Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations
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Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations



  1. #1
    invite15b1b1e1

    Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations


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    .

    Salut à tous !

    Je voudrais savoir si une étude ou des études ont été effectuées pour expliquer les raisons physiologiques de l'état des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations.

    Il y a le cas où la bonne entente règne et où tout va bien dans le meilleur des mondes et il y a celui où ce n'est que mésententes, colères, disputes, conflits violents ou guerres sanglantes.

    Le monde de la science s'est-il penché sur les raisons physiologiques de cet état de fait ?

    Merci d'avance ...

    V

    .

    -----

  2. #2
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Bonsoir.
    Un début de réponse pour tirer le reste de la pelote : http://latribune.free.fr/site/pages/Guimond.html

  3. #3
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Bonsoir.
    Un début de réponse pour tirer le reste de la pelote : http://latribune.free.fr/site/pages/Guimond.html

    Tu me donnes là une étude psycho-sociologique qui semble faire la part belle à des théories bâties sur pas grand chose de solide. C'est plutôt descriptif qu'explicatif, ce qui n'est pas mauvais en soi, au demeurant, mais c'est un peu court.


    Aurais-tu autre chose ?


    Quelqu'un aurait-il quelque chose d'autre à proposer ?


    .

  4. #4
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    C'était juste pour débrouiller le terrain et trouver des termes qui vont permettre une recherche plus pertinente.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    -------------------

    Nous pouvons trouver en effet des termes renvoyant à des études scientifiques, mais celles-ci n'établissent pas clairement le lien qui existerait entre la physiologie et les relations entre humains.

    L'étude sur l'apprentissage des chats permet par exemple de décrire le phénomène des caractères déterminés par des cultures, mais ce n'est qu'une description de ce qu'on peut constater chez l'humain sans passer par l'observation de l'animal, notamment avec les enfants soldats.

    La théorie des jeux permet de rendre compte des comportements égoïstes ou altruistes entre individus, mais le fond de cette théorie est descriptif, là aussi. Elle n'explique pas les raisons physiologiques de l'égoïsme et de l'altruisme.

    -----------------

    En fait, le fond réel de ma question, c'est celui-ci :

    Il me semble possible d'établir une théorie des relations entre individus et entre sociétés à partir des caractéristiques physiologiques de l'humain.

    Cette théorie, que je suis en train de bâtir tout seul dans mon coin, elle me semble trop simple pour qu'elle n'ait pas déjà germé dans l'esprit de quelqu'un de plus instruit et plus intelligent que moi.

    Avant de finir de la construire, je cherche donc à savoir si je ne suis pas en train de réinventer la roue.

    ------------------

  7. #6
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Bonjour,

    qu'est-ce que vous entendez en fait par physiologie ?

    Je comprends ce terme comme la constitution physique, chimique, mécanique d'un individu.

    Entendez-vous bien la même chose ?

  8. #7
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    .


    Affirmatif ! J'entends bien la même chose ...


    .

  9. #8
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    C'est subversif, c'est pourquoi il n'y pas trop de raison, de s'étonner qu'il n'y ait pas trop d'études sur le sujet

  10. #9
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    .

    Je ne vois justement absolument rien de subversif dans ma petite théorie tout en étant absolument certain de l'objectivité de cette affirmation.

    Mais ça pourrait expliquer pourquoi il n'y a pas trop d'études sur le sujet. C'est vrai, mais ce n'est pas justifié.

    Je reste pour l'instant sur l'impression que c'est surtout parce que personne n'y a pensé. Je ne voudrais pas non plus paraître prétentieux. Il s'agit d'une curiosité toute légitime de ma part, et si une telle étude avait déjà été élaborée, je serais le premier à être heureux d'en prendre connaissance...

    .

    Je pense que je devrais l'exposer, cette petite théorie, comme ça, chacun pourra juger de sa pertinence, et m'indiquer peut-être si je ne suis pas en train de réinventer la roue.

    .

