orientation niveau master physique

[invitedb2d4cc1]

Bonjour, je suis étudiant à l'université en double licence physique-chimie en L3 et je dois choisir entre partir en master ou prendre les ecoles d'ingé qui m'ont accepté. Je suis intéressé par les materiaux ( la relation entre leurs structures et leurs propriétés ou bien leurs fabrication ) ou le nucléaire/ physique des particules ( je n'ai pour le moment eu aucun cour dans ces domaines). J'ai fais " l'erreur " de ne me consacré qu'a avoir de bon résultats dans ma formation et je me suis donc peu renseigné sur les master et surtout sur la poursuite en thèse. J'aurais besoin d'aide/renseignement pour m'orienté correctement, je suis pris a Phelma ( grenoble) et admissible a Art et Metier ( je ne crois pas a une admission suite a un oral qui s'est mal passé, mais j'aimerais bien savoir si c’était faisable de s'orienté vers une carriere academique) et admis en master de physique a Paris7 et Paris 6. Les Magistères sont ils "viables", celui d'Orsay par exemple.

J'aimerais savoir si les masters de ces université sont " reconnues " dans les domaines cité plus haut ou bien si Phelma avec une possibilité de master avec l'université de grenoble etait bonne. j'ai cru comprendre qu'il fallait également choisir son M2 en fonction de la thèse visée, j'aimerais bien vos avis.

Enfin je suis plutot intéressé par le coté experimental de ces domaines, j'ai peur que la physique des particules soit trop théorique pour moi.

Je poste les programmes des formations ( pour vous facilitez la tâche ) et je vous remercie d'avance et m'excuse pour les fautes d’orthographes.

http://master.physique.sorbonne-univ....fr/fr/m1.html ( master de paris 6)
http://master.physique.sorbonne-univ....fr/fr/m2.html ( les M2 de paris 6)

https://formations.univ-paris-didero...ndamentale.pdf ( master de paris 7, cursus francais)

http://www.parisphysicsmaster.com/program.html ( master de paris 7 en anglais)

https://www.universite-paris-saclay....mentale-dorsay ( magistere d'orsay )
-----

[grenadine95]

Pour une partie de ta question, je te laisse lire le post :

https://forums.futura-sciences.com/q...nucleaire.html

[Hermillon73]

Je suis intéressé par les materiaux ( la relation entre leurs structures et leurs propriétés ou bien leurs fabrication ) ou le nucléaire/ physique des particules ( je n'ai pour le moment eu aucun cour dans ces domaines). J'ai fais " l'erreur " de ne me consacré qu'a avoir de bon résultats dans ma formation et je me suis donc peu renseigné sur les master et surtout sur la poursuite en thèse

Bonjour,

Vous hésitez entre 2 domaines très différents, il va falloir choisir !

Ensuite, au sein même de nucléaire/physique des particules, il va vous falloir choisir "nucléaire appliqué" ou "nucléaire/astrophysique/physique des particules", car ce n'est pas du tout le même chose, ni les mêmes exigences, ni les mêmes débouchés...

Un master en "ingénierie nucléaire", ce sera très proche d'une école type phelma, le but est d'abord de vous insérer sur le marché du travail éventuellement une thèse peut vous être proposée, mais ce ne sera pas l'objectif premier (c'est plutôt quelque chose qui peut se dessiner au hasard des stages...). Le niveau théorique sera tout à fait abordable, l'accent sera mis avant tout sur vos stages (en entreprise), sur vos capacités à vous insérer dans une entreprise, à travailler en équipe...

Un master en "physique des particules/nucléaire fondamental" a pour objectif premier de vous emmener en thèse. Fort bien. Que voulez-vous faire après la thèse ? Réfléchissez bien, car la question est tout sauf anodine : la probabilité d'une carrière académique dans ce domaine est très petite, et il faut d'ors et déjà réfléchir au plan B (enseignement ? Reconversion en informatique ? Ne comptez pas être concurrentiel avec votre thèse en physique des particules sur un poste en ingénierie nucléaire par rapport à un simple master pro du même domaine.). Le niveau théorique sera plus élevé, l'accent sera mis avant tout sur vos résultats académiques, et ensuite sur des stages qui peuvent être relativement courts en labo. Néanmoins, la plupart des masters de physique des particules sont des masters de physique des particules expérimentales, même si la composante théorique reste forte (sinon, ça s'appelle un master de physique théorique...)

