le gène de la fureur de vivre
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le gène de la fureur de vivre



  1. #1
    invitef9192f4d

    le gène de la fureur de vivre


    ------

    Avez-vous entendu parler d'un gène qui prédispose aux comportements à risque et aux conduites addictives.
    (la famille Kennedy à titre d'exemple donné dans cet article : plusieurs membres sont décédés tragiquement de mort accidentelle : aviation, alpinisme, sports extrêmes et alcoolisme)
    Nait-on tête-brûlée ????

    -----

  2. #2
    invitec950cde9

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Entre mourir assassinés comme victimes d'attentats politiques et se tuer en prenant la conduite d'un avion alors qu'on n'est pas encore assez formé pour le faire, cela n'est pas vraiment comparable. Mais chez les Kennedy on parlerait plutôt de fatalité envers la mort que de fureur de vivre.

  3. #3
    invitef9192f4d

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Certes, on peut parler de fatalité.... mais l'analyse de la personnalité de certains membres du clan révèlait une appétence pour les sports risqués et un penchant pour l'alcool.Mais, peut etre l'exemple des Kennedy etait mal choisi (c'est pas de moi)...mais le débat c'est ....un gène de la fureur de vivre...

  4. #4
    invitec950cde9

    Cool Re : le gène de la fureur de vivre

    Certes, mais j'aimerais bien savoir comment cela peut bien se formuler un gène de ce type ? A-t-on d'ailleurs déjà réussi à décrypter un gène d'un caractère quelconque ?

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite0e4ceef6

    Re : le gène de la fureur de vivre

    a ce que j'ai entedu certainne personne ont du mal a produire l'adrénaline, et sont de fait pour obtenir cette sensation de peur ou de stress, de faire des sport vraiment extrème..

    dela a parler d'un gène particulier, ou d'une déficience d'un ou des gène codant la réponse physiologique a cetrain stress, pourquoi pas..

    mais a mon avis ces personnes sont de la trempe de ceux qui font les héros.. il n'y a que dans les flammes, en haut des montagne, en chutelibre, a 350 sur l'autoroute, qu'il commence a ressentir quelques choses.

    peut-etre une question de seuil... seul un danger réel et proche déclanche le mecanisme de survie.. qui chez la plupard des gens se déclanche a leur simple evocation..

    mais l'on peux dire aussi que la notion de danger est très rélative, l'on s'habitue très bien a vivre sur les pentes d'un volcan tendis qu'un touriste pourras toute les peine du monde a s'endormir au même endroit..

  7. #6
    invitef9192f4d

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Merci pour vos réponses.
    Pour répondre à Primavera, il a été établi que les traits de la personnalités (pas tous heureusement) sont un héritage familial.On a mis en evidence un gene impliqué dans certaines formes de schizophrénie familiale, egalement un gene dans les troubles bipolaires.
    Pour répondre à Quetzal, je ne sais pas si le seuil de sensibilité à l'adrénaline est augmenté ou plutot ne serait ce pas le sujet lui même qui aurait une appétence prononcée pour l'adrénaline et ses effets donc un besoin absolu d'en sécréter par les sports extremes et sensations fortes (par la prise de drogues)....Accro à l'adrénaline???

  8. #7
    invitec950cde9

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Citation Envoyé par Docteur Astrid Voir le message
    Merci pour vos réponses.
    Pour répondre à Primavera, il a été établi que les traits de la personnalités (pas tous heureusement) sont un héritage familial.On a mis en evidence un gene impliqué dans certaines formes de schizophrénie familiale, egalement un gene dans les troubles bipolaires.
    Tes exemples s'apparentent plutôt à des pathologies psychiques pour lesquelles je veux bien admettre qu'un gène ait pu être identifié, bien que la part entre inné et acquis me semble difficile à établir. Mais l'identification de gènes pour les traits de caractère, cela me semble encore plus délicat.

