Concours général des lycées (2) - Page 11
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Concours général des lycées (2)



  1. #301
    invitefc7f550f

    Re : Concours général des lycées (2)


    ------

    Citation Envoyé par Rosalydia Voir le message
    Quelqu'un saurait-il quel jour est publié le palmarès ?
    Ces deux dernières années, il me semble que la publication a eu lieu le même jour que les résultats du BAC... ce qui renverrait au 2 juillet . Mais est-ce une généralité ?

    Merci pour vos réponses,

    Rosalydia
    Bonsoir^^ Hum... Je pense que ce site répondra à tes interrogations : http://eduscol.education.fr/D0073/palmares.htm...
    D'autres compositions de S et ES sur "La beauté du désordre"? =)

    -----

  2. #302
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)

    Les résultats de la série 2007 seront disponibla à partir du 4 juillet 2007 (jour de la cérémonie de remise des prix)
    Sinon je posterait prochainement les sujets du concours général d'histoire de 1988 à 1993 inclus (introuvables sur le net ^^)
    Bonsoir !

  3. #303
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)

    Sujets concours général d'histoire (1987-1993) pour les futurs personnes qui auront la chance de participer l'année prochaine et qui tomberont sûrement sur ce forum
    1987 : Les empires coloniaux de 1914 à 1939
    1988 : Analysez les bouleversements apportés par la première guerre mondiale
    1989 : 1914-1918 guerre mondiale et guerre européenne
    1990 : La République française à la veille de la première guerre mondiale
    1991 : Puissance des Etats-Unis deans le monde de 1880 à 1945
    1992 : La confrontation de la France et de l'Allemagne de novembre 1918 à juin 1940
    1993 : La Belle époque en Europe : mythe ou réalité ?
    (limites chronologiques : les années 1900)

    Voilà voilà

  4. #304
    invitea5e2431a

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Wodiben Voir le message
    Les résultats de la série 2007 seront disponibla à partir du 4 juillet 2007 (jour de la cérémonie de remise des prix)
    Merci Wodiben ! Où as-tu trouvé cette information ? Existerait-il un site sur le concours général que je n'ai déjà consulté ?!

    Amicalement,

    Rosalydia

  5. #305
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)

    J'ai cherché et ce n'est effectivement pas sur internet ! C'est le gentil proviseur adjoint du lycée dans lequel j'ai passé l'épreuve d'histoire qui l'a dit au début de l'épreuve. Mais oui c'est bien le 4 juillet (normalement à ce sujet làma mémoire ne devrait pas me faire défaut ). Mais bon je doute du fait que cette date me concerne directement (quoique on ne sait jamais ^^). Bref si quelqun reçoit une convocation mis juin pour la remise des prix à la Sorbonne, ce serait sympathique qu'il confirme la date de remise des prix !
    Sinon Rosalydia, quelles épreuves a tu passées ?
    Sur ce bonsoir à tous, et je voudrais au passage faire une petite réédite mias ce forum est génial et incontournable dans le cadre de la préparation de ce concours très enrichissant !

  6. #306
    invitea5e2431a

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Wodiben Voir le message
    Sinon Rosalydia, quelles épreuves a tu passées ?
    J'ai passé les épreuves de composition française et d'histoire.
    J'ai trouvé les deux sujets très intéressants, surtout celui de français. D'ailleurs, l'avantage de ce concours est que, presque chaque année, il nous est donné un sujet passionnant...

    Citation Envoyé par Wodiben Voir le message
    ce forum est génial et incontournable dans le cadre de la préparation de ce concours très enrichissant !
    Vive Futura !

    Rosalydia

  7. #307
    invite0dada571

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour à tous.
    J'ai moi-même passé le concours général en Etude des constructions pour le bac STI. Je peux vous renseignez sur la date de remise des prix puisqu'elle figure au dos de ma convocation!! Elle aura bien lieu le 4 Juillet au grand Amphithéatre de la Sorbonne.Seuls les lauréats (3 premiers) seront invités, les autres trouveront leurs résultats sur internet le même jour.Voila tout.
    Cependant j'ai moi aussi uen question.je doute que beaucoup d'enytre vous ai passé ce fameux concours en STI mais je tente ma chance quand même: Suite a l'épreuve de construction, une poignée d'élèves de chaque académie (10 je crois) vont aller passer les epreuves pratiques.Je sais que ces epreuves auront lieu autour du 10 Mai.Savez-vous a quelle date ils publieront la liste des convoqués?

  8. #308
    invitec15b5d29

    Lightbulb Re : Concours général des lycées (2)

    Je ne pense pas qu'il y ait de "publication", ils doivent envoyer les convocations aux intéressés dès que possible...

