Hop, un petit peu dans un sens, un petit peu dans un autre.Un tel schéma reste néanmoins possible si :
Je ne crois justement à rien du tout.Non si tu crois que le rire se déclenche à cause d'une "erreur de connexion" entre des circuits cérébraux alors cela n'a aucune fonction.Envoyé par myoper
Ca serait alors une pathologie et c'est alors hors cadre de la théorie.
Mais ici, c'était évoqué dans certains cas, ce qui montre bien que ta théorie univoque ne serait pas utilisable.
Oui, j'ai été trop rapide en disant "tout concourt" mais je ne vois toujours pas ce que ça apporte à la théorie.Évidemment, un organisme n'entretient pas un grand nombre de structures et de réactions comportementales inutiles, cela serait coûteux. Mais il faut bien se rappeler que nous nous sommes pas des machines parfaitement optimisées. C'est pourquoi avant de se poser la question "à quoi cela sert de rire lors d'événements tristes ?" il n'est pas inutile de se poser la question "est-ce que cela sert à quelque chose ?" et il n'est pas triviale de répondre que "oui cela a une fonction" (comme je le fais et comme tu le fais, sauf que nous ne semblons pas d'accord sur la dite fonction)
(Ça correspond à "il existe des routes" dans ma théorie sur le fonctionnement de la voiture).
Ça montre justement une autre incohérence de ta théorie puisque je m'appuie dessus. (même si "tout" était exagéré, ça ne change pas le raisonnement).Là encore, je n'arrive pas à te comprendre. Dans ton propos que je citais plus haut tu considérais comme triviale le fait d'affirmer que le rire concourt à la survie de l'organisme (et tu allais jusqu'à dire que "tout ce que fait l'organisme concourt à sa survie" affirmation avec laquelle je ne suis pas d'accord, cf au-dessus) et là j'ai l'impression que tu dis l'inverse que le rire n'est pas nécessaire à la survie.Envoyé par myoper
Tu es libre de le croire mais les croyances n'en font pas une théorie et encore moins scientifique.Pour ma part, je crois que le rire est indispensable à la survie de l'organisme, c'est à dire que celle-ci est menacée à long terme en son absence, parce que c'est un moyen de régulation efficace de l'état mental pour faire face au stress psychique. Si mon hypothèse est correcte, un individu qui serait incapable de rire (est-ce que cela existe ?) souffrirait de problèmes mentaux (état dépressif par exemple)
Il faudrait aussi montrer que c'est un moyen de régulation de l'état mental (c'est quoi l'état mental ?) et réguler par rapport à quoi ?
Il y a plein de moyen de faire face au stress et le rire n'est pas forcément le plus adapté et il pourrait même être délétère (si je rigole quand mon chef à deux doigts de me virer me passe un savon ou qu'un ours anosmique me cherche alors que je me suis égaré dans un parc canadien).
Il existe des gens dépressifs qui rient et des gens non dépressifs qui ne rient pas (ou très peu et il n'y a aucun moyen de savoir dans ces cas la combien de temps dure le bénéfice du rire - il pourrait ne pas avoir plus d'effet que se gratter la tête).
Je ne sais pas car je ne sais pas ce que tu entends par fonction.Pour clarifier un peu notre débat, je pense qu'il serait très utile que tu répondes à ces 3 questions :
Est-ce que tu crois pour ta part que le rire a (au moins) une fonction ?
Une fonction chimique : oui.
Une fonction physique et mécanique : oui.
Une fonction physiologique : oui.
Une utilité : peut être - suivant les gens, les contextes et pleins d'autres facteurs.
J'ai plein de constatations de comptoir sous le coude mais elles ne sont pas d'utilité ici (d'où leurs nom) et elles ont déjà été servies dans ce fil j'attende donc aussi la définition de "fonction".Si oui, laquelle/lesquelles
Ça reste a démontrer (je ne sais pas) et il faudrait une fois l'avoir qualifié, le quantifier car si ça améliore la survie autant que celui d'avoir un cholestérol de 10 % inférieur a l'intérieur de la fourchette normale, ça va être difficile a mettre en évidence ...concour(en)t-elle(s) à la survie de l'organisme ?