  9. #8
    invitef9192f4d

    Re : le gène de la fureur de vivre

    A Primavera,
    J'ai peut-être extrapolé sur des futures observations génomiques... Il est vrai que les gènes mis en évidence à ce jour ne concernent que des patho psychiatriques car la recherche se penche exclusivement là dessus.Concernant les traits de caractère...il faut ouvrir le débat "inné-acquis", et autoriser (éthiquement c'est inenvisageable)l'observation empirique du développement d'un enfant issu par exemple d'une famille de musiciens, ou de grands sportifs, ou d'artistes peintres par exemple...et qu'on aurait arraché à sa famille dès le plus jeune âge, et constater si oui ou non il développe un certain talent en dehors de son environnement d'origine...pour l'instant, le débat reste ouvert car l'expérience est infaisable (idem pour le QI d'ailleurs) et que la bio mol ne nous éclaire pas là dessus.
    Mais j'ai pas halluciné, j'ai bel et bien lu un article sur la mise en évidence d'un gène concernant un trait de personnalité à savoir celui des "border line" (accro aux sensations fortes et conduites addictives...).Que les lecteurs borderline se rassurent, on peut etre accroc à l'adrénaline sans avoir d'addiction à un produit exogène.D'ailleurs qd on pratique la chute libre, mieux vaut ne pas être sous toxiques.....!

  10. #9
    ananda

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Doc Astrid : Concernant les traits de caractère...il faut ouvrir le débat "inné-acquis", et autoriser (éthiquement c'est inenvisageable)l'observation empirique du développement d'un enfant issu par exemple d'une famille de musiciens, ou de grands sportifs, ou d'artistes peintres par exemple...et qu'on aurait arraché à sa famille dès le plus jeune âge, et constater si oui ou non il développe un certain talent en dehors de son environnement d'origine...pour l'instant, le débat reste ouvert car l'expérience est infaisable (idem pour le QI d'ailleurs) et que la bio mol ne nous éclaire pas là dessus.
    Yo,
    Ce type d'expérience a déjà été fait indirectement avec les "enfants-loup", à savoir des enfants qui ont été abandonnés par leurs parents et qui ont du vivre seuls, en compagnie d'animaux comme seul modèle. On a observé chez eux l'absence de comportement typiquement "humain" : pas de langage évolué, problèmes de communication, violence, etc.

    L'existence de ces enfants-loups confirme l'idée selon laquelle on ne naît pas humain, mais on le devient. A peu de choses près, je dirai que c'est pareil pour nos aptitudes : nous les développons surtout grâce à notre éducation, notre milieu socio-professionnel. Un exemple : beaucoup d'actrices/acteurs ont l'un de leurs parents acteur (la liste est longue !). Il n'y a pas de gène "faire du cinéma" ; simplement ces individus sont nés dans un milieu qui leur a "inculqué" une sensibilité au métieur d'acteur, et la possibilité du faire du cinéma (surtout).

    Comme tu le dis la biomol n'éclaire et n'éclairera en rien là-dessus, parcequ'elle ne peut fournir de réponses de type oui/non par rapport à la complexité des caractères inné/acquis. J'aime bien l'idée de "prédisposition" : certains sont plus enclins naturellement à faire ceci ou cela (certains sont plus grands et plus forts que d'autres, certains ont l'oreille musicale), mais rien n'empêche à quelqu'un d'acquérir une qualité via l'expérience acquise. Encore une fois, cette expérience acquise est grandement conditionnée par l'éducation parentale.

    A+ Doc

  11. #10
    invitef9192f4d

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Yo Ananda,
    Merci pour cette illustration.
    Au fait , Ananda...c'est pour Anandamide ?

    On reste qd même amis...

  12. #11
    ananda

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Citation Envoyé par Docteur Astrid Voir le message
    Yo Ananda,
    Merci pour cette illustration.
    Au fait , Ananda...c'est pour Anandamide ?

    On reste qd même amis...
    Yep, ananda pour anandamide !
    Et sinon oui, restons amis, cela vaut mieux

  13. #12
    invitec950cde9

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Citation Envoyé par ananda Voir le message
    Yo,
    .. on ne naît pas humain, mais on le devient. A peu de choses près, je dirai que c'est pareil pour nos aptitudes : nous les développons surtout grâce à notre éducation, notre milieu socio-professionnel. Un exemple : beaucoup d'actrices/acteurs ont l'un de leurs parents acteur (la liste est longue !). Il n'y a pas de gène "faire du cinéma" ; simplement ces individus sont nés dans un milieu qui leur a "inculqué" une sensibilité au métieur d'acteur, et la possibilité du faire du cinéma (surtout).