  11. #10
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Ça m'intéresse mais heureusement je ne dois pas être le seul.

  12. #11
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    .

    Alors voilà :

    .

  13. #12
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

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    ALLIANCES ET CONFLITS ENTRE HUMAINS

    --------------------

    Prémisse (hypothèse ou base de départ) :

    La science peut nous éclairer sur la dimension sociale, politique et éthique de l’existence humaine.

    Les travaux des anthropologues, psychologues, généticiens, neurobiologistes, zoologistes sont de nature scientifique.

    À moins de défendre une position religieuse ou métaphysique, tous les faits à notre disposition laissent penser que l’homme procède de l’évolution biologique au même titre que toutes les autres espèces vivantes sur Terre.

    Tous les traits humains, sans exception, possèdent une base matérielle, moléculaire, cellulaire, qui influe sur leur expression.

    Par ailleurs, les scientifiques ne prétendent pas émettre un jugement de valeur sur le contenu concret et prescriptif de la morale et de la politique.

    --------------------

    (à suivre)

    --------------------

  14. #13
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    --------------------

    ALLIANCES ET CONFLITS ENTRE HUMAINS
    (Suite)

    --------------------

    En 1969, le zoologiste et éthologiste Desmond Morris ( http://en.wikipedia.org/wiki/Desmond_Morris ) s'exprime ainsi dans son ouvrage intitulé « Le zoo humain » :


    « Il s’est passé tant de choses durant les derniers millénaires, les années citadines, les années chargées de l’homme civilisé, qu’il nous est difficile de nous faire à l’idée que cela ne représente qu’une partie infime de l’histoire humaine. »

    « Nous ne sommes pas équipés comme les termites pour devenir les membres consentants d’une vaste communauté. Nous sommes et nous serons probablement toujours, au fond, de simples animaux tribaux. »

    « L’animal humain est devenu trop grand pour ses bottes de primate. Son équipement biologique n’est pas assez fort pour s’accommoder de l’environnement non biologique qu’il a créé. »

    « Notre civilisation n’a que dix mille ans. Nous sommes fondamentalement les mêmes animaux que nos ancêtres chasseurs. »



    Il indique incidemment que le nombre d'individus constituant les réseaux sociaux de l'époque moderne est le même depuis des temps immémoriaux.

    La horde d'origine est tellement imprégnée au plus profond de l'humain que celui-ci ne peut pas s'empêcher de la reconstituer plus ou moins consciemment dans le monde où il évolue à notre époque.

    Les gens se connaissent et communiquent entre eux de façon régulière au sein de groupes dont le nombre d'individus est le même depuis des dizaines, voire des centaines de milliers d'années.

    Desmond Morris fixe ce nombre à trente personnes.


    --------------------

    (à suivre)

    --------------------

  15. #14
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message

    En 1969, le zoologiste et éthologiste Desmond Morris ( http://en.wikipedia.org/wiki/Desmond_Morris ) s'exprime ainsi dans son ouvrage intitulé « Le zoo humain » :


    « Il s’est passé tant de choses durant les derniers millénaires, les années citadines, les années chargées de l’homme civilisé, qu’il nous est difficile de nous faire à l’idée que cela ne représente qu’une partie infime de l’histoire humaine. »


    Je ne sais pas a combien de millénaires il pense mais avant un certain nombre, il n'y avait pas d'humains donc pas d'histoire humaine.

    « L’animal humain est devenu trop grand pour ses bottes de primate. Son équipement biologique n’est pas assez fort pour s’accommoder de l’environnement non biologique qu’il a créé. »
    Ça veut dire quoi ?

    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
    « Nous ne sommes pas équipés comme les termites pour devenir les membres consentants d’une vaste communauté. Nous sommes et nous serons probablement toujours, au fond, de simples animaux tribaux. »

    « L’animal humain est devenu trop grand pour ses bottes de primate. Son équipement biologique n’est pas assez fort pour s’accommoder de l’environnement non biologique qu’il a créé. »

    « Notre civilisation n’a que dix mille ans. Nous sommes fondamentalement les mêmes animaux que nos ancêtres chasseurs. »
    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message


    Il indique incidemment que le nombre d'individus constituant les réseaux sociaux de l'époque moderne est le même depuis des temps immémoriaux.

