La parano.
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La parano.



  1. #1
    invitea2fc690b

    Lightbulb La parano.


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    Bonjour à tous. J'ai la malchance d'être parano. En ce moment j'ai un peu la flemme de raconter mon histoire dans les détails, mais j'aimerai bien ouvrir un topic pour discuter de cette pathologie :
    - Mécanismes psychologiques et/ou neurologiques de la paranoïa (un sujet peu abordé, si ce n'est par les psychanalystes que personnellement je trouve archaïques).
    - Une approche sociale de la parano : l'influence des paranoïaques sur les sociétés, la paranoïa collective (ex : rumeurs antiaméricaines, anti-Illuminati courant sur Internet, etc.)
    - Les traitements contre la paranoïa (en l'état actuel de la science).

    - Vers une culture parano ? Existe-t-il de bons films, de bonnes musiques, de bonnes lectures etc. spécialement destinées aux paranos ? Personnellement, j'en aurais quelques uns qui me viennent en tête mais j'aimerai bien avoir votre avis.

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  2. #2
    invite1b13e730

    Re : La parano.

    Pour aller dans ton sens je dirais que ce n'est pas le parano qui devrait etre l objet d étude (par les psy donc) mais son environnement .. (en fait on fait semblant de traiter le patient puisque l'on soigne pas le vrais patient, d une certaine façon c est juste)

    Etre parano c est quoi ? bon oui d un coté ya des vrais parano mais ya aussi le fait que ça soit un degres de méfiance juste PLUS FORT et donc peut etre que l environnement incite des fois à se protéger plus et oui comme tu dis vut que ça discute pas mal ya plein de gens qui pensent que ceci que celà tu peux etre troublé et plus trop savoir quoi penser .. (le mot influence vient du mot influenza qui veut dire peste en espagnol je crois, bon je dis ça mais ça a pas forcément sa place ici, à vous de voir)

    Mais j avous que ça doit etre embétant d etre parano ..

  3. #3
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    quand tu dis je suis "parano", tu veux dire que tu as une personalité parano ou tu es psychotique parano?Je pense que tu veux parler du trouble de la personalité mais je ne suis pas certain...
    quant à l'influence sur la société, les nouvelles technologies et notamment internet sont de gros vecteurs de parano, communauté conspirationniste online hyper active, identités cachées, mots de passe renforce le côté "face cachée des choses", suspicions liées aux téléphones portables (tracking etc)...donc, selon moi, quant tout cela s'accumule, ça insinue un doute persistant qui pousse les gens à chercher ce qui se cache derrière les choses...après ils se mettent à lire du Dan Brown et ils sont cuits!!!
    les traitements, si c'est un trouble de la personnalité ça doit pouvoir se régler chez un psychologue, si c'est de la psychose parano il faut du chimique en plus ...il faut faire redescendre la saillance dopaminergique...

  4. #4
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par badtripparano Voir le message
    Bonjour à tous. J'ai la malchance d'être parano.
    Je suis stupéfait : un parano conscient de l’être !
    J’aimerais pourtant savoir ce que tu entends par paranoïa. Est-ce d’après la définition du DSM IV par exemple ? Est-ce que tu es certain que tu mets le bon terme sur ton problème ? Comme toujours il faut commencer par l’article de Wiki, Paranoia

    Comment est-ce que tu en a pris conscience ? Une des caractéristiques de ce trouble, comme de bien d’autres, est d’être transparent aux yeux du sujet. Les parano, selon leur point de vue, ne souffrent en général pas d’un problème endogène (un trouble psychiatrique) mais d’agressions de la part des autres.

    En fait de malchance j’ai celle d’avoir 4 sœurs qui sont toutes parano. Ma sœur aînée était psy, elle a fait des décennies de psychanalyse à raison de 3 séances par semaine mais n’a jamais pris conscience de son état, pourtant absolument flagrant.

    Citation Envoyé par badtripparano Voir le message
    - Mécanismes psychologiques et/ou neurologiques de la paranoïa (un sujet peu abordé, si ce n'est par les psychanalystes que personnellement je trouve archaïques).
    Pas mal de choses ont été dites sur ce point.