Cordialement,

[invitedb2d4cc1]

"Que voulez-vous faire après la thèse ? Réfléchissez bien, car la question est tout sauf anodine : la probabilité d'une carrière académique dans ce domaine est très petite, et il faut d'ors et déjà réfléchir au plan B (enseignement ? Reconversion en informatique ?"

Bonjour, je vous remercies tout les deux pour vos réponses. Je pensais faire une thèse CIFRE pour travaillé dans le privé ( si c'est possible dans ces domaines ) ou bien une carrière universitaire. Vous dîtes que la probabilité d'une carrière universitaire dans ce domaine est faible, est-ce dû au faible nombre de place pour un grand nombre de postulant, de la difficulté des etudes ou encore d'un faible investissement dans ces domaine ? Je pense vouloir continue dans une formation un peu plus theorique qu'un master en ingenierie nuclaire mais j'ai en meme temps peur que ce soit trop théorique ( serait-ce possible que vous m'expliquiez les différentes debouche entre experimentale et théorique ), si je part a phelma je compte completé ma formation avec un double diplome http://formations.univ-grenoble-alpe...osmologie.html

je suis bien evidement preneurs si vous avez des conseilles sur les formation en rapport avec les materiaux.

merci

[A voir en vidéo sur Futura]

[Hermillon73]

Bonsoir,

Je pensais faire une thèse CIFRE pour travaillé dans le privé ( si c'est possible dans ces domaines

Ingénierie nucléaire et CIFRE, oui. Astro/physique des particules et CIFRE (type le master de Grenoble que vous indiquez), non (sauf cas très particulier de thèse CIFRE mais coté mécanique/informatique/instrumentation/électronique de ce domaine d'étude, pas coté "physique")

dans ce domaine est faible, est-ce dû au faible nombre de place pour un grand nombre de postulant, de la difficulté des etudes ou encore d'un faible investissement dans ces domaine ?

Cette année, je crois qu'il y avait 7 postes au CNRS (nucléaire + particules + astroparticules + matière noire + cosmologie + ....)
Les postes universitaires sont ultra-rares, et la "section" couvre encore un champ plus large (des théoriciens à la physique statistique, en passant par la physique des particules...). Les postes CEA, très rares et très difficiles aussi. Et oui, en face de ce faible nombre de postes, il y a entre 50 et 100 thésards / post-docs. Dont un paquet de très très forts (mais ça ne suffit pas forcément...) Il ne faut pas renoncer à la thèse à cause de cela, mais il faut y aller en toute connaissance de cause : peu de places, beaucoup de candidats.

Cordialement

[invitedb2d4cc1]

Bonjour,

Merci, je vois, les places sont cher. Savez vous si il y'a plus de chance à l’étranger, un meilleur ratio postulants/places ?

[Hermillon73]

Bonjour,

Non, ne comptez pas sur l'étranger pour vous sauver (j'ai oublié de préciser que les concours sont sans conditions de nationalité, mes collègues sont français, mais aussi italiens, russes, allemands, portugais, belges, espagnols, libanais, algériens, marocains...Et c'est pareil à l'étranger : le but est de recruter "les meilleurs", sans conditions de nationalité (pour les postes à l'université, on vous demande quand même en général d'être capable d'enseigner en français).

Dans certains pays (Allemagne par exemple), il peut-être encore plus long, plus difficile d'obtenir un poste permanent.

Cordialement.

[invitedb2d4cc1]

Bonjour,

D'accord, merci. Si ce n'est pas indiscret je peux savoir dans quel domaine vous travaillez ? Je n'imaginais pas que ca pouvais être aussi compliqué, je pense être bon mais de la a dire le meilleur non.

