Je viens de finir ma L2 en physique à l'université grenoble alpes et j'étais pas accepté en école d'ingénieur.
Je peux donc continué ma L3 et faire un master en ingénieurie d'énergie nucleaire ou essayer d'intégrer une école l'année prochaine, ma question est donc est-ce qu'il y a une grande différence entre la master et le diplôme d'ingénieur au niveau de travail, et si c'est préférable de continuer en master ou perdre un an et continuer en école.
Tu as tenté des écoles en L2 et tu n'as pas été accepté, c'est ça ?
Regarde l'INSTN en génie atomique et regarde la liste des écoles qui ont un accord.
Puis, tu regardes l'accessibilité de chaque école.
Un peu de travail, bon courage.
Bonjour,
Dit comme cela, je ne suis pas sûr que cela existe...ingénieurie d'énergie nucleaire
Il y a des masters dédiés à l'ingénierie nucléaire (qui font peu ou prou ce que fait l'INSTN en génie atomique), dont le spectre est bien plus large que le seul domaine énergétique (d'ailleurs, l'aspect "production d'énergie" peut même être totalement absent...si ce n'est l'aspect "fonctionnement réacteur", mais comment on passe du fonctionnement du réacteur à la production d'énergie ne sera pas leur problématique). Il y a des masters dédiés "énergie", où peuvent être abordés les problèmes de production d'énergie, mais sous des formes variées (nucléaire, hydraulique, éolien, photovoltaïque, et comment on connecte tout ça sur un réseau électrique...)
Il y a assez peu d'écoles sur ce secteur du nucléaire (phelma...), et elles peuvent être concurrencées efficacement par les étudiants de master (et pour le coup, c'est vraiment ce que vous ferez en stage et votre "valeur intrinsèque", plutôt que votre diplôme, qui fera la différence.) Attention, le secteur est assez demandé, pour les masters que je connais, c'est de l'ordre de 4 candidatures (raisonnables et sérieuses) pour une place. Et la barre est plutôt vers 12 en L3 que juste la validation de son année...Bon, il y a des masters moins "sélectifs", aux horizons "moins larges", mais qui offrent quand même de bonnes perspectives (par exemple si on se restreint au seul secteur de la radioprotection).
Une option peut-être aussi de faire une école sans spécialisation nucléaire (génie physique polytech, INSA...), et de rejoindre un master en M2 (pas facile), ou de faire une partie du M1 (vous êtes dispensés des cours redondant avec l'école d'ingénieurs) en parallèle de la 5ème année, et le M2 en "6ème année de spécialisation" (ce qui revient au même "plan" que l'INSTN). Ce sont des parcours qui existent.
Donc, faites vous un bon dossier car le message est le suivant : il sera peut-être plus facile de rejoindre une "petite école (hors nucléaire)" qu'un "gros master (dans le domaine du nucléaire)".
Dernière question : vous êtes de nationalité française ? Le secteur peut être compliqué sinon...
Cordialement.
L'année à l'INSTN peut se faire en remplacement de la spécialité de 3A (M2).
Une vingtaine d'école concernées (ça laisse de la marge niveau sélectivité). Après il faut être sélectionné par INSTN. La sélectivité n'est pas toujours la même, phénomène de mode ou rejet. Plutôt demandé cette année.
Il faut voir le détail de la formation sur leur site.
C'est très pointu et spécialisé.
Il y a quelques écoles qui proposent une coloration nucléaire.
A voir si ça challenge INSTN. Phelma oui, c'est certain.
Et les M2, plutôt pour la recherche, je suppose. En production, ils sont rares voire inexistants.
Dernière modification par grenadine95 ; 11/07/2020 à 11h48.
