"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
merci Marie-Hélène de cette précision.
Pour les tests à l’embauche, je ne suis pas du tout certain que cela soit aussi fréquent que cela.
Ça coute cher de passer par un cabinet spécialisé, et beaucoup n’y voit pas l’intérêt ( à juste titre )
Je n’en ai passé qu’un ( mais plus global ) à l’occasion d’une promotion éventuelle importante.
Et effectivement, tout y est passé :
QI, Graphologie, test de l’arbre, de Roschach, inventer une histoire à partir de quatre images très différentes et volontairement multi interprétables, questionnaire de 300 questions parfois totalement incongrues ou faussement redondantes…..
J’ai pu en consulter les conclusions résumées des années après. Assez bref.
Mon intuition est que la partie QI n’était qu’un élément de l’ensemble.
Que cette batterie de test avait simplement un double but :
-suspecter un trouble éventuel psychologique
-rassurer l’échelon N+2 ( couverture parapluie ) pour justifier à postériori son choix, en cas de pépin.
Je précise aussi qu’il hésitait entre 2 personnes ( sachant que l’autre était mon supérieur de l’époque ) et que ce cas de figure ( inversion de hiérarchie ) fout un peu la trouille aux actionnaires.
J'entends par "autres", celui qui passe le test et si les tests peuvent servir à des fins statistiques, ils sont normalement anonymisée. Je vois mal un psychologue, qui fait passer les tests reconnus et adaptés individuellement aux gens qui viennent le passer (et non pas une association qui peut faire passer ce qu'elle veut comme questions, tests, concours, etc. qu'elle appelle comme elle veut et faire ce qu'elle veut des résultats après l'avoir fait accepter à ses adhérents) classer sa patientèle puis donner les résultats ou les classements à ses patients.Au contraire. Enfin si par "autres" on entend population. C'est la définition même des tests, de classer les individus les uns par rapport aux autres. Certaines associations (comme Mensa), ne donnent pas un chiffre à l'issus des tests, mais uniquement une position (vous êtes dans le top X.XX% de la population).il ne peut et n'y a jamais de classement et jamais un psychologue ne donnera une "position" par rapport aux autres puisqu'elle ne signifie rien de particulier.
D'une manière générale, les tests ont pour but de donner une évaluation et pas forcément un classement mais le test de QI donne directement le "classement" dans l'évaluation (par rapport à une norme et non pas par rapport à ceux qui ont choisi de passer un test ce jour la) et il n'y aurait aucune utilité à faire un classement par rapport à une population non standardisée qui viendrait passer le test à tel ou tel moment, d'autant plus que ceux-ci ne sont pas identiques.
Et tu le précises bien, ce test sert en général à aider à étayer un diagnostic d'échec scolaire ou autres et donc n'a pas vocation à être "classé" autrement que par le résultat du test, même s'il peut être détourné et comme rappelé au message 149, même associé à d'autres pratiques sans fondement scientifiques, comme la graphologie ou l'astrologie pour départager des candidats à un poste quelconque mais on est plus dans des tests d'aptitudes par rapport à ce test que tout le monde passe de façon identique plutôt que des tests de QI qui son adaptés au niveau et à la compréhension de ceux qui le passent.
Du peu d'entretient d'embauche en cabinet que j'ai passé, je peux juste vous affirmer que dans mon cas, c'était juste pathétique...
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Pathétique comment ? c’est intéressant.
Je corrige mon post précédent , pas de graphologie ( on m’a juste dit que je faisais un peu trop de fautes d’orthographe mais ce ne fut pas rédhibitoire )
J’y ajoute quand même un entretien « libre »
Bonjour,
avec vos discussions sur ces cerveaux si intelligents (et malheureusement si souffrants que je viens d'apprendre, ), je me pose la question de la perception de cette compréhension immédiate que les hauts potentiels ont.
je vois (comprends) un gros bloc de problèmes liés à une compréhension subtile, complète de l'étudiant du Collège ou du Lycée : il s'ennuie surtout les garçons (apparemment) je dirais (mais je n'ai pas connu la mixité, mais j'ai connu des filles HQI), mais rien à faire je n'arrive pas à comprendre (accéder à ) la notion de HQI, THP, Génie, ou autres appellations et leurs relations aux choses du corps. Je suppute une relation très complexe, déséquilibrée mais peut-être pas (enfin cette amie dont je vous ai parlé, du Lycée, avait des particularités physiologiques) ???