    La horde d'origine est tellement imprégnée au plus profond de l'humain que celui-ci ne peut pas s'empêcher de la reconstituer plus ou moins consciemment dans le monde où il évolue à notre époque.

    Les gens se connaissent et communiquent entre eux de façon régulière au sein de groupes dont le nombre d'individus est le même depuis des dizaines, voire des centaines de milliers d'années.

    Desmond Morris fixe ce nombre à trente personnes.


    --------------------
    Je lis bien les idées de Desmond Morris mais je ne vois pas de physiologie la dedans (mis a part la comparaison avec les animaux) ni votre théorie.

  16. #15
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Je lis bien les idées de Desmond Morris mais je ne vois pas de physiologie la dedans (mis a part la comparaison avec les animaux) ni votre théorie.

    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
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    (à suivre)

    --------------------

    (Je procède à des résumés que je place ici au fur et à mesure de leur mise au point.) (Autrement dit : patience ...)


    .

  17. #16
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    .


    Myoper, si tu permets, je ne réagirais dorénavant qu'aux remarques qui me paraîtront mériter une précision de ma part, comme je viens de le faire dans mon message précédent.

    Je souhaite vivement que cette façon de faire ait l'heur de t'agréer.

    Très cordialement,

    v

    .

  18. #17
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
    Il me semble possible d'établir une théorie des relations entre individus et entre sociétés à partir des caractéristiques physiologiques de l'humain.
    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
    (Je procède à des résumés que je place ici au fur et à mesure de leur mise au point.) (Autrement dit : patience ...)

    Je souhaite vivement que cette façon de faire ait l'heur de t'agréer.
    .
    Soit vous avez une théorie et vous l'exposez, soit vous n'en avez pas encore et vous abstenez de vous servir du forum comme brouillon : ce n'est pas un lieu pour ce genre de travail.
    Personnellement, peu me chaut mais c'est simplement par respect pour le lecteur qui vient chercher ici des réponses valides à certaines interrogations et s'attend a tomber sur des raisonnements et des argumentaires valides et donc, tout au moins, terminés et pas sur un empilement de commentaires de sources diverses et variées dont on ne peut apprécier la pertinence tant que tout n'est pas achevé.

  19. #18
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Soit vous avez une théorie et vous l'exposez, soit vous n'en avez pas encore et vous abstenez de vous servir du forum comme brouillon : ce n'est pas un lieu pour ce genre de travail.
    Personnellement, peu me chaut mais c'est simplement par respect pour le lecteur qui vient chercher ici des réponses valides à certaines interrogations et s'attend a tomber sur des raisonnements et des argumentaires valides et donc, tout au moins, terminés et pas sur un empilement de commentaires de sources diverses et variées dont on ne peut apprécier la pertinence tant que tout n'est pas achevé.
    Comme je l'ai signalé en début de message :

    J'ai une théorie.

    Je l'expose.

    Comment ?

    En plaçant ici des résumés, pas des brouillons.

    Je demande simplement à chacun d'avoir assez de patience pour en prendre connaissance au fur et à mesure qu'ils apparaissent et de l'évaluer lorsque j'en aurais fini.

    Mon but est celui d'un simple lecteur qui veut vérifier si sa théorie a ou n'a pas été formulée par un ou des scientifiques.

    Le sens de la coopération est évidemment nécessaire.

    Après tout, ce n'est qu'une toute petite théorie, qui n'a pas pour objectif d'être communiquée à l'Académie des Sciences en vue de faire obtenir le prix Nobel à celui qui la formule ici bien modestement.

    Elle ne devrait pas prendre une éternité à exposer, d'ailleurs ...

    Très cordialement,

    V

    .