    Citation Envoyé par badtripparano Voir le message
    - Une approche sociale de la parano : l'influence des paranoïaques sur les sociétés, la paranoïa collective (ex : rumeurs antiaméricaines, anti-Illuminati courant sur Internet, etc.)
    Selon mon expérience il y aurait deux axes à cette réflexion :
    * La place des parano dans leur milieu. J’ai toujours trouvé qu’ils étaient assez bien tolérés en ce sens qu’ils arrivent bien souvent à faire paraitre justifié leur réactions d’autodéfense. Bien souvent les gens préfèrent adopter avec eux un profil bas dans l’espoir de les apaiser. De plus, en entreprise, ils arrivent bien souvent à un niveau de responsabilité intermédiaire. En tant que petit chef un parano est parfait aux yeux de son chef : il sait aboyer à l’égard de ses subordonnés et il est tout miel à l’égard du chef. Il décharge aussi celui-ci d’utiliser le knout.
    * Je ne sais dans quelle mesure on peut parler de paranoïa collective mais il y a certainement des pots de miel (honeypot en anglais) qui les attirent immanquablement comme les mouches. Comme tu le dis, dès qu’il y a soupçon de complot c’est la ruée. L’attentat du 11 septembre en est une illustration. Mais étant donné justement leur paranoïa, les parano forment difficilement des groupes stables.

    Citation Envoyé par badtripparano Voir le message
    - Les traitements contre la paranoïa (en l'état actuel de la science).
    Etant donné que leur trouble est transparent pour eux il est connu que les parano ne consultent jamais pour ça. Ils prennent d’ailleurs pour une agression supplémentaire les tentatives de leur entourage. Pour ma sœur, autant que je le sache, ce n’était pas sa motivation pour faire une psy.
    On parle souvent de déni de leur part. À mon sens, pour qu’on puisse parler de déni, il faut qu’il y ait un minimum de perception subconsciente du problème. Par exemple, on peut avoir un déni d’une culpabilité (réelle ou imaginaire) s’il y a au fond un sentiment de culpabilité. On voit souvent le déni d’une souffrance (dépression, sentiment d’abandon, impuissance, etc.). Mais le délire paranoïaque est tellement bien construit et tellement cohérent, comme tous les délires, qu’il échappe à toute perception. L’agression de la part des autres n’est pas pour eux un ressenti, c’est une véritable perception, bref c’est un délire. C’est pour ça que tu m’étonnes en te présentant comme parano

    Citation Envoyé par badtripparano Voir le message
    - Vers une culture parano ? Existe-t-il de bons films, de bonnes musiques, de bonnes lectures etc. spécialement destinées aux paranos ? Personnellement, j'en aurais quelques uns qui me viennent en tête mais j'aimerai bien avoir votre avis.
    Il y aurait Salvador Dali mais je soupçonne que c’est de sa part une pose artistique et mondaine ou une provocation à but marketing plutôt qu’un véritable trouble psychique
    À part ça il y a de nombreux artistes qui expriment leur paranoïa dans leur œuvre mais de là à faire des livres pour parano comme il y a des livres pour enfants…

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Rhedae

    Re : La parano.

    Salut,

    Pour moi la paranoïa est une pathologie mentale, une psychose, qui peut s'avérer mortelle (conduire au suicide). Ce n'est pas la "parano", comme on peut avoir tous, quand on est dans un mécanisme de défense quelconque en vers quelqu'un ou quelque chose .
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  7. #6
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par Rhedae Voir le message
    Salut,

    Pour moi la paranoïa est une pathologie mentale, une psychose, qui peut s'avérer mortelle (conduire au suicide). Ce n'est pas la "parano", comme on peut avoir tous, quand on est dans un mécanisme de défense quelconque en vers quelqu'un ou quelque chose .
    d'accord avec toi, question d'intensité, dans sa description j'ai plus l'impression qu'il parlait de parano légère, souvent un parano psychotique est peu enclin à surfer sur les forums de façon sereine (ceux que je connais effacent souvent leurs messages et leur profiles par peur de subir des représailles des services secrets ).

  8. #7
    inviteebc1b8a5

    Re : La parano.

    Bonjour

    je passais par là, alors je me permets ...

    Dans mon souvenir, la notion de "parano" n'existe pas. Il me semble que l'on parle de délire paranoïaque et de délire paranoïde, la caractéristique essentielle les différenciant étant le caractère très structuré du premier type de délire.

    Et "parano" désignerait plutôt dans le langage commun les gens souffrant de paranoïa, donc sujet à ce type de délire dit paranoïaque, délire structuré.

    Votre discussion est assez étonnante. Vous connaissez beaucoup de parano nerd9 ?

  9. #8
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par fredoche71 Voir le message
    Bonjour

    je passais par là, alors je me permets ...

