Schreber aussi, avec ce bémol pointé par Lacan, et ce bémol désigne en effet toute la différence (du névrosé au psychotique): "Quelque chose m'a frappé, même quand les phrases peuvent avoir un sens, on n'y rencontre jamais rien qui ressemble à une métaphore" (sem3 p247).
Peut-être peut-on justement rapprocher cette observation du point de capiton qui est pour Lacan un moment d'accrochage de la diachronie par rapport à la synchronie qui la sous-tend. "Ce point de capiton, trouvez-en la fonction diachronique dans la phrase, pour autant qu'elle ne boucle sa signification qu'avec son dernier terme...Mais la structure synchronique est plus cachée" (Ecrits p805).
Le point de capiton serait alors ce qui apparaît de l'énoncé pris dans les combinaisons multiples des métaphores, et qui manquerait dans le texte de Schreber?
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