  20. #19
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

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    ALLIANCES ET CONFLITS ENTRE HUMAINS

    (Suite)

    --------------------


    LA TAILLE DU CERVEAU DÉTERMINE LE NOMBRE DE GENS POUVANT SOCIALISER ET COMMUNIQUER ENTRE EUX.

    En 1993, Robin Dunbar, anthropologiste et biologiste de l'évolution, et spécialisé dans le comportement des primates ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Dunbar ), formule le nombre portant son nom, le nombre de Dunbar, qui est une mesure de la limite cognitive du nombre de personnes avec lesquelles un individu peut avoir des relations stables.

    Ce nombre est établi à 148 (souvent arrondi à 150 pour des raisons pratiques).

    Ce nombre est largement supérieur à celui formulé par Desmond Morris. Il pose simplement une limite insurpassable. Et difficile à atteindre, par ailleurs.

    Le nombre de Dunbar est le nombre maximal d’amis, parents, relations, avec lesquels une personne peut entretenir une relation stable à un moment donné de sa vie.

    Ce qui est intéressant, c'est que cette limite est fixée à par une déduction faite à partir de la taille du néocortex des primates.

    Autrement dit, à telle taille de néocortex correspond pour tel primate tel nombre maximal de relations sociales possibles.

    Pour le primate humain, ce nombre est de 148, dixit Dunbar.

    Référence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_Dunbar

    --------------------

    (à suivre)

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  21. #20
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

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    ALLIANCES ET CONFLITS ENTRE HUMAINS

    (Suite)

    --------------------


    LA TAILLE DU CERVEAU DÉTERMINE LE NOMBRE D'AMIS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX D'INTERNET.


    Au début des années 1990, Robin Dunbar découvre que la taille du néocortex impose à l'homme une limite d'environ 150 individus avec lesquels il peut nouer des liens sociaux au même moment. Une étude américaine et italienne montre que cette limite existe sur Twitter (et probablement sur tous les autres réseaux sociaux d'Internet).





    S'ils permettent d'entrer en contact plus facilement avec des individus que l'on ne connaît pas, ou qui sont géographiquement éloignés, les services comme Twitter n'augmentent pas pour autant le nombre d'hommes et de femmes avec lesquels il est possible d'entretenir des relations régulières.

    Les réseaux sociaux ne permettent pas de surmonter les limites du cerveau humain. C'est en tout cas la conclusion d'une étude menée par Bruno Gonçalves, Nicola Perra et Alessandro Vespignani.

    Ces chercheurs se sont intéressés aux travaux de l'anthropologiste britannique Robin Dunbar, qui avait découvert en 1992 que les primates ont un nombre limité d'individus dans leur groupe sociaux et que ce nombre est une fonction de la taille du néocortex. Extrapolant cette trouvaille à l'homme, Dunbar avait conclu qu'un être humain peut entretenir une relation stable avec environ 150 personnes au maximum. Ce qui a donné le fameux « nombre de Dunbar ».

    « Au-dessus de ce nombre, la confiance mutuelle et la communication ne suffisent plus à assurer le fonctionnement du groupe. Il faut ensuite passer à une hiérarchie plus importante, avec une structure et des règles importantes. On le voit par exemple à l'échelle d'un pays et de son gouvernement. » ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_Dunbar ).

    Ce nombre se vérifie tout au long de l'histoire de l'humanité, dans les domaine les plus divers, comme avec la taille des villages de fermiers néolithiques, des unités militaires de l'armée romaine ou des carnets d'adresse du XXe siècle.

    C'est une constante de l'organisation sociale.

    Mais les réseaux sociaux d'Internet permettent-ils de dépasser ce nombre, grâce à l'assistance informatisée apportée au groupe ? Pour le savoir, Gonçalves et ses confrères ont étudié les liens noués entre 3 millions d'utilisateurs de Twitter pendant 4 ans, avec un volume total de 380 millions de « tweets ». Puisque le nombre de « followers » (personnes qui nous suivent) et de « following » (personnes que l'on suit) n'est pas déterminant, le travail s'est concentré sur l'extraction de 25 millions de conversations entre individus.

