une liste de vérification en 20 points créée par Robert Hare,
Si quelqu'un l'a, je prends... (mais je cherche aussi ! ^^)
En tout cas, j'ai lu que ces gens la étaient prédisposés à le devenir à cause de quelque chose dans le cerveau (dans ce que tu as mis en lien, Cendre) et ailleurs j'ai que la cause principale était de graves carences affectives avant l'age de 1 an. (Je ne sais plus ou d'ailleurs...).
Les 20 points présentés par Robert Hare sont:
Facteur 1: personnalité narcissique agressive
- Beau parleur /Charme superficiel
- Sens grandiose de sa valeur personnelle
- Menteur pathologique
- Fourbe/Manipulateur
- Manque de remords et de culpabilité
- Sentiments peu développés
- Insensible/Manque d'empathie
- Impossibilité d'accepter la responsabilité de ses propres actes
Facteur 2: historique "Vie sociale déviante"
- Besoin d'être stimulé/Tendance à l'ennui
- Style de vie "parasite"
- Manque de contrôle du comportement
- Vie sexuelle plutôt débridée, sans contraintes
- Difficulté à établir des buts à long terme, réalistes
- Impulsivité
- Irresponsabilité
- Délinquance juvénile
- Troubles du comportement précoces
- Annulation de libération conditionnelle
Traits non corrélés avec d'autres facteurs:
- Nombreuses relations maritales de courte durée
- Versatilité criminelle
Pour le reste, il est encore bien trop tôt pour parler clairement de tels ou tels facteurs à l'origine du trouble.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je m'interroge sur la compatibilité entre l'absence de remords, et l'impossibilité d'assumer sa responsabilité.Envoyé par Cendres
Ne serait ce pas au contraire des remords tellement intenses et douloureux qu'il ne peuvent plus être controllés que par la marche en avant forcée ? D'ou aussi la peur de l'ennui, ennui qui fait tourner en rond et ressasser les actes passés.(Je cherche à trouver un peu d'humanité dans ce profil accablant.)
s'est t'on interrogé sur la fréquence des dépressions chez les manipulateurs narcissiques ?
De ce que j'ai compris, cela va un peu de pair...étant dénué d'empathie, chosifiant son entourage, le psychopathe ne peut ressentir de remords, honte, culpabilité. Tout ceci est évacué vers un déni de l'autre, et un déni de responsabilité. Pour les cas criminels, on voit souvent des psychopathes rejeter la faute sur la/les victime(s).
Pour aller plus avant, il faudrait ici un psychologue ou psychiatre professionnel...
Je connais plutôt ces troubles par le prisme de la criminologie.
Autre lien: http://www.futurquantique.org/index.php?view=article&catid=3 4onerologie-et-psychopathie&id=293
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Merci, Cendre. Cela me sera bien utile.
J'ai lu la première page, c'est très bien excpliqué, et j'ai vu qu'il y a de nombreux liens.
Grand merci aussi pour les questions, et si cela peut être utile à d'autres aussi, c'est génial.
s'est t'on interrogé sur la fréquence des dépressions chez les manipulateurs narcissiques ?
Oui, j'ai lu quelque part qu'ils sont sujets à la dépression. Alors info ou intox, je ne suis mm pas sure de la véracité.
Je n'ai pas encore beaucoup de connaissance sur ce trouble du comportement, hormis les liens que Cendre a eu l'amabilité de poster.
A bon entendeur !
Le lien est riche en infos, et le questionnaire est une vraie mine d'or.
Merci encore.
Pour le reste, il est encore bien trop tôt pour parler clairement de tels ou tels facteurs à l'origine du trouble
C'est vrai. Sur Wiki, j'ai trouvé ça :
Ces deux troubles de la personnalité (avec la sociopathie) résultent d'une interaction de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux, mais la psychopathie tient surtout à des facteurs héréditaires, tandis que la sociopathie tient surtout à des facteurs environnementaux[3].