    Dans mon souvenir, la notion de "parano" n'existe pas. Il me semble que l'on parle de délire paranoïaque et de délire paranoïde, la caractéristique essentielle les différenciant étant le caractère très structuré du premier type de délire.

    Et "parano" désignerait plutôt dans le langage commun les gens souffrant de paranoïa, donc sujet à ce type de délire dit paranoïaque, délire structuré.

    Votre discussion est assez étonnante. Vous connaissez beaucoup de parano nerd9 ?
    précisez "étonnante"....disons que je sais reconnaitre une personne psychotique paranoïaque quand je discute avec elle car il y a des réactions biens précises et les délires sont très codifiés contrairement à ce qu'on pourrait penser...moi je distingue essentiellement le trouble de la personnalité parano et la SZ parano...je pense que la frontière entre le délire structuré et "déstructuré" ou "bizarre" est très fine...par ex, au tout début de mon premier épisode parano psychotique, mon délire était aussi structuré, c'est pas un critère très fiable d'évaluation...

  10. #9
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Ce qui est surprenant c'est que l'initiateur de ce fil, badtriparano, après avoir posé sa question n'est plus intervenu. Se serait-il senti agressé ?
    Cela dit, la parano, sans forcément être délirante, existe bel et bien et présente des symptômes caractérisés, dont le fait que le sujet n'a aucune conscience du côté délirant de ses idées. C'est pourquoi dire "Je suis parano" est comme une contradiction dans les termes.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  11. #10
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par Nicolas Daum Voir le message
    Ce qui est surprenant c'est que l'initiateur de ce fil, badtriparano, après avoir posé sa question n'est plus intervenu. Se serait-il senti agressé ?
    ND
    visiblement tu as loupé l' épsiode 2, the revenge "Abilify compared to other neuroleptics" closed topic!!!

  12. #11
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par nerd9 Voir le message
    visiblement tu as loupé l' épsiode 2, the revenge "Abilify compared to other neuroleptics" closed topic!!!
    Non mais c’était un autre fil qui a justement fini par être fermé.
    En tout cas, rien de ce qu’il dit ne me parait se rapporter à la paranoïa.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  13. #12
    inviteebc1b8a5

    Re : La parano.

    Ma foi je découvre cette partie du forum, et certaines conversations sont assez déconcertantes, "étonnantes".

    Ne prêtez pas plus attention à ma remarque, je vous souhaite bonne continuation

  14. #13
    invitebd2b1648

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par Nicolas Daum Voir le message
    dont le fait que le sujet n'a aucune conscience du côté délirant de ses idées. C'est pourquoi dire "Je suis parano" est comme une contradiction dans les termes.
    Je ne suis pas pleinement d'accord, quand la parano se rapproche d'un trait de caractère, alors effectivement le sujet niera son trouble par des raisonnements fore logique de persécution, mais il arrive que certaines personnes ont des crises de paranoïa donc hors période de crise, ils sont tout à fait conscients qu'ils ont déliré et de ce fait dire qu'ils ont été victime de paranoïa !

    @ +

  15. #14
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par Nicolas Daum Voir le message
    En tout cas, rien de ce qu’il dit ne me parait se rapporter à la paranoïa.
    ND
    C'est bien pour ça, il a fallu pallier à l'absence de description, sil il ne se reconnait pas dans mes descriptions hautes en couleur et déjà édulcorées (si si), il est sauvé et il peut oublier son Abilify!!!
    Maintenant si certains sont choqués par les descriptions de délires psychiatriques, faut aller sur le forum "Marie Ingalls apprend à coudre" car je n'ai encore jamais rencontré de délire politiquement correct...

  16. #15
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Ce qui reste étonnant c’est que badtripparano a souhaité commencer une discussion et qu’il a laissé tomber. Se serait-il senti agressé ?
    Citation Envoyé par badtripparano Voir le message
    j'aimerai bien ouvrir un topic pour discuter de cette pathologie :
    - Mécanismes psychologiques et/ou neurologiques de la paranoïa (un sujet peu abordé, si ce n'est par les psychanalystes que personnellement je trouve archaïques).
    Je suis d’accord, la paranoïa est assez peu (et je trouve assez mal) documentée, contrairement à la dépression. J'aurais tendance à penser que c'est dû au fait que les dépressifs se sentant mal dans leur peau vont massivement consulter alors que les parano ne sentant pas parano, convaincus qu'ils sont que leurs problèmes viennent des autres, ne ressentent pas une souffrance psychologique endogène.
    Comme disait une amie psy, il n’arrive jamais qu’un patient s’affale dans son sofa en gémissant : « J’ai eu une journée terrible, je me sentais tellement narcissique ! »

    Pour la fille d’une autre de mes sœurs, laquelle lui a pourri son enfance, j’ai fait une compilation sur le sujet que voici :

    Comme pour beaucoup de configurations psychologiques, la paranoïa présente des symptômes absolument stéréotypés. C’est assez dérangeant de penser qu’il y a un tel déterminisme mais c’est ainsi. Connaissant leur liste, il n’est pas très difficile de déterminer si une personne est paranoïaque ou narcissique par exemple. Il suffit de cocher chaque symptôme.