D'autre part, je perçois chez elles une capacité intrinsèque de manipulation (une capacité intrinsèque liée à une capacité analytique et cognitive)mais pas forcément liée à une sociopathie, ou alors de négation (rechercher l'opposé de ce que l'on est). Quant à réussir: désolée mais je crois qu'il faut des petits cerveaux, équilibrés, régulés, bien établis, pour leur permettre d'évoluer vers leurs plus grandes capacités. Souvent Maman, Parfois Papa, Parfois extérieur (Amis, amies, professeurs) ou une espèce de mixte en fonction du degré de troubles associés, les amèneront à accomplir ce qu'ils ont ou sont. Peut-être ? pas du tout ?
Bonjour!
Bon j'avoue ne pas avoir lu entièrement les 11 pages de discussions, mais je pense que je peux donner quelques informations intéressantes.
Je suis psychologue scolaire, donc les tests de QI font partie de mon quotidien...
Première chose à savoir : seuls deux tests de QI sont validés scientifiquement et reconnus mondialement par les psychologues et médecins: le WISC IV (ou WAIS IV pour les plus de 16 ans) et le K-ABC. Les deux coûtent extrêmement cher car il a fallu beaucoup de temps et d'investissement pour le faire passer à plusieurs milliers de personnes qui forment l'échantillon de base auquel on compare les résultats obtenus par nos patients. Seul un psychologue diplômé ou bien un médecin psychiatre peut le faire passer. Il faut maîtriser la passation, qui est très stricte, l'analyse et l'interprétation des résultats.
Deuxièmement, le test de QI ne vaut rien tout seul. Un bon psychologue donne une grande importance à la personne en elle-même, son caractère, ses envies, son environnement, son état émotionnel. Nous savons qu'il faut relativiser les notes, il y a plein de choses qui rentrent en compte (mauvaise humeur, nuit blanche, envie de pipi, bruits extérieurs, etc). De plus, il y a effectivement un risque d'apprentissage. C'est pourquoi il faut normalement attendre au moins 2 ans entre deux tests, même si ça n'est pas toujours possible. Dans tous les cas, le premier test est celui qui se rapproche le plus de la réalité.
Dernièrement, un test de QI dure minimum 2 heures, sans compter l'entretien préalable avec l'enfant, les parents. Parfois il faut le faire en plusieurs fois si les conditions ne sont pas bonnes. Il faut compter aussi le temps de dépouillement et d'analyse des données. Puis le temps de rédaction du bilan, celui pour contacter les partenaires (instit, médecin, orthophoniste, etc.) et enfin le temps pour faire un retour à l'enfant et aux parents. Concrètement ça fait presque 2 jours par enfant. Ce qui explique pourquoi ce genre de chose n'est pas systématique, on a déjà bien du mal à se sortir des demandes urgentes! En plus, pour un enfant comme pour un adulte, c'est assez lourd comme bilan, le test n'est pas facile, il met en difficultés et confronte à ses limites. Pas très agréable... Donc, de mon point de vue il vaut mieux éviter si ce n'est pas nécessaire... (mais je rentre là dans un autre débat)
Bref, on ne peut donc pas avoir des statistiques scientifiquement fiables sur le QI et la réussite en France parce que ce serait coûteux en temps et en énergie (et en argent aussi, évidemment). D'autres pays en ont, mais ils sont plus souples sur la définition de QI, et utilisent des tests plus courts, qui donnent peut-être une bonne estimation mais ne sont pas reconnus chez nous...
Voilà, j'espère que ces informations pourront vous aider (et qu'elles n'ont pas déjà été données dans les 9 pages précédentes...)
Maintenant, je retourne aux trois enfants dont je dois rédiger le bilan...!
ps : je peux proposer une question? En fait quelle "réussite" veut-on mesurer en fonction du QI? scolaire, professionnelle, personnelle? ça change la donne...
merci Claumasi pour ces informations précises.
Si "dans tous les cas" le premier test est celui qui se rapproche le plus de la réalité, il n'y a donc aucun intérêt à le faire passer une deuxième (ou seconde) fois. A moins que le premier test ne soit pas "dans tous les cas" celui qui se rapproche le plus de la réalité (pour mesurer le potentiel d'apprentissage en contrôlant les différences culturelles qui désavantages certains sujets ou les effets paralysants du stress sur les plus anxieux...)Bonjour!