  9. #309
    inviteaed1743c

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour,

    Je voudrais savoir combien de personnes sont retenu pour la seconde partie (Concours general STI), merci de vos reponses

  10. #310
    invite49a04be2

    Re : Concours général des lycées (2)

    Est ce que quelqu'un sait quand sortiront les résultats du CG histoire? Merci!!

  11. #311
    invite77dc7b03

    Re : Concours général des lycées (2)

    A priori, tous les résultats (pour les primés) sortent en même temps, à savoir quelque chose comme le 4 juillet (cf messages précédents). Pour les non-primés (l'immense majorité) il n'y a pas de résultats.

  12. #312
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)

    N'empêche que le nombre de primé sur futura m'a l'air supérieur à la moyenne nationale , sur ce bonne attente à tous !

  13. #313
    invite3a29e01b

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour, je suis nouveau sur le forum mais je suis ce topic depuis quelque temps déjà. Pouvez-vous m'éclairer sur un point: cette année je n'ai pas pu passer le CG d'histoire car ma prof à eu des problèmes de santé. pourai-je le passé l'année prochaine en terminale. Merci de vos réponses et félicitation aux participants!!!

  14. #314
    invitec15b5d29

    Post Re : Concours général des lycées (2)

    Non, pas en histoire...

  15. #315
    invitef03515bd

    Re : Concours général des lycées (2)

    Ou alors il faut redoubler.

  16. #316
    invite3a29e01b

    Re : Concours général des lycées (2)

    Très drôle!!!

  17. #317
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)

    J'aimerais savoir Arthurl, si tu avais ta copie de français lauréate l'année dernière sur ordinateur, et si tu pouvais la mettre sur le forum (si elle est numérisée bien sûr !), parce que je pense que ça pourra en intéresser plus d'un (<<< dont moi, même si je n'ai paseu la chance de passer le CG de français !)

  18. #318
    invite3a29e01b

    Re : Concours général des lycées (2)

    Ca m'interesse aussi

  19. #319
    invitec15b5d29

    Post Re : Concours général des lycées (2)

    Bon, voilà ma copie. Je n'en suis pas particulièrement content, j'avais peu de références, assez floues, mais il semble que ça ait suffi. Ne cherchez donc pas à imiter, faites mieux (ça n'est pas très difficile...).
    J'ai aussi fait certaines fautes dans la copie que je recopie verbatim, et dont je mets la correction en exposant.

    Dans Les Impostures de la poésie, essai publié en 1944, Roger Caillois écrivait :
    « Je crains que le poète, poussé par la croyance qu'il est possible d'isoler la poésie et d'en offrir une sorte de parfaite condensation, ne s'expose à quelque grave mécompte. Il anéantit ce qu'il entend purifier. Il chasse un fantôme, une vertu qui tire sa force, son rayonnement, son existence même de la matière, fût-elle vile, qui la supporte, de façon qu'il est aussi dénué de sens de vouloir l'en extraire que d'entreprendre de peindre en sourire sans le visage, sans les lèvres où il se dessine ».
    Vous analyserez et discuterez ce propos dans un développement composé nourri d'exemples précis empruntés à des époques diverses de l'histoire de la poésie.
    La poésie est un paradoxe : elle est partout, s'invitant dans presque toutes les formes de l'écrit, jusqu'à la publicité ; elle devrait donc être un genre vulgaire (au sens étymologique du terme, naturellement), facilement accessible à tous, et dès lors sujet à des mutations et des inspirations diverses et permanentes, influencé qu'il serait par les modes, la critique, la politique... en un mot par le monde. Pourtant, elle demeure à part dans nos littératures ; parfois vivement décriée, elle s'exclut le plus souvent d'elle-même ; nombreux sont ainsi les poètes, tels les Précieux ou les Parnassiens, qui souhaiteraient « isoler la poésie », la sacraliser et la cultiver sans cesse pour arriver in fine à son degré zéro. Roger Caillois formule des craintes bien légitimes : le poète, un peu hautain, un peu arrogant, voulant purifier son sujet, en oublierait « la matière qui la supporte » et qui l'inspire ; cette élision priverait l'Art de sa substance et de son humanité même. Comment le langage contribue-t-il à faire de la poésie un genre quasi mystique ? D'où vient cette volonté, et quelle place peut encore occuper l'Homme dans une telle production artistique ? En répondant à ces questions que chacun peut se poser en lisant par exemple, un poème de Mallarmé, nous tenterons de mettre au jour la spécificité de cette poésie, mais aussi les écueils qui jalonnent sa création, car c'est bien de créer (poïein en grec) qu'il s'agit.

