exercer une activité de psychanalyste. Pour cela, je ne connais pas le détail mais je crois qu'il faut passer par des les associations ou école représentant les grands et divers courants de la psychanalyse. On y trouve aussi je pense diverses formations.

  16. #76
    myoper
    Modérateur

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par miawwrr Voir le message
    *L'analyse est toujours à l'échelle individuelle.
    ** Oui. Et c'est bien pour cela qu'il existe plusieurs sortes de therapies (comme il existe en médecine plusieurs approche therapeutiques).
    *** Si cela était vrai alors il n'y aurait pas de patients (encore une fois; comme en médecine ).
    * comme tous les traitements pratiqués en médecine.

    ** et *** C'est bien pour cela que, comme en médecine, des études sur des (grandes) cohortes sont nécessaires (jusqu'a présent personne n'a trouvé d'autre moyen d'évaluer et de comparer les thérapies). Il y a sans doute des patients (un peu, énormément ?) qui suivent donc des thérapies pas plus efficaces qu'une visite a Lourdes.
    *** Il y a des patients et des thérapies dont, pour certaines largement pratiquées, on a apparemment aucune idée de leurs efficacité.

    Citation Envoyé par miawwrr Voir le message
    Les colloques et les études de cas sont un bon moyen. Justement parce qu'ils permettent de tenir compte de la particularité de chaque cas. Pour exemple, des tentatives ont été faites de réaliser des grilles de schémas, pour essayer de modéliser les variances. Leur utilité reste discutable... et discutée.
    L'étude de cas permet, au mieux, de dégager une ou des hypothèses mais en aucun cas de déterminer une quelquonque efficacité. Sauf si on possède un modèle biologique indiscutable (ce qui est loin d'être le cas ici).
    Même dans le cas d'une thérapie qui est démontrée efficace, on ne peut pas savoir si un résultat particulier (même étudié à fond) est du à cette thérapie, à moins que les études versus "placébo" (à déterminer) aient montrées un effet nul de ce dernier.

    Citation Envoyé par miawwrr Voir le message
    ...Et l'éxistence ou non de ces etudes n'enlève rien à la valeur de leur travail.
    Sauf si ce dernier n'a aucune efficacité.
    Lorsqu'on a commencé a évaluer les pratiques (pour en arriver à la médecine moderne), on a du se débarrasser d'un certain nombre de traitements dont on s'est apperçu qu'ils étaient parfaitement inefficaces bien que pratiqué avec la meilleure volonté du monde.
    Dernière modification par myoper ; 23/12/2008 à 23h24.

  17. #77
    miawwrr

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    @ Myoper :

    Nous sommes le 24 décembre... jour de paix.
    Alors joyeux noel a tous.

    PS: Vous avez tout a fait le droit de douter de l'utilité ou même de l'efficacité de l'analyse (et de toutes autres formes de psychotherapie). Le doute n'est-il pas la premiere pierre du raisonnement scientifique, comme la foi est celle de la religion ?
    Le point le plus important est que, si un jour vous en éprouvez le besoin, vous puissiez trouver l'analyste ou le psycho-"extension" qui vous conviendra et qui pourra vous apporter l'aide dont vous aurez alors besoin.

    Si le "sujet" vous interesse vraiment, alors lisez, participez à des conférences ou mieux faites vous inviter à des colloques professionnels, écoutez, observez les participants, parlez avec eux et apres, faites vous votre propre opinion.

    Vous n'avez pas idée du nombre de fois que l'on peut entendre dans un cabinet des phrases du type "d'abord je ne crois pas en votre truc" et de l'hostilité qui accompagne en général ce genre d'attaque "défensive". Soyez simplement sur d'une chose. Pour un praticien competent, chaque sourire est une petite victoire et chaque patient qui retrouve le chemin de sa liberté d'être, un bonheur précieux.

    Pour ma part, j'ai trop vu de vies gachées et de temps perdu, j'ai trop vu de schémas- catastrophe répétitifs au sein d'une même famille et j'ai suffisamment vu de patients rétablis pour ne pas douter de l'efficacité du travail de ces praticiens.

    Douter de tout ne veux pas dire Ne croire en rien.

  18. #78
    myoper
    Modérateur

    Re : Quels peuvent être les "motivations" pour "orienter" le discours du patient ?

    Citation Envoyé par miawwrr Voir le message
    @ Myoper :

    Nous sommes le 24 décembre... jour de paix.
    Alors joyeux noel a tous.
    Idem.

    Citation Envoyé par miawwrr Voir le message
    PS: Vous avez tout a fait le droit de douter de l'utilité ou même de l'efficacité de l'analyse (et de toutes autres formes de psychotherapie).
    Les écrits ne respectent pas, ici (dans mes messages), la nuance. Je ne doute pas de l'utilité des professionnels (diplômés d'état) mais de l'efficacité en tant que traitement. Et pour cela, seule l'analyse statistique peut le révéler.
    Mais il est évident que ce serait une catastrophe si les psychiatres et psychologues disparaissaient.

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