Bon j'avoue ne pas avoir lu entièrement les 11 pages de discussions, mais je pense que je peux donner quelques informations intéressantes.
Je suis psychologue scolaire, donc les tests de QI font partie de mon quotidien...
Première chose à savoir : seuls deux tests de QI sont validés scientifiquement et reconnus mondialement par les psychologues et médecins: le WISC IV (ou WAIS IV pour les plus de 16 ans) et le K-ABC. Les deux coûtent extrêmement cher car il a fallu beaucoup de temps et d'investissement pour le faire passer à plusieurs milliers de personnes qui forment l'échantillon de base auquel on compare les résultats obtenus par nos patients. Seul un psychologue diplômé ou bien un médecin psychiatre peut le faire passer. Il faut maîtriser la passation, qui est très stricte, l'analyse et l'interprétation des résultats.
Deuxièmement, le test de QI ne vaut rien tout seul. Un bon psychologue donne une grande importance à la personne en elle-même, son caractère, ses envies, son environnement, son état émotionnel. Nous savons qu'il faut relativiser les notes, il y a plein de choses qui rentrent en compte (mauvaise humeur, nuit blanche, envie de pipi, bruits extérieurs, etc). De plus, il y a effectivement un risque d'apprentissage. C'est pourquoi il faut normalement attendre au moins 2 ans entre deux tests, même si ça n'est pas toujours possible. Dans tous les cas, le premier test est celui qui se rapproche le plus de la réalité.
Dernièrement, un test de QI dure minimum 2 heures, sans compter l'entretien préalable avec l'enfant, les parents. Parfois il faut le faire en plusieurs fois si les conditions ne sont pas bonnes. Il faut compter aussi le temps de dépouillement et d'analyse des données. Puis le temps de rédaction du bilan, celui pour contacter les partenaires (instit, médecin, orthophoniste, etc.) et enfin le temps pour faire un retour à l'enfant et aux parents. Concrètement ça fait presque 2 jours par enfant. Ce qui explique pourquoi ce genre de chose n'est pas systématique, on a déjà bien du mal à se sortir des demandes urgentes! En plus, pour un enfant comme pour un adulte, c'est assez lourd comme bilan, le test n'est pas facile, il met en difficultés et confronte à ses limites. Pas très agréable... Donc, de mon point de vue il vaut mieux éviter si ce n'est pas nécessaire... (mais je rentre là dans un autre débat)
Bref, on ne peut donc pas avoir des statistiques scientifiquement fiables sur le QI et la réussite en France parce que ce serait coûteux en temps et en énergie (et en argent aussi, évidemment). D'autres pays en ont, mais ils sont plus souples sur la définition de QI, et utilisent des tests plus courts, qui donnent peut-être une bonne estimation mais ne sont pas reconnus chez nous...
Voilà, j'espère que ces informations pourront vous aider (et qu'elles n'ont pas déjà été données dans les 9 pages précédentes...)
Maintenant, je retourne aux trois enfants dont je dois rédiger le bilan...!
ps : je peux proposer une question? En fait quelle "réussite" veut-on mesurer en fonction du QI? scolaire, professionnelle, personnelle? ça change la donne...
Mais effectivement aprés une première passation, les effets de l'apprentissage doivent évidemment être pris en compte.
Si si ; quand on se trouve dans un cadre d'évaluation du retard mental lors d'un premier bilan pour pathologie organique ( nombreuses sont celles, surtout génétiques, qui associent des DI au tableau syndromique) et qu'on revoit le sujet après quelques mois de traitement, pour évaluer l'amélioration. Ca fait partie du bilan systématique en pathologie infantile métabolique.
C'est en fait un des intérêts principaux du test de QI.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Si, car il peut y avoir eu évolution de l'état, de la personnalité, d'une pathologie, de l'environnement, etc. ; c'est un instrument de diagnostic donc possiblement réutilisable en fonction de ce que le clinicien va observer et des actions (thérapeutiques ou de prise en charge) que cette évolution pourrait devoir entrainer.Si "dans tous les cas" le premier test est celui qui se rapproche le plus de la réalité, il n'y a donc aucun intérêt à le faire passer une deuxième (ou seconde) fois. A moins que le premier test ne soit pas "dans tous les cas" celui qui se rapproche le plus de la réalité (pour mesurer le potentiel d'apprentissage en contrôlant les différences culturelles qui désavantages certains sujets ou les effets paralysants du stress sur les plus anxieux...)