    Lorsque les internautes commencent à « tweeter », le nombre de contacts avec lesquels ils discutent régulièrement augmente. Jusqu'à un point de saturation au delà duquel au contraire, le nombre d'échanges se resserre autour d'un nombre limité de contacts privilégiés. Or ce point de saturation se situe entre 100 et 200 « amis », c'est-à-dire autour du nombre de Dunbar.

    Ainsi le volume de messages envoyés vers un contact augmente avec le nombre des contacts établi jusqu'au point de saturation, puis l'utilisateur commence à négliger certains des contacts au profit de certains (graphique A). Par ailleurs, le nombre de réponses à des contacts qui envoient des messages sature autour de 250 personnes (graphique B).

    « Les réseaux sociaux n'ont pas changé les aptitudes sociales humaines.

    Même dans le monde en ligne les contraintes cognitives et biologiques opèrent comme l'avait prédit la théorie de Dunbar »

    C'est ce que conclut l'étude.

    -----------------------

    Bruno Gonçalves
    Complex Systems Group
    Indiana University
    919 E 10th St
    Bloomington, IN 47406
    Office Phone: (812) 855-9958
    E-mail: bgoncalv@indiana.edu
    http://www.bgoncalves.com/


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    (à suivre)

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  22. #21
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
    Comme je l'ai signalé en début de message :

    J'ai une théorie.

    Je l'expose.

    Comment ?

    En plaçant ici des résumés, pas des brouillons.
    Ce sont des résumés de travaux d'autres auteurs : on attend les vôtres.

    Et pour exposer une théorie, il suffit de l'exposer : un seul et unique message suffit, ensuite vous pourrez développer les fondements en fonction des avis et des demandes sinon, vous pouvez dans ce fil nous placer toutes les sciences et leur histoire tels que vous les avez compris mais ce n'est, encore une fois, pas le but de ce forum.


    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
    -

    En 1969, le zoologiste et éthologiste Desmond Morris ...
    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
    -

    En 1993, Robin Dunbar, ...
    D'ailleurs, rien ne dit ici que ces résumés d'autres auteurs soient valides et soient toujours valables : ils n'ont donc strictement aucun interet, on ne va pas vérifier pour vous faire plaisir.


    Et puisque vous avez du mal a comprendre mon argumentation précédente, peut être que les mots suivants seront plus clairs :
    Citation Envoyé par Charte Voir le message

    6. Ayez une démarche scientifique. Ce forum n'est pas un lieu de discussion sur de soi-disant phénomènes paranormaux ou "sciences" parallèles. Toutes idées ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions. Étant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées. D'autre part la seule vocation de Futura-Sciences étant la vulgarisation scientifique de bon niveau ce n'est pas le lieu pour des questionnements ou remises en cause de théories admises dont seuls des spécialistes ont les compétences pour débattre, ni pour l'exposé de théories strictement personnelles. Une telle démarche aurait sa place uniquement dans un séminaire ou un congrès scientifique.

  23. #22
    invite51d17075
    Animateur Mathématiques

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    est-ce qu'une réponse purement quantitative ( 150) suffit à répondre à la question. ?
    je n'ai rien lu dans ce fil qui soit qualitatif et ( à mon sens ) plus interessant !
    je pense par exemple aux travaux de Laborit, ou tout ce qu'on a pu aprendre sur l'organisation des populations de rats par exemple...

  24. #23
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    .

    Extrait de la charte :

    6. Ayez une démarche scientifique. Ce forum n'est pas un lieu de discussion sur de soi-disant phénomènes paranormaux ou "sciences" parallèles. Toutes idées ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions. Étant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées. D'autre part la seule vocation de Futura-Sciences étant la vulgarisation scientifique de bon niveau ce n'est pas le lieu pour des questionnements ou remises en cause de théories admises dont seuls des spécialistes ont les compétences pour débattre, ni pour l'exposé de théories strictement personnelles. Une telle démarche aurait sa place uniquement dans un séminaire ou un congrès scientifique.