    Ce n’est pas forcément pathologique. Beaucoup de parano d’un niveau bénin vivent très bien. J’avais une assez bonne amie, tout à la fois narcissiste et gentiment parano qui était parfaitement adaptée, qui avait de nombreux amis et qui a connu beaucoup de succès sa vie durant. Elle était seulement assez rugueuse, ce qui était très bien toléré par son entourage et ce qui, allié à son narcissisme, lui procurait un avantage compétitif déterminant dans la lutte pour la survie en société

    Beaucoup de paranoïaques sont socialement très bien adaptés.


    La signature de la paranoïa est le fait que le sujet perçoit au-delà de tout doute une intention délibérée chez les autres de lui nuire à lui personnellement. Ces trois points importants doivent être réunis : la perception, l’intention et le fait qu’il soit la cible.

    Prenons une situation que j’ai observée à maintes reprises : sur une autoroute les bretelles d’entrée sont le lieu typique de conflits potentiels. Si la circulation est un peu dense certains de ceux qui entrent cherchent à s’insérer en force dans la circulation.
    Le parano roulant sur l’autoroute réagit de façon stéréotypée : pour lui les automobilistes entrants ont l’intention de lui prendre sa place à lui dans la file, de le gêner, lui, voire même de le percuter. Il ne voit pas en eux des conducteurs sans-gêne et imprudents dont il serait une victime collatérale car se trouvant par hasard sur leur chemin, bref il ne voit pas en eux de banals chauffards. Il voit, volontiers dans tout automobiliste même le plus pacifique, quelqu’un dont l’agressivité est dirigée spécifiquement contre lui.
    Le conducteur non parano, pour éviter les accrochages, si la circulation le permet, se déporte sur la deuxième file pour que les entrants s’insèrent sans heurt dans la circulation. Le parano au contraire reste fermement sur la première file pour défendre farouchement sa place, reprenant ses récriminations à chaque bretelle. Même dans une circulation fluide, le parano a donc ici une attitude typique :
    a) se sentir agressé personnellement par autrui alors même que les autres ne se sentent eux-mêmes pas nécessairement en situation de conflit ;
    b) créer de fait la situation conflictuelle alors qu’il pourrait l’éviter avec un minimum d’effort ;
    c) bien qu’il soit l’initiateur il reste dans une position défensive car, point important aussi, le parano ne cherche en général pas à résoudre le conflit, soit en le gagnant par la guerre ouverte, soit par la négociation et le compromis, soit par une prudente retraite quitte à perdre du terrain ; il garde ses conflits ouverts et généralement sans solution.

    Des son côté, l’automobiliste entrant ne voit peut-être dans les voitures roulant sur l’autoroute que des obstacles à éviter, réglant sa conduite en conséquence, sans percevoir quoi que ce soit chez le parano qui, lui, fait son possible pour lui barrer la voie. Autrement dit, alors que pour l’autre automobiliste il ne s’est rien passé de particulier, il n’y a de conflit qu’aux yeux du parano qui en est donc le seul auteur, le seul acteur et bien souvent le seul témoin.
    C’est ainsi que les parano vont faire état, à posteriori, d’un conflit qu’ils auraient eu avec toi par ta faute alors qu’il ne s’est rien passé à tes yeux.

    Pour synthétiser :
    a) Le sujet paranoïaque n’a pas « l’impression », il ne « croit » pas, il ne lui « semble » pas qu’on veuille lui nuire, il le « perçoit » comme une évidence, comme s’il s’agissait d’un phénomène visible, même s’il n’est pas en présence directe de son « agresseur ».
    b) Ce qu’il voit chez autrui est une intention délibérée de lui nuire. L’agression qu’il ressent n’est donc pas un dommage collatéral, un accident (comme on marche sur les pieds de quelqu’un sans faire exprès), c’est une volonté.
    c) C’est lui qui est personnellement visé.