Je connaissais l'article de Wiki, mais il s'avancent un peu à mon avis, vu les débats et études encore en cours sur le sujet.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Oui, justement, je me demandais quelles étaient les différences fondamentales entre psychopathie et perversion de caractère. (Perversion narcissique).
Ainsi, mm si la description de l'un se rapproche de celle de l'autre, la psychopathie n'entre pas dans le champ de la perversion...
On retrouve dans les deux, la manipulation, la "parasitation", l'objectalisation, l'absence d'empathie, d'affects, etc...
Le terme "perversion de caractère" me semble être assez généraliste, par rapport à la psychopathie qui désigne un trouble du comportement de façon précise.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Le pervers de caractère est une pathologie du lien, qui fait partie du groupe des pervers.
Dans la gamme des perversités on retrouve aussi les manipulateurs.
Il ne sont pas tous pervers narcissiques...
Ainsi, la psychopathie est présentée comme un trouble du comportement, mais est ce une pathologie liée au narcissisme ?...
D'ailleurs, encore un point commun entre psychopathe et pn, les deux personnalités sont profondément anti-sociales :
http://c-est-la-vie.skynetblogs.be/p...s-narcissiques
Il y a apparemment une faille narcissique présente. Ce peut être simplement le besoin de combler un vide, par des "victoires", en dissimulant, manipulant.
En schématisant très grossièrement, pour le psychopathe, c'est: "Je veux faire quelque chose, je le fais. J'ai envie d'un truc, je le prends. Les conséquences pour autrui? Bof..."
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
La psychopathie est un trouble du comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime.
Le psychopathe est celui qui est atteint de psychopathie.
En psychologie, ce type de personnalité se caractérise par des conduites anti-sociales fondées sur des impulsions sans éprouver de culpabilité
Merci de participer à cette discut, Cendre ! Sinon, je me verrai obligée de monologuer...
Je sais qu'on n'est pas ici pour parler de soi, mais je vais faire une entorse au reglement (encore une fois !!) et vous me pardonnerez, à titre d'exemple.
Cette femme que je soupçonne être psychopathe. Un jour, son fils, (adulte) sortant d'une opération serieuse du poumon, se mit à pleurer, et se justifia en disant "je pense à papa" -son père est mort de cancer du poumon-.
Cette mère se mit alors à pleurer en disant "je n'ai jamais eu de chance dans ma vie".
Elle n'a pas eu un geste de tendresse ou de compassion envers son fils, elle n'a pas dit que son mari n'avait pas eu de chance, non, c'est elle qui n'en avait pas !!
Une autre fois, elle a su par intermédiaire que le couple de son fils subissait une crise importante.
Elle est venue chez sa belle fille (moi !) faire une espèce de crise théatrale qui en subsance se résumait à ça "j'en prends plein la figure".
Alors, déni d'autrui, absence d'empathie, oui, mais se faire passer en victime, en toute situation aussi !!
Je ne sais pas si ce mécanisme est à attribuer plus au psychopathe ou au pervers narcissique ?...
Est ce que l'omnipotence est la pour masquer le "vide" ?...
Et quels genres de psys me conseilleriez vous pour parler de tout ça ? Un psychanaliste ou un thérapeute comportementaliste et cognitif ?...
... en plus il faut savoir distinguer les psychopathes des sociopathes, qui sont tous deux des personnalités anti-sociales... et encore les personnalités dissociales... pfiouuuuu....
Vu d'ici, cela pourrait être un mouvement d'empathie: pleurer avec lui, même si sa justification est différente de la sienne.
Impossible : je pense être assez objective, pour constater qu'elle en est totalement dépourvue (j'ai l'"opportunité" de l'observer depuis 13 ans...).
Souvent ses pleurs sont ses derniers arguments.
