Bonjour,
Toujours dans le but de me faire une idée précise de ce qui a été observé, et de ce qui a été déduit des observations, j'aimerais savoir si on a pu mesurer les vitesses radiales des étoiles d'une galaxie spirale, la nôtre par exemple, à différentes distances du centre.
Ou bien a-t-on supposé qu'elles avaient une orbite pratiquement circulaire autour du centre de la galaxie.
Merci.
C'est l'objet entre autres de Gaïa il me semble, non ?
https://gaia.obspm.fr/la-mission/pre...-preliminaires ça c'était en 2014 déjà.
Dernière modification par Ignatius84 ; 10/06/2019 à 20h20.
Merci pour le lien.
Mais là, la vitesse radiale signifie la vitesse des étoiles par rapport à nous, pas par rapport au centre de la Galaxie.
Je pensais plutôt à des mesures de red-shift du même acabit que celles faites pour les vitesses tangentielles sur d'autres galaxies. Mais je me doute bien que la mesure doit être bien plus compliquée à faire...
Dernière modification par curiossss ; 10/06/2019 à 20h48.
Radiale ou tangentielle ?Envoyé par curiossss
Parcours Etranges
Radiale.
Tangentielle il y a beaucoup de littérature déjà. Je voudrais savoir si des mesures avaient été faites sur la composante radiale des vitesses... (je me doute bien que c'est plus compliqué à mesurer).
Merci.
Bonjour curiossss,
Je suis tombé par hasard sur ce fil de discussion.
Cette question de la vitesse radiale des étoiles dans une galaxie spirale m'intéresse.
Je n'ai rien trouvé sur internet à part des articles de Stacy McGaugh que l'on peux trouver sur arXiv.org.
Mais je n'ai pas vu de référence à des mesures directes.
Si la vitesse radiale est faible devant la vitesse de rotation je me doute aussi que sa mesure est compliquée...
Avez-vous trouvé une réponse depuis juin 2019 ?
Cordialement
On parle bien de vitesse radiale par rapport au centre galactique ?
Parce que sinon, les vitesses radiales sur la ligne de visée par effet Doppler, ça se mesure facilement par spectro.
Ensuite, ben avec la mesure de la vitesse radiale (sur la ligne de visée) et du mouvement propre, on peut reconstituer le vecteur vitesse et reconstituer l'orbite de l'étoile, et donc sa composante radiale par rapport au centre galactique.
Qu'est ce qui vous intéresse au juste dans cette composante radiale de l'orbite ?
Parcours Etranges
Salut,
Et il me semble que les publications de S. McGaugh que tu évoques parlent d'accélération radiale (qu'on peut calculer à partir de la vitesse tangentielle d'un astre en orbite, et réciproquement), pas de vitesse radiale.
Bonjour,
Oui c'est juste. D'ailleurs, il me semble que l'équation (1) du papier de 2016 est équivalent à la nullité de la dérivée seconde de R (\ddot{R} = 0).
Ce qui laisse la possibilité d'une vitesse radiale constante. Et la question initiale reste intacte.
Une vitesse radiale constante c'est une gravité nulle. C'est quoi l'idée ?
Parcours Etranges
Salut,
Excuse-moi mais de quel article parles-tu exactement ??? (plus haut c'est un papier de 2014)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Oui, j'ai trouvé ces 2 articles :
arXiv:1412.3767v1
arXiv:1609.05917v1
mais arXiv.org propose des dizaines d'articles de S. McGaugh.
Dans le deuxième papier je comprend que l'équation (1) \Phi est l'inconnu. Cela suppose que les orbites sont circulaires.
A propos des vitesses radiales il me semble que Vera Rubin parle de déconvolution des data : le signal reçu dans une direction donnée
implique une sécante du disque galactique. Est ce que la déconvolution suppose à priori que les vitesses radiales sont nulles ?
Non, v²/R = dΦ/dR c'est vrai en tout point de l'orbite quelle qu'en soit l'excentricité.
Parcours Etranges
Je croyais que d²R/dt² = -dΦ/dR + v²/R
Mmmh... j'hésite, je me suis peut être trop avancé et à la fois jai la flemme de vérifier.
J'ai pas bien compris c'est quoi qui t'interpelle au juste dans cette histoire des vitesse radiale des étoiles dans une galaxie ?
Parcours Etranges
Si les vitesses radiales sont nulles, les courbes de rotation plates ne concernent que les vitesses de rotation.
Dans ce cas dΦ/dR = v²/R et le potentiel baryonique est trop faible pour marcher. D'où l'invention de la matière noire.
C'est bien ça que je questionne.
Ola, ok, encore un débat sur la matière noire.
Sans moi.
Parcours Etranges