    Le sujet paranoïaque ressent son propre comportement comme un réflexe d'autodéfense normal et légitime, proportionné à l'agression subie. Sa brusquerie ne lui apparait pas comme le résultat de sa propre agressivité. Il se décrit souvent comme quelqu'un de pacifique, d'arrangeant et de plutôt social... s'il n'y avait pas tous ces emmerdeurs qui cherchent systématiquement à lui faire du tort.
    Avec les parano, on a toujours l'impression que le monde est cul par dessus tête...

    Naturellement on n’est pas loin du délire. La frontière est impossible à tracer. Les paranoïaques gobent volontiers les thèses conspirationnistes de tout poil. Ils voient d’ailleurs des complots partout. Mais dans les formes bénignes c’est même transparent aux yeux de leur entourage : on les trouve rugueux, « caractériels », mal embouchés mais sans plus. Ce n’est en fait pas franchement pathologique. Se sentir en butte à l'hostilité d'autrui peut pourtant conduire à des représentations extrêmes : un délire de complot très généralisé, organisé et clandestin (des extra-terrestres veulent l'enlever, des membres de sa famille conspirent à sa perte) et cela peut être une pathologie majeure.

    Entre une personne paranoïaque et une autre un peu agressive la différence est cette signature : la perception indubitable d’une intention d’autrui de lui nuire.
    Au titre des effets secondaires il y a aussi plusieurs composantes dans son caractère :
    * Il est « bossy », de l'anglais « boss », c'est à dire qu’il est tout le temps en train de faire le boss. Il ne cesse de dire aux gens ce qu’ils doivent faire, de donner des ordres à chacun, de chercher à prendre le pouvoir de manière souvent assez mesquine.
    * Il est « judgmental », de l'anglais « judgment », c'est à dire qu’il est tout le temps en train de porter des jugements sur tout le monde et surtout de le leur dire directement.
    * Comme on l’a vu, sans en avoir conscience, il crée des situations conflictuelles et semble se sentir mal à l'aise dans les situations qui ne le sont pas. Une situation apaisée semble d’ailleurs assez anxiogène.
    * Quand il se trouve en présence d'un conflit le sujet jette systématiquement de l'huile sur le feu. « Entrons dans la danse » semble être sa devise face à une situation conflictuelle. Surtout ne jamais faire le peace maker.

    Malheureusement je trouve qu'il y a une grande tolérance de la société à l'égard des parano, en particulier dans le monde du travail. Beaucoup de gens excusent d'avance le sujet parano, à la fois en prenant pour argent comptant sa pose de « victime » et en pensant qu'en le prenant par la douceur ça le pacifiera.
    Dans les entreprises les parano ont tendance à être de bons toutous obéissants, léchant la main de leurs supérieurs. Cela leur vaut de monter à des niveaux intermédiaires de responsabilités où ils peuvent mener une vie d'enfer à leurs subordonnés, souvent ex-égaux. Ils jouissent alors de la protection absolue de leur boss lequel ne peut en aucune façon prendre conscience du problème. Il faut dire que le parano est adorable avec lui et en plus se charge avec entrain des bases œuvres que le boss répugne à effectuer personnellement : manier le knout, punir, dégrader les autres, etc.

    Comme j’ai eu un parcours professionnel assez varié, quand j’arrivais dans une boite, j’essayais de les repérer le plus vite possible et de les éviter au mieux car il m’arrive presque immanquablement de me friter avec eux.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  17. #16
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    concernant les points énumérés après "Au titre des effets secondaires il y a aussi plusieurs composantes dans son caractère :" et le côté hyper adapté en entreprise, peux-tu donner des liens ou citer tes sources d'info?

  18. #17
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par nerd9 Voir le message
    concernant les points énumérés après "Au titre des effets secondaires il y a aussi plusieurs composantes dans son caractère :" et le côté hyper adapté en entreprise, peux-tu donner des liens ou citer tes sources d'info?
    Je n’ai pas dit « hyper adapté ».
    Ce que je dis là vient de mon expérience personnelle et des discussions que j’ai eue avec une psychologue du travail à l’époque où j’étais délégué du personnel et délégué syndical. Je n’ai pas cherché la documentation correspondante mais elle m’avait dit qu’en médecine du travail on avait constaté une plus grande incidence des arrêts de maladie dans les services dirigés par un(e) parano. Ce serait dû au fait qu’il/elle rend la vie impossible à ses subordonnés qui prennent tous les prétextes possibles pour tirer au flan. À vérifier.
    J’ai pu le constater en direct dans ma boite quand le poste de sous-chef allait être vacant et une des deux parano de service a mené une campagne d’enfer pour l’obtenir et y est parvenue. C’est alors que tout le monde a connu sa douleur.