Edit: encore raté e message précédent ; faut que je me fasse tester, moi...
Je suis entièrement d'accord avec vous, mais il y a les raisons évoquées par mh34 et Myoper, et une autre raison, beaucoup moins glorieuse: l'administration (MDPH en l'occurrence)! Qui exige souvent des tests de moins d'un an. Ce qui oblige parfois à repasser le même test bien en-dessous du délai de 2 ans min recommandé...Si "dans tous les cas" le premier test est celui qui se rapproche le plus de la réalité, il n'y a donc aucun intérêt à le faire passer une deuxième (ou seconde) fois. A moins que le premier test ne soit pas "dans tous les cas" celui qui se rapproche le plus de la réalité (pour mesurer le potentiel d'apprentissage en contrôlant les différences culturelles qui désavantages certains sujets ou les effets paralysants du stress sur les plus anxieux...)
Je n'ai peut-être pas été assez clair, mais je remettais en question l'idée émise par Claumasi selon laquelle le premier test était dans tous les cas le plus proche de la réalité, notamment en cas de troubles transitoires.Si, car il peut y avoir eu évolution de l'état, de la personnalité, d'une pathologie, de l'environnement, etc. ; c'est un instrument de diagnostic donc possiblement réutilisable en fonction de ce que le clinicien va observer et des actions (thérapeutiques ou de prise en charge) que cette évolution pourrait devoir entrainer.
Edit: encore raté e message précédent ; faut que je me fasse tester, moi...
Oui parce que la réalité prend aussi en compte ces troubles transitoires.
BonjourJe suis entièrement d'accord avec vous, mais il y a les raisons évoquées par mh34 et Myoper, et une autre raison, beaucoup moins glorieuse: l'administration (MDPH en l'occurrence)! Qui exige souvent des tests de moins d'un an. Ce qui oblige parfois à repasser le même test bien en-dessous du délai de 2 ans min recommandé...
Dans ce cas, une des solutions consiste à renvoyer une copie du dernier bilan en complétant le compte rendu avec les observations faites depuis et en expliquant quelle a été l'évolution de l'enfant.
Il en est de la responsabilité du professionnel de refuser de pervertir ses outils.
Et de sa crédibilité : Pourquoi accepter de répondre à une demande institutionnelle d'utiliser des outils dans des conditions qui font qu'ils ne sont pas valides ?
C'est comme si un médecin acceptait d'interpréter la tension d'un patient alors qu'il sait que le tensiomètre n'est pas bon.
Peut être cette solution est valable mais si l'administration, pour ouvrir certains droits absolument nécessaires à l'enfant, demande tel ou tel "justificatif", il est de la responsabilité du professionnel de les lui fournir s'il le peut et si ça ne cause pas un préjudice plus important à l'enfant ou au patient. C'est comme si on demandait à un médecin de reprendre la tension avec le bon outil, qui n'a pas changé, soit le bon tensiomètre mais que cette nouvelle prise n'apportait rien de plus ou pourrait être mal interprétée dans les conditions ou elle a été demandée d'être faite.Bonjour
Dans ce cas, une des solutions consiste à renvoyer une copie du dernier bilan en complétant le compte rendu avec les observations faites depuis et en expliquant quelle a été l'évolution de l'enfant.
Il en est de la responsabilité du professionnel de refuser de pervertir ses outils.
Et de sa crédibilité : Pourquoi accepter de répondre à une demande institutionnelle d'utiliser des outils dans des conditions qui font qu'ils ne sont pas valides ?
C'est comme si un médecin acceptait d'interpréter la tension d'un patient alors qu'il sait que le tensiomètre n'est pas bon.
je pense que claumasi parlait du cas où le test est réalisé une seconde fois dans un délai inférieur à 18 ois ou 2 ans, c'est à dire dans le cas où les résultats sont biaisés par un effet d'apprentissage.
Mais pour une période supérieure à 2 ans, l'effet d'apprentissage est proche de 0.
2 tests réalisés dans un délai suprieur à 2 ans ont donc la même validité.
D'autant que les questions posées ne sont pas forcément les mêmes.
L'enfant ayant grandi, il va plus loin dans les épreuves.
Peut être cette solution est valable mais si l'administration, pour ouvrir certains droits absolument nécessaires à l'enfant, demande tel ou tel "justificatif", il est de la responsabilité du professionnel de les lui fournir s'il le peut et si ça ne cause pas un préjudice plus important à l'enfant ou au patient. C'est comme si on demandait à un médecin de reprendre la tension avec le bon outil, qui n'a pas changé, soit le bon tensiomètre mais que cette nouvelle prise n'apportait rien de plus ou pourrait être mal interprétée dans les conditions ou elle a été demandée d'être faite.