    .

    J'avoue bien humblement qu'avec le passage mis en évidence en rouge, je me sens bien coincé ...

    Mais mon objectif PREMIER, ce n'est pas d'exposer une théorie personnelle, même si ça en a tout l'air.

    L'objectif véritable, c'est d'essayer de savoir si cette théorie a déjà été ou non formulée par d'autres.

    Les résumés précédents constituent simplement les briques de construction, les éléments constitutifs de la théorie.

    Je demande simplement un peu de compréhension, de patience et de tolérance...

    Très cordialement,

    V

    .

  25. #24
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    est-ce qu'une réponse purement quantitative ( 150) suffit à répondre à la question. ?
    je n'ai rien lu dans ce fil qui soit qualitatif et ( à mon sens ) plus interessant !
    je pense par exemple aux travaux de Laborit, ou tout ce qu'on a pu aprendre sur l'organisation des populations de rats par exemple...
    Je pense en effet que les phénomènes d'inhibition culturelle mis en lumière par Laborit pourraient entrer en ligne de compte dans l'acquisition des langues, des idéologies, des convenances, des dogmes, dont je tenterai de parler un peu plus tard, et qui sont au cœur du sujet.

    Mais Laborit traite surtout du cas particulier du dérèglement fonctionnel de l'humain lorsqu'aucune possibilité ne s'offre à lui pour agir par le combat ou la fuite. Comme dans ses expériences sur les rats.

    L'humain dont je tente de parler ici, ce n'est pas seulement celui dont le flux de catécholamines a été déréglé à cause d'une impossibilité d'agir.

    C'est celui de n'importe quel humain sur terre. Ça paraît bien ambitieux, mais ça ne l'est pas ...

    .

  26. #25
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    --------------------

    ALLIANCES ET CONFLITS ENTRE HUMAINS

    (Suite)

    --------------------

    Le graphique suivant est extrait d'une étude sur les groupes d'employés travaillant dans les sociétés.

    Il donne le détail du taux de satisfaction des membres de ces groupes en fonction du nombre des membres formant ces groupes.

    Cette étude a été menée par Christophen Allen, conseiller en gestion d'entreprise.







    Ce que dit en gros l'étude, c'est que le taux de satisfaction des gens est le plus élevé dans les groupes de 7 personnes et dans ceux de 60 personnes.

    Ce qu'elle dit aussi, c'est que dans les groupes de plus de 150 personnes, les relations deviennent ingérables, et que dans les entreprises en expansion dont le nombre d'employés dépasse 150, la direction de l'entreprise est obligée de scinder le groupe d'employés pour en former de plus petits dans lesquels les relations pourront être gérées entre les employés, sinon le marasme est assuré.

    La validité du nombre de Dunbar est ainsi confirmée.



    Christophen Allen
    Alacrity Management
    1563 Solano Ave Ste 353
    Berkeley CA 94707-2116
    Phone: 510/373-3216 (work)
    Email: ChristopherA@LifeWithAlacrity. com (work)


    --------------------

    (à suivre)

    ----------------------

  27. #26
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    --------------------

    ALLIANCES ET CONFLITS ENTRE HUMAINS
    (suite)

    --------------------


    Lorsqu'une espèce de passereau se divise en deux groupes distincts qui s'isolent l'un de l'autre pendant un certain temps dans des environnements différents, chacun des groupes se différencie de l'autre par une modification du bec adaptée à son environnement. La leçon est donnée par Charles Darwin observant les oiseaux de deux îles de l'archipel des Galapagos.

    Le concept d'île est créé à parti de là par Richard Dawkins, qui s'en sert pour marquer l'éloignement géographique des espèces se différenciant par sélection naturelle.

    L'Afrique, l'Asie et l'Europe peuvent être ainsi considérées comme des îles du point de vue de la différenciation de certains caractères physiques de l'humain (couleur de la peau, bourrelets oculaires).