    J’ai fait beaucoup de formation en entreprise, ce qui m’a donné un poste d’observation intéressant. Il y a forcément partout une proportion constante de parano, comme de gens aux yeux verts. Malgré leur comportement souvent hostile comme je l’ai dit ils sont souvent relativement bien tolérés, sinon par leurs collaborateurs directs du moins par leur hiérarchie, et ils arrivent à faire leur trou dans la boite. Qu’on tolère quelqu’un qui pisse le vinaigre à jet continu et qu’il soit capable de faire sa pelote dans un panier de crabe ne veut pas dire qu’il soit hyper adapté.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  19. #18
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    il y a quelque chose qui me dérange dans cette vision, surtout celle au travail, ça ne cadre pas vraiment avec certains traits de caractère qui accompagnent la paranoïa (en tout cas la psychotique)...
    déjà ils sont souvent très sociophobiques et évitants, ils évitent tous les facteurs de stress, la foule, le bruit...
    par ailleurs, la parano à géométrie variable je n'y crois pas, quand tu es parano tu l'es avec tout le monde y compris avec ton boss, pas de contrôle ou de filtre conscient là dessus.
    dans ta description on dirait plutôt des sociopathes qui passent leur temps à manipuler et à mentir pour arriver à leur fin et sans égard pour les autres...
    je suis donc un peu sceptique...

  20. #19
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par nerd9 Voir le message
    dans ta description on dirait plutôt des sociopathes qui passent leur temps à manipuler et à mentir pour arriver à leur fin et sans égard pour les autres...
    Ça n’a rien à voir avec les sociopathes.
    La paranoïa n’est pas seulement psychotique et carrément délirante. Aux critères perception, intention de nuire, cible, répondent un tas de gens qui sont des paranoïaques ordinaires. Ce n’est pas de la géométrie variable. Comme dans tous les troubles psychologiques il y a un continuum entre un trait de caractère bénin mais stéréotypé et un trouble carrément pathologique.
    De la même manière j’ai connu des narcissistes à tous les niveaux. Depuis la personne bien dans ses pompes à qui le succès sourit jusqu’à la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf et vit dans un phantasme de grandeur inatteignable. Le narcissisme peut être un facteur de succès et d’adaptation sociale, bien qu’il soit souvent associé à la manipulation et à la mythomanie, ou, dans les cas extrêmes, la cause de dérapages sévères.

    Je trouve que les paranoïaques ne sont, eux, pas de très bons manipulateurs sinon qu’ils arrivent effectivement à pourrir la vie de leur entourage… si c’était leur intention. De plus ils ne mentent pas puisque c’est un délire : ils en sont intimement convaincus et ils peuvent même en être eux-mêmes les victimes. Ils n’ont aucunement, même inconsciemment, l’intention de tromper quiconque d’autant qu’ils ne cherchent pas forcément à convaincre les autres. C’est une pure illusion.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  21. #20
    Rhedae

    Re : La parano.

    Mais un paranoïaque, c'est pas quelqu'un de narcissique, cela n'a rien à voir. Pour moi il font plutôt un complexe d'infériorité et culpabilisent sur certaines pensées qu'ils ont pu avoir, ou ont. Et cela se concrétise par une sensation de peur voir de frayeur maniaque .

    Enfin, amha ..
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  22. #21
    Rhedae

    Re : La parano.

    C'est plutôt une forme de régression, et cela n'a rien à voir avec une forme de déviance sociologique à ma connaissance.
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  23. #22
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    dans le portrait que tu dépeints, je ne conteste pas le côté il n'a pas conscience de son délire, ça c'est clair, je n'arrive pas à comprendre comment un parano pourrait aussi bien évoluer en entreprise, comment qqun dont les fondements vacillent au moindre doute qu'il rencontre pourrait manifester autant de confiance et d'assurance (lui qui doute de lui même en permanence), s'imposer devant les autres et finalement s'en sortir sans devenir lui même une cible facile pour les autres...

  24. #23
    Rhedae

    Re : La parano.

    Franchement , je pense pas qu'on puisse généralisé sur la question de cette maladie, et le niveau de handicap qu'elle puisse avoir au travail .. Suivant la thématique du délire et la nature du travail, il me parait que se soit variable .

    Mais sinon, une reconnaissance de la maladie permet une meilleure intégration dans le monde du travail à mon avis . En tout cas pour ceux qui jouent le jeu de l'intégration, et qui ne les isolent donc pas de la dynamique du groupe.
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  25. #24
    Rhedae

    Re : La parano.

