Addictions pourquoi est-si facile de penser alors qu'on ne peut agir ...
Bonjour à tous, les addictions sont nombreuses mais je ne m'intéresse qu'aux plus répandues : alcool et tabac !
Pourquoi est-ce si facile de dire/voir que l'on peut arrêter et en même temps repousser cette date ? Cette impression est-elle due aux produits ? A sa légalité ?
Bonjour
Sur le tabac, j'avais lu (ou plus exactement je crois avoir lu) qu'une étude avait montré qu'en France la consommation de tabac chez les adolescents avait progressé suite aux lancements des diverses campagnes antitabac (fin des années 90, débuts du millénaire).
Je n'ai jamais retrouvé l'article (qui, je crois, était proposé par le site de "Pour la science" ?) et me demande très sérieusement si je ne l'ai pas rêvé: si d'aucun en avait eu vent, ou connaissait quelqu'étude sur la question, je lui saurai gré de m'aider à me libérer d'un doute ou d'une éventuelle illusion.
Astromoteur: tous les individus n'envisagent pas nécessairement de mettre un terme à leur addiction. De plus, il n'est pas certain que la seule "volonté" soit suffisante (peut-être qu'en croyant à la toute puissance de la volonté nous sommes encore prisonniers d'un vieil a priori stoïcien ?).
salut !Je ne sais pas si j'aide à la réponse en disant qu'elle est comprise dans la question (c'est si facile parce que c'est le propre des addictions).Envoyé par astromoteur
EDit : tout à fait d'accord avec la remarque précédente sur la "volonté" ; à priori, il n'y a pas de corrélation retrouvé entre les gens volontaires (parfois désignés par "fort") ou désigné et reconnus comme tels et l’arrêt des addictions.
Bonjour Karlp, Je ne peux hélas pas t'aider dans ta recherche, mais je réponds à ce passage car il s'adresse à moi !
Effectivement mais ces addictions (tabac et alcool) sont nocives à moyen terme, c'est pour cela que je les ai choisi !
Donc à moins que les individus ne luttent pas pour leurs survies je pense qu'il arrive tôt ou tard une prise de conscience de l'arrêt ne serait-ce que par la pression de l'extérieur !
Je voudrais juste savoir si c'est le fait d'y penser qui le concrétise ou si c'est mon imagination !
De manière générale, il est facile de se dire "Je suis capable de + infinitif." Entre se dire "Je peux + infinitif." et "Je veux + infinitif.", il y a une différence. Pris à la lettre, la proposition "Quand on veut, on peut." n'est pas toujours vraie, pas plus que sa réciproque. En plus, il est aussi facile de se dire "Je suis capable de ne pas arrêter la cigarette."
Il est aussi plus rassurant de se dire "Je suis capable." que "Je ne suis pas capable." (contrôle de soi).
Je ne pense pas qu'il s'agisse, dans le cas d'addictions, de "repousser la date" (repousser l'arrêt définitif) comme dans le cas de procrastination (repousser le moment d'une action ou de son commencement).
Quant aux addictions, ça dépend au moins du type de drogue et du type/stade d'addiction. Cette dernière question aurait plus sa place dans la section Médecine.
Pour ce qui est du marketing social, on peut au moins différencier :
- les campagnes qui visent à encourager un comportement de celles qui visent à prévenir un comportement,
- les campagnes selon le public cible (large ou précis), une des difficultés est qu'une campagne publique (affiches) ne peut être adapté à toutes les personnes, sans compter l'impact possible sur les personnes qui ne sont pas visées,
- les campagnes qui visent un comportement collectif (par des décisions prises en groupe) de celles qui visent un comportement individuel (par des décisions prises en solo).
Ce pdf, sur la mesure de l'impact des campagnes de prévention peut t'intéresser.
Mais ces campagnes (par exemple "Ne commencez pas de fumer.") ne sont pas adaptées aux personnes étant déjà dépendantes (de la cigarette, par exemple).
Souvent, dans la démarche pour arrêter une drogue douce, la recherche des sources de motivation (entre autres) entre en jeu : quelles sont les choses qui me motivent à fumer ? ne puis-je pas trouver d'autres moyens d'épanouir ces motivations ? et si je cherchais d'autres sources de motivations ? Y penser ne suffit pas. Observer et identifier les liens entre la fumette et les autres activités quotidiennes est aussi utile, tout autant que décider. L'accompagnement de l'entourage peut aussi jouer son rôle (entre "Tiens, pourquoi arrêtes-tu de fumer ?" et "Tu as bien fait d'arrêter de fumer."), tout comme la disponibilité (avoir des cigarettes chez soi ou ne pas en avoir, ne pas en acheter).
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
de toute façon quand il y a une dépendance qui s'est transformé en un besoin pour le corps et le cerveau il faut avoir un mental fort pour y arriver ...
et comme ils font en sorte que cela en soit le cas pour les rendre dépendants
ne pas tout mélanger.
certaines substance induisent une flambée d'endorphines ou autre , ce qui se traduit après par une "descente".
qui est le mieux compensée par une reprise;
mais le cas du tabac est interessant.
il ajoute effectivement des substances "addictives" type amoniaque.
d'ailleurs la différence entre la coke et le crack , c'est juste l'amoniaque...
Oui, effectivement l'ammoniaque sert à faire passer plus vite la nicotine dans le sang !
Re à tous.Le problème, c'est qu'on ne sait toujours pas ce qu'est un "mental fort" (au moins dans ce cas et qui permettrait ici de rompre la spirale de la dépendance pharmacologique).
le problème aussi est que les éléments de réponse vont être fortement hors charte
oui risque de hors charte, ou de recis d'histoires personnelles.
Comme on dit , toute vérité n'est pas bonne à dire aussi donc autant pas creuser plus loin
Le problème étant que les vérités ne sont pas scientifiques (par définition) et elles risqueraient de ne pas être "vraies", à défaut d'être valides mais tous travaux scientifiquement menés seront les bienvenues.