    Si nous partons du principe que des îles se forment aussi sur le terrain culturel, alors nous pouvons expliquer la différenciation entre certains caractères culturels, comme avec la langue maternelle.

    En effet, de même que le patrimoine génétique est construit à l'identique entre les humains, dont certains caractères physique peuvent se différencier par isolement entre groupes, le patrimoine inné des possibilités langagières, qui est construit à l'identique entre les humains, comme nous l'enseigne le linguiste Noam Shomsky, laisse émerger une différenciation de l'expression qui conduit à la différence entre les langues, sur le modèle des lois de la différenciation par sélection naturelle.

    Le concept de mémétique créé par Richard Dawkins donne une explication supplémentaire à la réplication des unités langagières au sein des îles culturelles éloignées les unes des autres.

    Il n'est pas facile de se comprendre lorsqu'on parle des langues différentes. C'est quand même possible, comme nous l'enseigne l'histoire du commerce international (stratégie gagnant-gagnant).

    Le processus est tout autre avec la différenciation des idéologies. Cette différenciation est telle que les humains sont parfois dans l'incapacité totale de se comprendre et même de se reconnaître en tant qu'individus de la même espèce. L'histoire de la confrontation des peuples montre le pouvoir dévastateur de l'humain (stratégie gagnant-perdant).

    --------------------

    (à suivre)

    --------------------

  28. #27
    invite15b1b1e1

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    --------------------

    ALLIANCES ET CONFLITS ENTRE HUMAINS
    (suite)

    --------------------


    Les relations entre humains ont lieu au sein de groupes dont la taille est limitée par des caractéristiques physiques, génétiques, physiologiques.

    Le nombre d'individus formant ces groupes varie d'un groupe à l'autre et varie également dans le temps, mais les caractéristiques qualitatives de ces groupes varient également en fonction du type de communication en jeu au sein des groupes.

    Il existe deux types de communication :

    Les communications bidirectionnelles.

    Les communication unidirectionnelles.

    Schématiquement :

    Les communications bidirectionnelles s'effectuent entre deux individus qui se connaissent, parlent et s'écoutent. (Cas A.)

    Les communications unidirectionnelles s'effectuent entre individus dont le premier ne connaît pas le second mais dont le second connaît le premier et ne s'adresse pas à lui, mais l'écoute. (Cas B-1.)

    Elles ont également lieu entre deux individus qui se connaissent, mais dont le premier parle sans écouter le second et dont le second ne s'adresse pas à lui, mais l'écoute. (Cas B-2.)

    La notion de groupe humain ne doit pas se comprendre du point de vue d'une statique, mais de celui d'une dynamique dans laquelle entre en jeu de nombreuses variables, comme les décès, les déménagements, qui peuvent se constater directement, mais aussi comme les types de communication, qui peuvent émerger, perdurer ou s'annihiler en fonction d'autres variables.

    Exemples illustratifs :

    Lorsqu'un individu dialogue avec son frère ou sa sœur, la communication est de type bidirectionnelle. De même lorsqu'il discute avec un associé, un collègue de travail, un coreligionnaire, etc. (Cas A.)

    Lorsqu'un individu ou un chef d'État s'adresse par l'intermédiaire de la télévision à des électeurs ou à des administrés, la communication est de type unidirectionnelle. De même le Général d'armée qui harangue ses soldats avant la bataille ou le patron de multinationale qui s'adresse à ses représentants de commerce pour leur faire part de la politique décidée par la Direction en matière de mise en marché. (Cas B-1.)

    Lorsqu'un gardien de prison s'adresse à un prisonnier, la communication est unidirectionnelle. De même lorsqu'un adjudant donne ses ordres à un des caporaux de son peloton de combat ou un contre-maître d'usine donne ses directives à un des ouvriers de son unité de production. (Cas B-2.)

    La dynamique des groupes apparaît dès qu'on s'intéresse au devenir et à l'histoire de l'humain.

