Bonjour Créon
Je viens de lire certaines propositons de Serge André sur la nature du discours maniaque et sur lesquelles votre écho me serait précieux; comme celui d'un autre ici, bien entendu.
La première proposition est que le maniaque escamote la dialectique du désir qui met l'Autre, et le désir de l'Autre, au centre de la parole; au profit d'une dialectique du besoin - dans le but d'éviter cette question du désir de l'Autre.
La deuxième suggère que chez le maniaque, la chaine métonymique qui a pour centre l'objet a, lequel leste ainsi le discours du sujet névrosé, porte à son paroxysme la disjonction entre cet objet a, qui sous tend le fantasme par lequel il se noud à ce discours, et les signifiants qui sont associés aux affects conscients.
Qu'en dîtes vous ?
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