    * * *

    Pour parler des poètes – ses confrères –, Horace invente une locution fort éloquente : le « genus irritabile vatum ». Genus (l'espèce, le genre) les isole de suite et fait d'eux des adversaires du monde – le peuple, et les prosateurs – ; tandis qu'irritabile (irascible, colérique) les présente comme des artistes qui supporteraient mal la critique ; cela est bien excusable lorsqu'on cherche à offrir une « parfaite condensation » de la poésie (parfait peut aussi signifier parachevé). Cependant, bien plus qu'ils ne sont orgueilleux, les poètes sont exigeants : ils refusent le laid, le grossier, les transports trop exubérants, ou les dissimulent dans un langage hiératique créé pour l'occasion. Ce n'est pas en revanche le cas du roman qui, au XIXe siècle, a souhaité se rapprocher toujours plus du bas peuple ; Balzac, puis Zola, ont réussi à produire, dans une langue relativement populaire, de beaux romans traitant de sujets qui, comme la déchéance, l'alcoolisme ou la prostitution, sont proprement détestables.
    Les poètes ont d'autres défauts encore ; ils sont profondément nombrilistes. « L'Art est-il utile ? Oui. Pourquoi ? Parce qu'il est l'Art », déclare Baudelaire dans Des Drames et des romans honnêtes. La notion intrinsèque d'Art pour l'Art relève de l'absurde : ce n'est pas l'art qui lit la poésie ; sa naissance n'est pas une sorte de génération spontanée ; l'Art, c'est donc principalement « l'homme pour l'homme ».
    Cet aspect de la poésie est enfin totalement inutile, du moins pour la société (et non pour les seuls artistes). Le langage poétique des Parnassiens, des Surréalistes, participe de la volonté de création d'un monde ex orbi, avec ses propres codes : la prosodie, la bienséance, l'écriture automatique... trois exemples de règles qui éloignent la poésie de la réalité, et qui sans doute conduit Sartre dans Qu'est-ce que la littérature ?, à « désengager » cette production artistique. Faire de la poésie, pour beaucoup, c'est un exercice de style, un divertissement que l'on se doit de cultiver dans sa jeunesse. Proust, qui avaient de réelles qualités poétiques apparentes dans son œuvre romanesque, n'aura publié qu'un seul recueil de poèmes (son premier ouvrage, celui qui le fit émerger mais non pas celui qui le consacra).
    Il ne faudrait pas cependant renier ou passer à côté de la mission primordiale de la poésie. Sa présence, à chaque siècle, en tant que telle ou couplée à d'autres genres, suffit à nous le rappeler. Au XVIIe siècle, siècle où le théâtre, le roman et les formes prosaïques brèves ont certes tendance à éclipser les sonnets d'un Malherbe ou d'un Scudéry, la poésie marque de son empreinte tous les genres : un vers d'Andromaque,

    « tout conspirem' afflige ! et me nuit et conspire à me nuire »,

    allie superbement le tragique – Andromaque, esseulée, sent que son destin est contre elle – et le poétique – les assonances en /i/, la construction homologue des deux hémistiches concourent à la translittération de la supplique –. La poésie s'immisce donc dans le reste de la littérature ; mais elle en est aussi la précurseure. Les poètes de la Pléïade, au premier rang desquels Alfred du Bellay, s'engagent dans la réforme profonde de leur langue en publiant Défense et illustration de la langue française. Il n'est pas étonnant que l'auteur pétrarquisant des Odes pindariques, Pierre de Ronsard, un des plus fins artisans de la langue d'alors (le moyen français) soit le plus à même de l'embellir.

    Nous tenons là une propriété fondamentale de la poésie : à cause des règles qui encadrent son écriture – elles se sont certes en partie disloquées au XIXe, mais d'aucuns ont voulu en créer d'autre, comme les Oulipiens –, l'œuvre poétique s'avère le plus souvent très travaillée, et de fait parfois peu spontanée. Il en résulte un langage tortueux, obscur, plus à l'intention des dieux que des hommes, à l'instar des Précieux, caricaturés par Molière ; ainsi « apportez-nous une chaise » devient « voiturez-nous les commodités de la conversation » : la circonlocution est employée pour faire oublier la matière (la chaise) et s'éloigner à dessein du commun des mortels. La poésie est donc une œuvre qui s'adresse avec peine aux hommes, mais inspire constamment le reste des littératures.