Non, non, je l'est bien pris au sens large pour l'organisme mais pas la valeur sélective qui ne concerne pas l'organisme (que tu as toi même cité) mais sa descendance que tu introduis ici pour la première fois.Il est possible aussi que nous n'entendions pas la même chose par "concourir à la survie". J'ai l'impression que tu restreint cette expression aux seules fonctions vitales, au sens où leur arrêt mettrait à très court terme en danger de mort (modèle/paradigme : fonctions respiratoire et cardiaque) alors que je mettais sous cette expression toutes les activités qui augmentent la fitness (valeur sélective). On ne parle pas peut-être pas depuis le même cadre théorique, cela expliquerait que mes comparaisons ne te paraissent pas aussi pertinentes qu'à moi.
Ceci dit, l'un n'empêche pas l'autre.
Je citais les causes de mortalité immédiates car tu argumentais un bénéfice la ou une mort proche était attendue et ce n'était donc pas la peine de spéculer plus loin.
Comme ici :
Sans modifications volontaires de notre "état" nous mourrions a brève échéance (sans boire ni manger, par exemple) ; il n'y a vraiment pas besoin de spéculer à long terme sur une quelconque "évolutivité" ...Le contrôle volontaire ne fait que se surajouter aux mécanismes de contrôle inconscients. Nous modifions volontairement l'état de systèmes qui fonctionnerait très bien sans l'intervention de notre volonté.
Mais mon objection était justement parce que tu opposais un rire volontaire à un rire involontaire. Personnellement je n'oppose rien et je demande toujours pourquoi quelqu'un le fait.Excuse la mauvaise formulation. Cette phrase ne peut se comprendre que par rapport à celle qui suit, tout ce que je voulais dire c'est que le contrôle volontaire s'ajoute au contrôle involontaire, c'est à dire qu'il ne faut pas opposer schématiquement des mécanismes volontaires vs des mécanismes involontaires mais que si on veut être précis il faut opposer des mécanismes automatiques sur laquelle peut intervenir un contrôle volontaire (pour modifier la réponse automatique) et des mécanismes automatiques sur laquelle la volonté n'a aucune prise.
Par exemple, je me demande ici pourquoi opposer des mécanismes automatiques sur laquelle peut intervenir un contrôle volontaire (pour modifier la réponse automatique) et des mécanismes automatiques sur laquelle la volonté n'a aucune prise ?
Pour être plus précis qu'est ce qui différencie ici les mécanismes automatiques permettant ou pas un contrôle volontaire ?
Car en général, on entend par mécanisme automatique un mécanisme automatique sur lequel un contrôle volontaire peut être exercé mais tu as peut être une définition personnelle de ce mécanisme ?
Ben non justement, il va falloir faire preuve de "volonté" (c'est quoi la volonté pour toi et c'est soutenu par quels mécanismes physico-chimiques, fonctionnels, anatomiques et physiologiques ???) pour manger (chercher, trouver la nourriture, la préparer puis l'ingérer).Pour reprendre ton exemple, on peut volontairement outre passer les signaux de faim et de satiété pour mourir de faim ou devenir obèse mais dans tout les cas en l'absence de toute volonté les signaux automatiques de faim et de satiété nous pousseront à manger et à cesser de manger.
Un contre exemple invalide l'argument sur lequel est bâti le raisonnement qui lui même sous tend la théorie ...
Par ailleurs, connaitre ses besoins n'a rien a voir avec corriger ce besoin. Correction nécessaire pour la survie.C'est cela que je veux dire quand je dis que le contrôle volontaire ne fait que se surajouter au contrôle automatique/inconscient. Nous n'avons pas besoin de faire un effort de volonté pour connaître notre besoin énergétique. Et si on examine attentivement les différentes situations de contrôle volontaire on se rend compte que ce schéma est le plus souvent valide.
