second concours ENS Saclay... à presque 30 ans ?

[agitateur]

une thèse de doctorat n'est pas une fin en soi.
C'est assez troublant quand une vraie finalité ( ex: prof de prépa ) est précédée de éventuellement....Tu te retrouves au même stade qu'un lycéen de 16 ans qui dirait "je veux faire ingénieur", sauf que lui....il a 16 ans.
Je ne veux pas porter de jugement, cependant à presque 30 ans, le profil de l'éternel étudiant ne passe plus. Et tu peux t'en faire un idée sur les aspects "dossiers". Il n'y a pas que ton échec, qui compte certes, il y a aussi et surtout l'indécision qui transpire, l'absence de projet pro. Et ça se détecte trés vite, en entretien tu serai trés vite démasqué.

Tu ne peux pas comparer avec les thèses en sc humaines, les divergences sont trop grandes: pas de financement, durée à rallonge, etc....le rapport avec l'agreg est tout aussi différent.

Pour revenir au sujet éventuel, prof de prépa, un truc m'échappe.
On devine la non envie d'enseigner en collège lycées ( trop faible pour toi au niveau académique disons), et donc prépa. Mais tu aurai pu parler malgré tout de pédagogie, du désir de transmettre, alors que...même pas.
Mais franchement, tu crois qu'un docteur est au sommet de son art dans sa discipline en prépa ? Je te rappelle qu'en entrant, tu aura des élèves qui sortent du bac avec un niveau de programme de Spé math. En prépa tu vas aider au bachotage, à la préparation d'un concours. Si tu veux partager à haut niveau, c'est par exemple prof en master 2 qu'il faut viser, ou prof HDR.
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[shivajiS1]

Non mais à ce stade là, rien n'est une fin en soi.

J'ai décidé de me reconnecter aux maths, pour obtenir (je dirais presque finir)un doctorat afin d'enseigner au prépa (éventuellement) ou à l'université (je préfèrerais, mais les postes sont rares). Ensuite, on verra bien. L'objectif il est là.

Après sur la question de ne pas avoir un objectif clair : j'ai une idée de ce que je veux faire, oui, mais c'est relativement impossible, avant même d'avoir réentrepris un travail de recherche, de décréter ce que je veux ou non avec une précision de 100%. On n'a pas toujours ce que l'on veut : mais à défaut, j'aimerais que ça soit prestigieux (socialement parlant), et, disons, relativement stimulant. Si on me dit : "demain, tu obtiens un poste de MCF", j'en serai évidemment heureux. Mais ce n'est pas quelque chose que je peux raisonnablement m'affirmer, au moins à ce stade de la discussion. Ca ne veut pas dire que je méprise la pédagogie, mais si je devenais prof de prépa, le souci de la pédagogie ne serait pas mon affaire principale.

Chacun son truc, ensuite !

[shivajiS1]

Quant à l'absence de projet perso, c'est juste que je ne l'ai pas détaille précisément (en particulier, je n'ai pas dit ce sur quoi je travaillais et ce sur quoi j'avais travaillé, ne serait-ce que pour des raisons de vie privé, sachant que je n'ai pas envie qu'on me démasque trop vite), mais il existe. J'ai mis en avant l'aspect "prestige", je dois dire, mais ça ne veut pas dire que :
- c'est ce que je présenterai à l'entretien (si je suis admis à concourir)
- je l'ai mentionné de manière (relativement) anecdotique dans mon premier message, et ça a automatiquement crispé les réactions (ce qui est assez classique lorsqu'un outsider cherche à s'intégrer à une formation/assemblée/ groupement réputés élitiste).
- Je pense que beaucoup de gens (y compris d'un certain âge) travaillent pour le prestige. Pas que cela, évidemment, mais c'est un peu comme le salaire à l'entretien d'embauche : on y pense tous, mais on fait tous plus ou moins semblant de ne pas s'y attarder. Je suis au moins assez franc, et ne fais pas mine d'y être parfaitement indifférent.

[adastr4]

Bonsoir,
Avez vous finalement réussi à intégrer l'ENS ?
Cordialement.