Concretement, c'est ce qu'ont fait les behavioristes. C'est ce qui se pratique courament dans les sciences du comportements.
Pour prouver qu'un rat apprend, et bien... on vérifie qu'il est de plus en plus rapide à effectuer une tâche, etc
Cette objectivation existe de longue date mais n'a rien apportée au problème de la pensée. Par exemple des protocoles extrêment raffinés ont été mis au point pour savoir si un singe est capable d'imaginer ce qu'un autre singe pense ou sait, et de s'adapter en conséquence (par exemple, être capable de mentir), en tant que "marqueur" d'une intelligence supérieure ou d'une conscience.
Des résultats semblent montrer que le chimpanzé pourrait mentir, mais ces mêmes résultats peuvent également être interprétés en terme de conditionnement (c-à-d du même niveau qu'une aplysie).
Donc le débat existe toujours et semble insoluble. Pour l'instant la capacité de penser est quelque chose qu'on admet, ou pas, chez l'autre (voisin, animal, ordinateur) car les résultats d'études purement objectives peuvent toujours être interprété sans recours à la pensé.
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