[Hermillon73]

Bonjour,

De ce coté là : https://in2p3.cnrs.fr/

Ne renoncez pas à la thèse en physique des particules / nucléaire fondamentale pour autant. Mais il faut y aller en connaissance de cause (peu de postes, reconversion assez probable (assurance, enseignement, banque, informatique, contrôle qualité, électronique, instrumentation...j'ai vu un peu tout) mais pas de chômage non plus) et avec une certaine passion pour le domaine, pas juste "pour voir" (sinon, il y a de grandes chances que cela se passe mal, le milieu est assez exigeant...)

Sinon, regardez du coté des masters pro & phelma en physique nucléaire, ou de vos autres possibilités (matériau, voire chimie si j'ai bien vu vos autres posts). En termes d'emploi, il me semble quand même que tout ce qui est coté "physique" permet une embauche plus facile que coté "chimie" pour un parcours universitaire.

Quand vous dites "double licence physique-chimie", c'est une vraie "double licence, ie programme complet en physique et en chimie, ou c'est une licence PC classique (ce qui sera un "désavantage" - léger si vous avez de bonnes capacités de travail - pour la physique fondamentale, voire les masters pro de physique nucléaire) ?

Et je réagis, mais un peu tard : vous n'avez probablement le choix qu'entre les masters qui vous ont accepté, vu qu'on est en juillet. Il y a parfois une seconde campagne, si vous voulez changer votre fusil d'épaule.

Cordialement.

[invitedb2d4cc1]

Bonjour,

J'ai fait une " vrai double licence ", j'ai eu mes licences de physique et de chimie avec de bonnes mention et je me retrouve avec peut-etre trop de choix au niveau des masters. Je ne pourrais pas vous dire si je suis passionné par ces domaines de la physique mais ca fais quelques année qu'ils intéressent, surtout la physique atomique/moleculaire/particules ( ce gout vient peut-etre du fait que j'aime beaucoup la chimie ). Je vois assez souvent que la physique des particules et compté avec la cosmologie et l'astrophysique qui doivent être eux aussi " bouché ", j'ai un peu peur que ce soit trop théorique ou loin de la physique ( beaucoup de modelisation et d'informatique) et de ne pas faire de travaille de labo ou de manipulation experimentale.

En termes d'emploi, il me semble quand même que tout ce qui est coté "physique" permet une embauche plus facile que coté "chimie" pour un parcours universitaire

Oui, j'ai cru comprendre que certains domaine de la chimie étaient bouché ( pharmaco, cosmetique, ... )

Enfin, pensez vous que faire phelma et physique nucléaire suivi ou non d'un M2 particule ( parcour de 4 ans ) est viable pour ce secteur ou les masters ( parcour de 2 ans ) que j'ai listé plus sont équivalent ?

Merci

[Hermillon73]

Bonjour,

Après avoir lu vos différents posts, l'option phelma me parait la plus raisonnable. Je pense que vous avez encore un an avant de choisir votre spécialisation (?), et si vous partez en physique nucléaire, vous pourrez effectivement enchaîner avec un M2 plus fondamental (voire le faire en parallèle de votre 5ème année). Il me semble qu'il y a un groupe de recherche sur les réacteurs nucléaires au LPSC Grenoble, ça peut être une idée aussi de regarder de leur coté pour une thèse, si le coeur vous en dit encore dans 3 ou 4 ans.

En plan B, les masters de physique.

En plan C, les masters de chimie.

Ce n'est que mon opinion bien sûr.

Cordialement.

[invitedb2d4cc1]

Bonjour, Merci beaucoup, c'a ma aidée de discuté avec vous et je pense plutôt me tourner vers le nucléaire que la physique des particules, savez vous si les thèse dans ce domaines sont expérimentales ou plutôt des simulations/ très théorique. En cherchant sur internet je trouve pas mal des deux. Est-il possible, au cour de sa carrière de se donné une double compétences, par exemple etudier la physique nucléaire et au fur et a mesure acquérir des compétences en chimie nucléaire pour faire de la recherche dans ces deux domaines, j'ai cru comprendre que c’était commun de diversifié son domaine de recherche.

Merci