    Mais elle laisse transparaître le fond conscient ou inconscient de la horde d'origine, de la tribu de la nuit des temps, par l'intermédiaire du nombre d'individus communiquant de manière stabilisée (relativement stabilisée), qui n'est jamais supérieur à celui définit par les scientifiques.

    Le concept de communication unidirectionnel permet de mettre en lumière une illusion qui a sa place ici.

    Quiconque pense au chef d'État ou à une vedette de la chanson ou du cinéma connaît ce chef, cette vedette, qui fait automatiquement partie de sa tribu, de sa horde d'origine, car une communication est établie avec ce personnage. Le caractère unidirectionnel de la communication lui importe peu. Il en parle comme s'il s'agissait d'un membre de son groupe, voire de sa famille. Mais ce chef d'État ou cette vedette ne connaît pas chacun des millions d'individus qui le ou la connaissent ! Le chef d'État ne connaît en réalité de manière stabilisée que les ministres de son gouvernement, ses alliés politiques les plus proches, ses conseillers en communication, qui, mis ensemble, ne forment jamais pour lui comme pour n'importe qui un groupe de plus de 150 personnes. Pareil pour la vedette de n'importe quel spectacle ou de n'importe quel sport. Pareil pour le PDG de toutes les multinationales. Pareil pour n'importe qui.

    Ce qu'il convient de retenir, c'est que la constante du nombre maximal d'individus formant les groupes d'humains se métamorphose avec la communication unidirectionnelle en une illusion d'appartenance à des méta-groupes de dimensions littéralement gigantesques.

    Les symboles prennent la relève des personnes.

    Un drapeau, un hymne, un livre, tout est bon pour créer l'illusion d'une appartenance à un pays, une nation, une religion.

    Le processus jouit d'une efficacité redoutable, car c'est à partir des méta-groupes, c'est-à-dire des supertribus, que se forment les grandes langues, les grandes idéologies, les grandes politiques, qui évoluent selon une cybernétique mettant en réalité en jeu tous les mécanismes régissant le fonctionnement des hordes et des tribus de la nuit des temps dans des alliances et des affrontements réglés en fonction de rapports de ruse et de force pour déboucher sur les principes indiqués par les sociologues décrivant les mécanismes régissant les relations entre humains (théorie des jeux et de l'altruisme vs l'égoïsme, théorie de l'affrontement face à la rareté des ressources, etc).

    --------------------

    « Nous ne sommes pas équipés comme les termites pour devenir les membres consentants d’une vaste communauté. Nous sommes et nous serons probablement toujours, au fond, de simples animaux tribaux. » Desmond Morris

    « Le vieux besoin biologique que ressent l’espèce humaine : avoir une identité tribale distincte, est une force puissante, qu’on ne saurait dompter. À peine une fissure au sein de la supertribu est-elle comblée qu’une autre se fait jour. Des gens pleins de bonnes intentions parlent à qui veut les entendre d’ ''espoir d’une société globale''. Ils discernent clairement la possibilité technique d’un pareil développement, compte tenu des merveilles des communications modernes, mais ils s’obstinent à en négliger les difficultés d’ordre biologique. » Desmond Morris

    --------------------

    (à suivre)

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  29. #28
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Stop au flood. Ce n'est pas une discussion, c'est un monologue sans aucun propos personnel : juste la transcription d'autres écrits.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  30. #29
    Zozo_MP

    Re : Physiologie des relations entre les individus, les collectivités, les peuples et les nations

    Bonjour

    Vous devriez créer votre propre site plutôt que d'écrire sur un forum de longs textes qui de plus sont hors sujet par rapport à l'objet du forum et qui sur le fond ne méritent pas discussion.

    Nous vous avions demandé d'arrêter ce genre de production, mais vous ne tenez pas à l'évidence compte des demandes et recommandations de la modération, ce qui nous amène naturellement à fermer la discussion.

    Cordialement
    Pour la modération
    Faim dans le monde. Ne laissez de contributeur "sur leur faim", informez nous

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