    Pour être plus clair, je dirais que par exemple le racisme n'est pas un indice probant d'une paranoïa avéré dans le sens clinique... mais d'une déviance (défiance ?).
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  26. #25
    invite9581c0aa

    Re : La parano.

    oui, j'ai tendance à avoir une approche plutôt psychiatrique, pas trop psychologique...c'est qu'en psychiatrie, on fait pas dans la nuance...

    en tout cas, c'est pas demain la veille que je vais me vanter auprès d'un gars des RH que je suis psycho parano!!!
    Heureusement, comme tu dis, c'est pas marqué sur notre front ...HI HI HI.......

  27. #26
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par Rhedae Voir le message
    Mais un paranoïaque, c'est pas quelqu'un de narcissique, cela n'a rien à voir. Pour moi il font plutôt un complexe d'infériorité et culpabilisent sur certaines pensées qu'ils ont pu avoir, ou ont. Et cela se concrétise par une sensation de peur voir de frayeur maniaque .
    Si j’ai fait une comparaison entre le narcissisme et la paranoïa ce n’est pas pour les assimiler.
    Tu sembles manquer singulièrement d’expérience. Les paranos ne font pas preuve de sentiment de culpabilité particulier. Ils sont constamment sur la défensive pensant en toute bonne foi être la victime d’agressions auxquelles ils répondent par un réflexe d'autodéfense à leurs yeux normal et légitime, si tant est qu’ils sentent de leur part une quelconque forme d’agressivité ou de violence. Ils nient catégoriquement être en colère alors qu’ils t’engueulent en hurlant depuis un quart d’heure. Le « je ne crie pas, j’explique » est assez typique.

    Je donnais l’exemple de ma sœur ainée. Quand elle devait venir chez mes parents, je m’amusais avec ma mère à faire un pari : combien de pas aurait-elle fait dans l’appartement avant qu’elle se mette en pétard. Bien souvent c’était avant même d’avoir passé le seuil. Quand on va chez elle, le pari consiste à savoir combien de pas j’aurai fait chez elle avant qu’éclate le premier incident. Il y a toujours une excellente raison.
    Pendant un dîner de famille chez elle (dieu, quelle corvée !) elle a fait tourner les photos qu’elle venait de prendre. J’entendais ma mère dire à chacune : « Quelle excellente photo ! » et ma sœur de lui rétorquer, profondément exaspérée : « Mais enfin, maman, tu sais bien que je suis une bonne photographe ! »
    Tout est là : s’irriter même des compliments et moucher le nez de celui ou celle qui les lui fait.

    Citation Envoyé par Rhedae Voir le message
    Franchement , je pense pas qu'on puisse généralisé sur la question de cette maladie, et le niveau de handicap qu'elle puisse avoir au travail .. Suivant la thématique du délire et la nature du travail, il me parait que se soit variable .
    Mais sinon, une reconnaissance de la maladie permet une meilleure intégration dans le monde du travail à mon avis . En tout cas pour ceux qui jouent le jeu de l'intégration, et qui ne les isolent donc pas de la dynamique du groupe.
    Les paranos bénins ne sont pas spécialement handicapés, ni dans leur milieu professionnel, ni dans leur milieu social ou familial. Dans toutes les boites, dans tous les groupes amicaux, dans toutes les familles il y a des gens mal embouchés qui pissent le vinaigre mais peuvent à l’occasion se montrer relativement agréables.

    Tout au plus sont-ils taxés de caractériels par leur entourage et de toute façon il est totalement impossible qu’ils prennent eux-mêmes conscience d’un quelconque trouble psychologique. Ils ne souffrent pas d’eux-mêmes mais des autres.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  28. #27
    Rhedae

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par ND
    Je donnais l’exemple de ma sœur ainée.
    Tu faits d'un cas particulier une généralité . De plus je ne sais pas comment tu peux savoir en quoi j'ai un manque d'expérience en ce domaine . Plutôt que d'attaquer ma personne , s'il te plait raisonne par rapport à mes arguments.

    Ps : je côtoie des malades (psychotiques) tous les jours ...
    Dernière modification par Rhedae ; 27/09/2009 à 00h45.
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  29. #28
    Rhedae

    Re : La parano.

    Par exemple certaines paranoïas peuvent conduire au suicide , par culpabilité ou défiance envers les étrangers... Il s'agit pas d'un racisme ordinaire mais d'une pathologie, qui peut conduire à la mort, donc, car la culpabilité est trop forte à supporter pour le malade (une souffrance psychique) .

