Il y a également un point intéressant où Hervé Chneiweiss fait remarquer que "nous n'existons que par le regard des autres".
http://www.cite-sciences.fr/fr/confe.../1248137333069Envoyé par Hervé Chneiweiss
-----
Il y a également un point intéressant où Hervé Chneiweiss fait remarquer que "nous n'existons que par le regard des autres".
http://www.cite-sciences.fr/fr/confe.../1248137333069Envoyé par Hervé ChneiweissLe troisième point c'est le risque, effectivement, on y reviendra probablement à la fin, de vouloir voir les connaissances qu'on acquiert sur le cerveau, sur le système nerveux, comme une nouvelle capacité de l'individu à être un superindividu.
C'est un peu le rêve d'un certain nombre de courants comme les transhumanistes.
Et à travers une vision autocentrée de l'individu perdre ce qui fait tout le vivant, je vous l'ait déja dit, l'ouverture sur son environnement.
Mais ce qui fait encore plus le vivant humain et le cerveau humain - un cerveau humain ça n'existe pas, c'est le neurologque qui vous parle, il n'existe que des cerveaux, c'est à dire des individus qui sont en interaction avec d'autres individus - de notre naissance jusqu'à notre mort nous n'existons que parce que le regard des autres nous permet d'exister.
Et il n'existe pas d'humain sans autres humains.
Donc quelqu'un d'isolé et de seul n'existe pas...
Donc nous sommes uniques et in(dis)sociables ?
C'est toute la difficulté lié à diverse définition et interprétation de cette notion métaphysique "d'existence". Isoler au plus tôt un être vivant dans une bulle sans contact avec d'autre être vivant comment va t-il se développer sur les différentes facettes scientifiques que nous connaissons ?
Patrick
j'ai l'impression que la vue de l'être humain considéré comme une machine existe encore en 2014
Bonsoir myoper, Bonsoir à toutes et à tous,
Il y a effectivement quelque chose de tordu, là-dedans !
Le point de départ du fil - Orbis55 - était d'"imaginer" une éventuelle dissociation volontaire de la conscience de chacun ... J'avoue que je le sens mal !
La "conscience" est déjà d'une nature indécidable au sens scientifique (faute déjà de définition intersubjective !). De là à parler d'une hypothétique "dissociation" ! ...
Bon, !
Amitiés,
Jean
il me semble qu'il n'y a que deux point essentiels qui méritent d'être retenus.
la conscience et l'inconscience sont indissociables . Il serait impossible d'apprendre à conduite ou à marcher , nager, rester en équilibre ,..., sans avoir des process inconscients qui s'occupent des taches automatiques.
( je n'évoque même pas le rôle de l'inconscient dans la re-structuration de nos données dans les phases de sommeil par exemple ).
le 90% / 10% est probablement une donnée approximative mais surtout quantitative, pas qualitative.
si était possible ( expérience de pensée )de cloner à l'instant t un individu intégralement ( y compris ses capacités physiques ) il serait déjà différent à l'instant t+1.
cela a été dit clairement par xoxopixo et d'autres je crois dès le tout début.
dans clonage, Je ne parlais évidemment pas du code génétique seul, qui est bien insuffisant pour caractériser un individu.
il suffit de voir ce qu'il se passe pour deux jumeaux monozygotes séparés par exemple.
cordialement.
bonsoir à tous,
sujets passionnants: l'identité, et "la" conscience;
il y a l'"IDENTITE" de Monsieur DUPOND Astase né le 15.15.1515..... affirmée par des documents et assise sur des critères 'sérieux', bien que ce DUPOND ait beaucoup changé depuis le jour de sa naissance /et de sa conception! ... jusqu'au jour de sa mort, et le sentiment -la certitude- que j'ai de mon identité [même si ma carte d'identité est fausse]....
Ce sentiment, cette affirmation identitaire est sans conteste basée sur des connaissances mémorisées par l'individu, et évoquées de façon organisée dans ma petite cervelle; le traitement de ces connaissances aboutit à la conclusion verbale: 'c'est moi', c'est une proposition (phrase en langue française ou autre) effectivement partageable avec mes semblables. Il faut 'moi' et 'les autres' pour qu'on puisse construire et partager cete proposition 'c'est moi'.
remarquez que par cet énoncé je me suis dispensé d'évoquer la 'conscience'.