Ce qui montre que ce schéma ne peut être démontré : en changeant le besoin par la connaissance du besoin en cours de raisonnement, on fait un sophisme.
C'est a dire qu'il se repose ou contrôle son entrainement ...Nous n'avons pas besoin de mesurer notre rythme cardiaque pour ajuster notre fréquence respiratoire (ce qui ne signifie pas qu'il soit totalement inutile pour un sportif de contrôler sa respiration pendant l'effort, la ralentir notamment, c'est à dire d'ajuster volontairement le mécanisme automatique de contrôle).
Les processus physiologiques sont parfaitement connus et je ne vois pas le rapport avec la choucroute ni même la théorie.
C'est tellement simple que ça peut faire une présentation en petite classe alors si ta théorie s'adresse au même public, je n'ai rien a ajouter mais si elle se prétend un peut sérieuse, je garde toutes les réfutations et les contradictions mises en évidence.Ce que je dis là est assez simple et consensuel, et ne jettes pas le moindre mois de recherches aux oubliettes, j'espère avoir été plus clair maintenant
C'est presque ce que je veux dire : de gens qui en connaissent plus et connaissent bien le sujet s'interdisent certaines théories et en particulier celle-la (en partie pour les critiques que j'évoquais) et en tout cas, formulé de cette façon.Je sais bien, comme toute personne s'étant penché sur la sujet, que le cerveau est un organe complexe, dont on ne comprend pas encore une grande partie du fonctionnement, cela n'empêche que nous en comprenons une partie et qu'il ne faut pas s'interdire d'émettre des hypothèses pour expliquer le reste. Toutes les voies anatomiques que je cite existe, j'aurais pu chercher des articles pour sortir des schémas beaucoup plus avancés (et je suis certain que tu en es aussi capable) mon but n'était que de donner une idée générale. Il ne faut pas trop demander sur un forum (comprendre pas autant que l'on en demanderait pour une publi)
Il y a eu quelques fils qui abordaient le problème avec quelques liens sur des études avec, entres autres, imageries fonctionnelles.Bah si. J'admets ne pas m'être plongé dans le sujet. Je suis sceptique sur la méditation mais je n'y connais rien donc je laisse ouverte cette possibilité.
C'est pas très malin de nous faire le coup, de "je n'ai pas potassé et je ne suis pas spécialiste et encore moins des théories existantes mais je vais vous sortir la mienne" ...
Et je t'ai dis pourquoi ce n'était ni pertinent ni utile et en quoi les raisonnements tirés ne pouvaient pas être valides.C'est tout le problème de notre discussion. Comme tu l'as vu, j'ai pris à dessein énormement d'exemples hétérogènes, et j'ai décidé de rejeter deux situations du contrôle volontaire : rire forcé et rire spontanné provoqué par exposition volontaire au stimuli. J'ai laissé entre-ouverte la porte pour un contrôle purement musculaire.
Donc j'ai pris une définition très restrictive du contrôle volontaire pour l'état émotionnel, mais en te lisant je crois que je ne me suis pas suffisamment bien exprimé puisque ce n'est pas ce que tu as l'air d'avoir compris.
Mais cette théorie repose sur tellement de contradictions et de psychologie de comptoir (désolé) qu'elle ne peut être qu'inutile voire nocive pour quelqu'un qui cherche a se documenter ou se faire une idée sur le sujet.Je pense que une analogie aussi correcte soit-elle ne démontre absolument rien. Si j'ai utilisé avec abondance des analogies ce n'est pas pour montrer que mon hypothèse était vraie mais seulement qu'il était légitime de la poser, c'est à dire qu'elle avait un sens et une certaine plausibilité. Comme je l'ai dit au début, seul l'étude empirique peut trancher. Mais mon but n'est pas de tester cette théorie, je n'ai prévu de réaliser aucune expérience et aucune publication sur le sujet, je laisse à d'autres ce soin*, je souhaitais seulement informer sur ce fil xSpacExHawKx que c'était une réponse possible à sa question.
Amha, il fallait commencer par ça et éventuellement les commenter : beaucoup de peines évitées ...
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