    Comme tu le dis la biomol n'éclaire et n'éclairera en rien là-dessus, parcequ'elle ne peut fournir de réponses de type oui/non par rapport à la complexité des caractères inné/acquis. J'aime bien l'idée de "prédisposition" : certains sont plus enclins naturellement à faire ceci ou cela (certains sont plus grands et plus forts que d'autres, certains ont l'oreille musicale), mais rien n'empêche à quelqu'un d'acquérir une qualité via l'expérience acquise. Encore une fois, cette expérience acquise est grandement conditionnée par l'éducation parentale.
    A+ Doc
    Puisque cette question est soulevée, je suis d'accord pour admettre que l'homme est avant tout un animal social c'est à dire avant tout "éduqué" par la société (produit de culture) alors que l'animal est plus purement instinctif (nature). Mais peut-on dire pour autant dire que quelqu'un qui n'aurait pas de grandes "prédispositions" pour devenir artiste, peut le devenir à coup d'éducation et d'apprentissage ? Je trouve que certains métiers (comme artiste mais pas seulement) exigent une véritable "vocation", et donc en quelque sorte des atouts "naturels", des dons de la nature, pour les exercer. Faute de quoi on aboutit à ce que l'on voit de nos jours avec les "stars ac", des produits de consommation purement factices qui risquent de nous faire oublier que tout le monde ne peut pas naître en possédant le génie d'être une graine de star, et qu'il faut bien admettre que la nature - par nature inégalitaire - imposera, elle aussi, toujours ses lois.

  14. #13
    ananda

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Je suis d'accord avec toi Primavera ! Nous ne sommes pas égaux en terme de capacités, de potentialités, c'est évident. Loin de moi l'idée de penser qu'avec un peu de volonté et d'expérience suffisante, je serai capable de TOUT faire. Evidemment non...

    a+

  15. #14
    [PSO]Fabrice.g

    Le gène du Plombier

    Je suis d'accord avec Primavera sur ce qu'elle dit dans ses premiers posts. Il est extrêmement difficile de relier un comportement donné avec un (ou un ensemble de) gène(s).

    Il y a plusieurs raisons pour cela. L'une d'entre elles est purement statistique. Si j'observe la co-occurence de 2 éléments, un gène ou un ensemble de gènes et un comportement ou un trait de personnalité, il est impossible de déterminer si le gène détermine le comportement (vision classique), si le comportement détermine le gène (vision néo-Lamarckienne, à mon avis peu probable, mais pour l'instant, plausible), ou si il existe un troisième élément qui échappe à l'observation et qui déterminerait les 2.

    Le problème dans les exemples cités, c'est que l'éducation et le patrimoine génétique sont confondus. Les parents transmettent un gène A ou un gène B à leur enfant, mais ils lui transmettent également des valeurs, un certain savoir, un modèle, etc. Si un enfant d'ouvrier devient plus probablement un ouvrier qu'un enfant de cadre, ce n'est pas à cause de l'existence d'une sorte de "gène du plombier" (bien que le plombier puisse être un artisan et pas seulement un ouvrier ), mais bel et bien parce que les parents transmettent à leurs enfants bien d'autres choses que le simple patrimoine génétique.

  16. #15
    invitef9192f4d

    Re : Le gène du Plombier

    Citation Envoyé par [PSO]Fabrice.g Voir le message
    Il y a plusieurs raisons pour cela. L'une d'entre elles est purement statistique. Si j'observe la co-occurence de 2 éléments, un gène ou un ensemble de gènes et un comportement ou un trait de personnalité, il est impossible de déterminer si le gène détermine le comportement (vision classique), si le comportement détermine le gène (vision néo-Lamarckienne, à mon avis peu probable, mais pour l'instant, plausible), ou si il existe un troisième élément qui échappe à l'observation et qui déterminerait les 2."
    Salut,
    Peux-tu développer un petit peu sur ce 3e élément , thanks professor ?

  17. #16
    [PSO]Fabrice.g

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Salut,

    Ce troisième élément n'était, dans mon exemple, qu'une simple possibilité statistique, qui même si elle semble fausse a priori, ne peut pas être écartée.

    Je voudrais juste mettre en garde d'une chose. La génétique n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Les avancées concernant, entre autres, l'épigénétique montrent que, par exemple, des informations codées dans les gènes ne sont pas systématiquement exprimées. Un exemple fameux est celui de CopyCat, une petite chatte clonée en 2002, qui a exactement le même génotype que sa "mère", mais qui a une robe de couleurs totalement différentes.