C'est que la notion de 'conscience' me paraît peu claire, même si au contraire intuitivement elle paraît évidente, une et stable.
Dernière modification par Bounoume ; 26/01/2014 à 22h21.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
pour ce qui est du processus de conscience, j'irais dans ce sens....De plus, si on s'interresse au coté "cérébral" de l'individu, la conscience est justement basée sur la division de l'organe en zones qui "se voient" mutuellement.
C'est le fait que le processus cérébral soit divisible en "agents" possedant une certaine autonomie par rapport aux autres qui fait que l'individu a conscience de lui-même. (il me semble).
la concience, ce n'est pas des informations en mémoire (la métaphore du cerveau-computer.)
ce n'est pas un processeur spécialisé (même métaphore, tout aussi aproximative)
ça ressemble, par sa définition, un peu à un processus qui s'examine lui-même.
Mais tel quel c'est irréaliste; dedans intervient la "mémoire" de l'état précédent, qui est examiné à l'état suivant, état qui 'dit' ce qui vient d'être fait...., qui est méméorisé.. etc
Avec effectivement des processus différents qui sont succerssivement examinateurs et examinés.
Et des traces mémorisées ET partageables par le Verbe avec certains de nos semblables, ne serait-ce que pour Nommer et définir le dit processus de Conscience.
cordialement
hp
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
il existe d'autre approches, moins catégoriques qui distinguent par exemple trois formes "d'appréciation", ou d'opinion ( je n'emploi pas volontaire existence" )
- l'appréciation de soi-même selon ses propres critères.
- l'appréciation que l'on pense que les autres ont de nous
- l'appréciation que les autres ont réellement de nous.
il suffit d'une contradiction entre 2 des 3 aspects pour une remise en cause ( au moins partielle de notre jugement )
Sinon, cela me rappelle aussi une discussion assez récente avec ma fille ( 20 ans ) qui me demandait si , comme elle , quand je réfléchissais , il m'arrivait de me dire tu à moi-même.
du type : là TU as vraiment merdé, etc... au lieu du je.
bref a une auto appréciation, liée ( je l'interprète comme ça ) à un point de vue inter-subjectif extérieur mais présent consciemment.
ma réponse était plutôt dans l'esprit : j'ai parfois plusieurs je qui n'ont pas exactement le même angles de vue.
pour revenir, à la question, il me semble évident qu'on est tous différents ( unique ) car on a tous à minima eu une vie différente.
cela n'induit pas seulement une mémoire des "fait" différente, mais une mémoire des concepts que l'on a construit au fur et à mesure
( j'avais posté un résumé d'étude qui s'intéressait au processus mémorisation des concepts dans la mémoire à long terme,
mais sans réponse, malgré environ 200 lectures )
par contre je ne saisi pas du tout le sens "d'indissociable" dans la question.
cordialement
ps : l'hypothèse de "l homme seul " privé de tout contact avec une autre forme de vie n'est qu'un exercice de pensée sans expérimentation possible.
j'ai lu ce résumé avec beaucoup d'intérêt; si il faut faire des commentaires: quels sont les liens pour lire complètement les travaux cités (sans abonnement aux revues ad hoc)?
http://forums.futura-sciences.com/ne...n-concept.html
cordialement
Dernière modification par Bounoume ; 28/01/2014 à 20h44.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
en fait, je n'ai pas prolongé moi-même.
les deux chercheurs que j'ai cités sont ceux qui ont réalisés les expérimentations.
dans le prolongement de:
Quian Quiroga ( Concept Cells : the building blocks of declarative memory functions ( Nature review Neuroscience )
Suthana et Fried ( Percepts to recolections : insight from sigle neuron to recordings in the humain brain ( Trends in cognitive science )
et pas besoin d'abonnement pour l'article que j'ai brièvement résumé : vente libre de PLS de Fevrier .