    Certes tu auras beau répéter à ce genre de personne qu'elles ne sont pas racistes, elles persisteront à culpabiliser croyant l'être vraiment, mais cela n'a rien à voir avec une déviance, cela est purement "pathos" ... Et peu importe la thématique de la paranoïa ou l'obsession .
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  30. #29
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par Rhedae Voir le message
    Tu faits d'un cas particulier une généralité .
    Ceci est typiquement l’argument quand on en manque.
    Donner un exemple consiste à illustrer un principe général par un cas typique choisi parmi une foultitude. Si tu penses que chaque exemple est un cas particulier c’est pratiquement tous les textes qui sont à mettre à mettre à la corbeille, à commencer par ceux de Freud, par exemple. Quoique Freud soit un mauvais exemple : il fait bien des généralités à partir de cas particuliers

    Citation Envoyé par Rhedae Voir le message
    De plus je ne sais pas comment tu peux savoir en quoi j'ai un manque d'expérience en ce domaine . Plutôt que d'attaquer ma personne , s'il te plait raisonne par rapport à mes arguments.
    L’inexpérience n’est pas un vice, je ne t’attaque donc pas Ce que tu décris est plutôt confus : je ne vois pas ce que viennent faire les complexes d'infériorité et les sentiments de culpabilité sur certaines pensées. Les paranoïaques se sentant des victimes ils ne sont guère sujets aux sentiments de culpabilité étant donné qu’ils attribuent la culpabilité aux autres. Ils ne sont pas plus sujets aux complexes d'infériorité que n’importe qui. Aucun de ces deux sentiments n’est caractéristique de la paranoïa.

    Cela dit il faut garder à l’esprit un point qu’on a toujours tendance à perdre de vue dans beaucoup de troubles psychologiques c’est leur souffrance. Le propre de la paranoïa est d’en rejeter la faute sur autrui et de faire souffrir autrui. C’est aussi d’entretenir leur souffrance et de ne chercher aucune solution pérenne… vu de façon superficielle.

    Mon point de vue personnel est que cette souffrance en quelque sorte préexiste à la paranoïa plutôt que d’en être l’effet. Mais on n’a pas établi de façon certaine l’origine de ce trouble (comme de presque tous les autres).

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

  31. #30
    Saint-Sandouz

    Re : La parano.

    Citation Envoyé par nerd9 Voir le message
    dans le portrait que tu dépeints, je ne conteste pas le côté il n'a pas conscience de son délire, ça c'est clair, je n'arrive pas à comprendre comment un parano pourrait aussi bien évoluer en entreprise, comment qqun dont les fondements vacillent au moindre doute qu'il rencontre pourrait manifester autant de confiance et d'assurance (lui qui doute de lui même en permanence), s'imposer devant les autres et finalement s'en sortir sans devenir lui même une cible facile pour les autres...
    On ne peut pas dire que chez les paranos « les fondements vacillent au moindre doute ». Au contraire leur délire n’est l’objet d’aucun doute pour eux, ce qui est bien le propre du délire. Ils ne le ressentent pas comme une représentation, donc subjective, mais comme un perception objective. La question de la confiance en soi et de l’assurance dans le domaine professionnel est indépendante.

    D’ailleurs les réactions paranoïaques peuvent être tout à fait intermittentes. Il y a des gens charmants, chaleureux, professionnellement compétents et performants, ayant des relations amicales et familiales normales et qui ont des réactions de paranoïa occasionnelles, assez bénignes, dans des situations typiques ou avec certaines personnes en particulier.
    Ces réactions sont caractérisées par les trois points : 1) perception (sans doute possible et fermée à tout argument) 2) d’une intention 3) hostile à leur égard. D’après mon expérience, ces personnes sont en général aussi plutôt « bossy » et « judgemental ». Elles jettent volontiers de l’huile sur le feu de conflits en cours que ce soit les leurs ou ceux des autres. Comme il y a à la base un délire au sens strict, c’est à dire qu’elles en sont intimement convaincues, les autres se laissent assez facilement convaincre de son bien fondé. Quand on voit quelqu’un se mettre en pétard on a tendance à penser qu’il a de bonnes raisons pour ça. Et comme beaucoup de personnes sont plutôt tolérantes à l’égard de ces traits de caractères, ces gens qui ont juste un pointe de parano n’ont pas trop de problèmes dans leur milieu.

    ND
    Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.

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