Salut,
Une actualité récente – les retrouvailles de Natascha Kampush après une séquestration de plusieurs années – a été l’occasion de nous familiariser avec ce dit syndrome de Stockholm qui consisterait pour une victime d’enlèvement gardée en otage, à pouvoir dans certains cas éprouver de la sympathie voire de l’admiration ou amour pour son ravisseur. D’après les divers commentaires, il semblerait que cette réaction résulterait d’une sorte d’instinct de survie poussant inconsciemment la victime à se convaincre que son ravisseur ne peut pas être quelqu’un d’entièrement mauvais, ceci afin de se fabriquer une raison d’espérer, de croire qu’il lui reste encore une chance de pouvoir rester en vie – conviction indispensable pour conserver énergie ou force vitale pendant cette difficile période de crise.
Je ne sais si ce phénomène psychologique est connu, mais n’y aurait-il pas aussi un rapprochement à effectuer avec le thème hégélien du maître et de l’esclave, cette sorte de relation paradoxale de pouvoir faite d’intérêts réciproques entre dominant et dominé conduisant à une sorte d’équilibre naturel et vital entre les deux ?
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