    Cela met à jour une certaine complexité, souvent ignorée par les personnes non-initiées, de la façon dont les gènes agissent sur l'organisme.

  18. #17
    Résilient

    Re : le gène de la fureur de vivre

    Bonjour à tous ,

    Je ne rentrerais pas vraiment dans les détails concernant la génétique car je n'en ai pas la qualité , par contre je répondrais au premier post en disant qu'il existe une théorie formalisée par M. Zuckermann tout le long de sa vie, qui s'attache a définir un trait de personnalité ( ou de tempérament suivant les auteurs) nommé "recherche de sensations".

    La recherche de sensations se définit par le besoin de sensations variées, nouvelles, complexes, pouvant conduire le sujet à s’engager dans des conduites de désinhibition, des activités physiques et sociales risquées.

    C'est un trait de personnalité relié aux conduites a risques et une multitude d'études démontrent la predisposition aux conduites a risques , toxicomanie comprise, que la recherche de sensations induit chez un sujet.

    Le concept repose sur un niveau d'activation des cathécholamines, c'est a dire que les sujets chercheurs de sensations auraient un niveau d'origine cathecholaminergique plus bas que la population generale et afin de réhausser ce niveau le sujet aurait tendance a rechercher des sensations se traduisant par l'adoption de comportements risqués.

    Je n'ai pas réussi a mettre la main sur un papier que j'avais, mais il me semble qu'il y aurait une explication génétique concernant vraisemblablement un gène ou ensemble de gènes codant pour les cathecholamines, ce qui parait logique; il y a également me semble -t-il des pistes sur le caractère héréditaire de la recherche de sensation. (Même problème ici , est-ce génétiquement déterminé , ou est ce le parent "chercheur de sensations" qui a fourni un environnement prédisposant à son enfant ?)

    Cependant bien qu'il ait été démontré que ce trait de personnalité était un très bon marqueur des conduites à risques, c'est une tendance qui normalement croît a l'adolescence pour décroitre vers l'age de 25-26 ans, les statuts conventionnels de l'age adulte prenant le pas sur le trait de personnalité (selon certaines études), ce qui nous montre quand même l'effet indiscutable de l'environnement.

    Pour les sujets qui continuent à prendre des risques après cet âge on peut penser qu'ils ont développé une véritable addiction comportementale, en l'occurence au risque , beaucoup d'études abordent le sujet sous cet angle .

    Enfin il faut différencier la personne qui fait par passion, de l'escalade ou de l'avion etc, mais qui ne prends aucun risque avec sa sécurité, et celui qui "va au charbon" parce que ça lui apporte plus de sensations, les Kennedy étaient peut être de ceux là. .

    Voilou, en ésperant t'avoir éclairée un peu, si tu veux approfondir le sujet je suis a ta disposition si tu as besoin de réferences.
    "Il n'est jamais trop tard pour devenir ce que nous aurions pu être". G.Eliot

  19. #18
    inviteeb53abba

    Talking Re : le gène de la fureur de vivre

    Allo,

    Je pense que c'est dû à l'esprit d'exploration en fait. La recherche de plaisir par l'adrénaline certes mais aussi par les endorphines, drogue secrétée naturellement par notre cerveau, elle apporte une certaine extase dans l'effort soutenue. Le nirvana des coureurs de fond est un phénomène connu dans les sports.
    En fait, si le goût à l'exploration de nouvelles sensations n'existait pas nous serions des genres de limace. Cela prend une bonne dose de courage pour mettre un pied devant l'autre la première fois. Mais même les enfants loup y arrivent. Par mimétisme ils marcherons peut être à quatre patte. Mais ils se lanceront dans l'aventure. C'est le dépassement de soit qui est le meilleur déclencheur de cette drogue légale.
    C'est ce qui a conduit l'humanité aux jeux qui reproduisent, à moindres risques, des sensations qui ont déjà été vécut dans des situations de dangers imprévus et qui ont engendré un plaisir tout aussi imprévu.
    Hors le jeu est la méthode d'apprentissage par excellence. La nature nous a donc gratifiée de la capacité d'apprendre et de grandir par le plaisir.
    L'enfant qui fait son premier pas rie, et ceux qui l'entoure aussi. Le plaisir engendré par ce dépassement le poussera à toute autres expériences qui feront de lui un être complet.

    C'est assez jovialiste comme vision hein?

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