Oui, mais la MDPH ne demande pas un WISC de moins de 2 ans. Mais un bilan psy de moins de 2 ans.
Ce n'est pas la même chose.
On peut rédiger un bilan psy en se servant de différentes infos : un Wisc de 6 ou 12 mois + l'observation de l'enfant + d'autres tests éventuels.
Pas besoin de repasser les WISC à chaque fois si le dernier réalisé date de moins de 2 ans.
Et je pense qu'il est faux d'imaginer qu'un bilan n'a pas d'incidence sur l'enfant.
Certes, passer un bilan ne créera pas de trauatisme. Mais c'est impliquant.
Comme le disait claumasi, l'enfant est confronté à ses limites, ses résultats lui sont éxpliqués et il comprend bien où il se situe par rapports aux autres enfants de son âge.
Sans compter que pour des raisons pratiques, il est souvent sorti de la classe pour passer le bilan. Les autres élèves savent donc qu'il est allé "voir le psy" ... qu'il est peut-être question d'une orientation vers les enseignements adaptés ... bref ... c'est stigmatisant.
Dernière modification par vep ; 01/05/2014 à 13h40.
C'est possible, je ne sais pas ce que demandent toutes les différentes administrations impliquées dans les différents cas de figure, suivant les pathologies, ni comment chaque échelon local interprète les demandes (parfois à tort) mais en effet, s'ils ne demandent pas de test de QI, il n'y a pas besoin de leur fournir un nouveau test de QI mais j'ai l'impression que claumasi faisait bien allusion au test lui même.
Bonjour à tous et toutes,
Un peu de pieds dans le plat sans doute, mais vu la délicatesse avec laquelle il faut aborder TOUTE évaluation de QI et psychologie, ne faudrait-il pas un accompagnement au sortir de celui-ci ? Apprendre que l'on est ceci ou cela (ou rien du tout), ainsi que pour l'entourage, ce n'est pas facile à gérer. Les personnes et l'entourage peuvent se retrouver dans une grande solitude et sans véritable suivi.
Finalement, ces personnes se retrouvent dans une situation à plus d'un point de vue ingérable (financièrement, relationnelle
générationnelle), ou des personnes HPI finissent délinquantes ou dans la rue.
Ce n'est pas non plus parce que l'on est HPI que l'on peut réussir sa vie (professionnelle, personnelle, affective). Nous ne vivons pas sur des planètes étrangères, eux non plus. Ce sont les gens "neurotypiques" qui créent les a-typiques ou les "typiques", les cliques et les claques ! L'ostracysme naturel nous guette à chaque instant, même au sein de la famille, il faut veiller à chaque instant de ne pas tomber dedans.
Je prône une plus grande attention de la part des psy scolaires couplée d'évidence avec une attention sociale et médicale particulière. (merci MH34)
Les personnes précoces et les surdoués ont des performances et des capacités cognitives plus élevées que les autres ou que celles de leur moyenne d'âge (Ce que mesure en grande partie le QI).
Cela ne signifie pas pour autant qu'elles sont plus intelligentes que les autres :
Car l'intelligence consiste à savoir faire bon usage, si ce n'est le meilleur usage de nos capacités.
Cependant, il est vrai qu'avoir de bonnes capacités cognitives, aide à devenir plus intelligent, plus rapidement, en manipulant et en traitant un plus grand nombre d'objets mentaux, de manière plus efficace.
J'irai même plus loin l'intelligence permet d'arriver à bout de casses-tête logiques, l'intelligence permet de s'adapter au mieux dans un environnement donné, en particulier dans un environnement social donné, l'intelligence est à la fois plurielle et multiple (Cf. les intelligences selon Gardner).
Extrait de mes textes (Il y a des redites) :
"L'effet Flynn s'expliquerait, par le fait que les testés ont acquis de nouvelles aptitudes et qu'elles sont en phase, avec la culture et les aptitudes des testeurs (universitaires).
C'est en étant, tout simplement, pratiquées, massivement, que certaines aptitudes deviennent plus faciles, à grande échelle et qu'elles
finissent par moins compter dans le QI (au dessus de 100), et de façon symétrique, pour les aptitudes délaissées et moins pratiquées.