J'ai cité en exemple une situation extrême, mais quotidiennement, on va dire, elle est d'une grande froideur, et ses élans d'affection sont des pseudos élans (je me suis retrouvée dans la salle de bain avec des contractions -désolée, je m'étale- pliée en deux, et elle, me regardait, figée dans l'encadrement de la porte, ne sachant que faire ni quelle attitude adopter-).
Enfin, j'en ai des tonnes et des tonnes, mais ici on fait dans le général et pas dans le particulier...
Je ne cherche pas à me faire plaindre sur un forum, je cherche à comprendre en premier lieu, et si possible (mais j'en suis de moins en moins sure) à diriger ces proches vers des soins appropriés.
Et à savoir quelle attitude adopter pour se protéger des personnalités toxiques.
Voila tout.
Ce que tu dis prouve qu'il y a une difficulté à se représenter ce genre de personnalité : ce n'est pas humain. "On ne peut pas ne pas ressentir de sentiments...
Pour moi, la dominante chez cette femme, est qu'elle provoque les conflits pour mieux vous les reprocher (et se faire passer en victime).
C'est exténuant ; il ne faut pas sous estimer la nocivité de ces personnes, très habiles par ailleurs. (Pour se faire passer pour quelqu'un de bien par ex ce qui ajoute au drame).
Je vous épargne les détails, mais elle est déja entrain de manipuler ses propres petits enfants (pas les miens grand dieux, je ne lui en laisserai jamais l'occasion).
Cela me paraît difficile, au vu d'exemples de la vie quotidienne, de pouvoir dire si cette femme est ceci ou cela. Et ce, d'autant plus qu'il y a des psychopathes, et non un seul type. Les différents points recensés pour diagnostiquer la psychopathie peuvent être présents à différents degrés, et certains absents. Ainsi, il est tout à fait possible à un psychopathe d'avoir une vie de famille et un travail stables, au moins pendant plusieurs années (par exemple, les tueurs Herbert Baumeister ou Gary Ridgway). Alors que d'autres "sujets", non (Guy Georges, par exemple). Comment différencier dans ce cas, une incapacité à transmettre des sentiments de façon "normale", acceptée socialement (on ne sait pas comment dire qu'on est triste, on n'ose pas pleurer à propos des autres en public), et ce qui semble être un manque d'empathie?
Faire la différence entre de l'égoïsme (qui peut tomber mal à propos) et une réelle psychopathie?
C'est un métier, tout ça...
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Pour l'instant, ce sont surtout des discussions (longues) entre spécialistes, notamment sur les origines supposées du trouble.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
C'est clair qu'on ne se prononce guère sur le sujet... on tourne en rond même...
Et comment faire autrement?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Je sais en tout cas au sujet des pn qu'il y a des techniques de contre manipulation (dont il faut user quand on est fatalement confronté à eux) qui fonctionnent bien. J'ai testé pour vous.
Mais avoir 2 personnalités au narcissisme malade dans ses proches, ça fait beaucoup. Je crois bien que si je n'avais pas été familière avec la manipulation (père pn) je ne crois pas que j'aurais été si endurante avec ma bm. Et quand mon mari me demande si sa mère est folle, mine de rien, c'est dur.
Bonjour le forum !!
Je suis toujours autant intéressée par le sujet (sociopathie). Qui voudrait en découdre avec moi ?
Dernièrement, ma sociopathe attitrée m'a fait une crise de décompensation... Le fait d'essayer d'être "normale" quelques temps lui est insupportable... le psychopathe fait ses petites mesquineries et calculs vicieux, et lorsqu'il est démasqué, alors la c'est des foudres !! Fatalement, c'est vous qui ètes l'empêcheur de tourner en rond et le méchant... comment vivre avec quelqu'un comme ça dans son entourage ?... La communication est pour des fins de discordes, les liens sont la pour être détruits... épuisant...
Qu'entends-tu par "intéressée par le sujet" et en "découdre avec toi"?
Il nous sera impossible de discuter du cas de la belle-mère par le biais d'Internet.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
le cas de la belle mere ......objectif reussie la voila pathologique