L'apprentissage de certaines aptitudes, peut se faire au détriment d'autres aptitudes (recyclage neuronal)
(Cf. le livre "Les neurones de la lecture" de Stanislas Dehaene, membre de l'académie des sciences depuis 2005).
Lorsqu'on acquière une nouvelle aptitude, même si elle est devenue plus facile, on devient forcément plus intelligent, sauf si cela se fait au détriment d'autres aptitudes."
L'intelligence permet en retour de façonner et de mieux ordonner l'esprit/cerveau et d'améliorer ses capacités, capacités qui elles-mêmes, une fois améliorées, sont propices à un gain d'intelligence, etc ... .
vous en avez d'autres comme ça ?
je vous conseille d'aller faire un tour chez triba, ils ont peut être des portes blindées plus difficile à enfoncer.
Juste pour partager mon expérience.
En 6ème on me fait redoubler malgré un 11,37 de moyenne général (16 en CM2) suite à cela la deuxième 6ème se termine avec un ~9,5 et s'ensuit une dégringolade des notes au fil des années...
Résultat des courses je sort du cursus scolaire en fin de 3ème à 18 ans je m'engage dans l'armée pendant 3 ans car sans diplôme difficile de trouver un boulot, et surtout un boulot présentant un intérêt à mes yeux.
Quelques années plus tard à 24 ans je reprend mes études, directement en BTS AGE option comptabilité sur 1 an (en accéléré donc), ils m'on accepté sur la base notamment de test psychotechnique que j'ai réussi aisément (2ème meilleur moyenne des candidats).
Malheureusement c'est un nouvel échec, et à ce moment la j'ai bien compris une chose, c'est que passer rien que 10 minutes sur un sujet que je comprend instantanément "la plus par du temps" c'est complètement inintéressant à mes yeux, au final je ne suis plus attentif et les résultats s'ensuivent ...
A l'heure actuel j'ai bientôt 28 ans, je n'ai toujours pas de diplôme même pas le brevet des collèges (ah si un truc de niv 5 équivalent CAP acquis à l'armée dans un domaine inutile) et pourtant je suis directeur d'une société spécialisé dans le négoce de matériaux pour le BTP et location d'engins de chantier (j'ai menti sur mon CV et considérant mon BTS comme acquis ...)
Pour beaucoup je serais probablement un menteur incompétent, pour les propriétaires de ma société je suis un messi qui après 1 an à fait doubler le résultat net de la société stable depuis 7 ans
Bref, tout sa pour dire que le système éducatif français est totalement incompétent, car malgré plusieurs signalisation de mes profs à l'époque rien n'a été fait, seulement un test (passé du CE2 au CM2 pendant une journée "histoire de voire" évidement je n'avais pas les connaissances et retour au CE2 ...)
Ou terminer dans le bureau du directeur (au collège) car le prof m'accuse d'utiliser ma calculatrice pour répondre à des questions de calcul mental, alors que l'idiot en question était face à moi ... une aberration !
En tout cas je souhaite bon courage à ceux qui sont dans mon cas et qui passeront ici, surtout ne lâchez rien il y aura toujours une place pour vous
Taikun alias Romain
Juger de la compétence d'un système sur un seul cas relève de l'aberration mais sinon, puisque vous avez réussi, c'est qu'il n'est pas incompétent ou alors vous êtes à l'origine de vos réussites mais pas de vos échecs ?
Je suis forcément à l'origine de mes échecs, notamment par un manque de patience comme je le souligne lors de la reprise des études en BTS, ou je manque d'attention.
Malheureusement il est difficile de vivre dans un monde parfait, et même si je possède une grande aisance dans certains domaine ce n'est pas toujours le cas, et obtenir un enseignement à plusieurs vitesses en devient très compliqué si dans une même salle de cour nous avons tous des facilités dans des domaines divers et propre à chacun ...
votre denier message est heureusement plus nuancé que le précédent.
de toute façon, quand ça merde c'est la faute des autres, voir du "système". ( on y met ce qu'on veut en fct du contexte )
mais quand ça marche, c'est grâce à ses propres qualités personnelles.
c'est récurrent comme rhétorique.
elle est pas simple , la vie.
Bonsoir
Il n'a pas complétement tort , le système éducatif français est en chute libre, le classement Pisa malgré tous ses défauts le prouve année après année.
Mais je suis un vieux con et je l'assume!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!