    Il est par ailleurs pertinent de noter que cette conception de la poésie est au plus près de son étymologie : à quoi bon créer en effet l'objet, puisqu'il existe déjà ; et que sa description, objective, serait par nature inintéressante ; mieux vaut mettre des mots, « substantiver » l'impression. Là est la véritable création. En outre, s'il est fait l'ellipse de toute référence explicite à la « matière », le style « transmutation de l'humeur » de l'écrivain, trahira toujours. Suggérer – c'est un des idéaux classiques de Boileau – devient même plus facile avec la poésie ; analysons ceci avec la théorie des actes de langage du linguiste John Langshaw Austin (1962) : les contraintes qui s'appliquent aux actes phonétique (allitérations, rimes) et phatique (prosodie, césure) « obligent » si je puis dire, le poète à soigner son style. S'il choisit dans l'acte rhétique de dévoiler, par exemple, ses seules émotions, la matière qui en est le creuset transparaîtra nécessairement, et de belle manière, dans les deux actes précédents. Quand elle semble oubliée, l'évocation de la matière est pourtant bien présente.

    Cette création a une deuxième dimension que nous avons déjà évoquée à propos de la Pléïade : la poésie est aussi création d'un langage, ou plutôt, d'un mode d'utilisation de ce langage, un mode alternatif qui s'éloigne des réalités pour verser dans l'évasion, dans l'onirisme : BaudelaireBanville ! La définit supérieure aux autres genres car elle est tout à la fois « Musique, statuaire, peinture et éloquence ». Si la poésie est, notamment lorsqu'elle s'accompagne de la prosodie, « de la musique avant toute chose », elle est aussi une vision (qui inclut donc à la fois une dimension que nous qualifierons de passive – un objet est vu – et une autre active – c'est mon œil, et à travers lui mon cœur, qui le voient). Cette vision est même matérialisée chez Apollinaire qui dans les Calligrammes, met en images ses mots. Dans les brouillons d'Hugo, le texte était souvent agrémenté d'esquisses, voire de véritables dessins, comme pour mieux souligner l'impuissance du Verbe à traduire sa douleur. Le symbolisme va plus loin : le texte devient l'image.
    Cette impuissance se manifeste d'ailleurs dans le langage : l'asyndète (« Je suis le veuf – le ténébreux – l'inconsolé » déclare Nerval), les accumulations de lieux dans La Nuit de décembre, les néologismes rimbaldiens montrent cette incapacité à extérioriser l'émotion avec le seul langage vulgaire, avec le langage prosaïque. Chez Mallarmé, le fossé est si grand que, selon Charles Dantzig dans son Dictionnaire égoïste de la littérature française, il ne parle plus français mais une autre langue, « le mallarmé ». Le Poète a pris le pas sur l'Homme, et son langage inintelligible le condamne à la solitude et à la vie recluse. Image d'Épinal ? demandez-le à Musset...

    Nous avons vu que le Poète était un guide, un créateur – presque un dieu, au fond... – mais il demeure tout de même condamné à l'humaine condition. Robert Caillois ose une comparaison qui ne nous paraît pas si « dénuée de sens » : « peindre un sourire sans le visage », n'est-ce pas suggérer le visage à travers le sourire ? Qui peut porter un sourire, sinon le visage ? Le poète a là un atout de plus que le peintre : en ne représentant que l'émotion, il n'oublie pas la matière, mais au contraire, toute l'émotion en est chargée ; in nous faut y discerner un double intérêt.

    D'abord, il illustre la nature humaine. N'est-ce pas en effet le propre de l'Homme que de se laisser envahir et submerger par ses émotions, qui priment alors, voire éludent leur origine ? Nerval dit-il pourquoi il semble si ténébreux dans El DeschidadoEl Desdichado !. Et dans le sonnet où il déclare

    « Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campgagne,
    Je partirai [...] »,

    quand Hugo révèle-t-il la cause de son voyage ? Au dernier vers. La mort – la vraie – voit son importance affaiblie face à la détresse actuelle des deux poètes.

    Ensuite, la généralisation qui se voit permise par l'ellipse de la matière, permet d'amener le poème jusqu'à l'universalité.

    Nous voyons donc clairement que ces deux cas se présentent : celui du poète pour qui la poésie est un moyen d'épurer ses sensations pour parvenir à la connaissance ultime de son Moi ; et celui du poète qui n'a que la poésie. Pour ce dernier, les images, les résonances, les sens figurés, les catachrèses semblent subitement perdre tout leur sens. Il est alors tout à fait rationnel de craindre qu'il ne s'égare, qu'il « ne s'expose à quelque grave mécompte », que la vie, comme les mots qu'il crée, ne soit qu'une suite de lettres insignifiantes.

    * * *

    Le plus grand reproche fait à la poésie, celui de son langage d'initiés caractéristique, s'avère finalement sa plus grande force. Né d'une volonté d'échapper au monde, au temps où nous sommes condamnés à vivre, il n'a pas vocation à s'adresser, il est vrai, au vulgaire, ce qui confère à la poésie une dimension mystique fascinante, qu'elle inquiète – comme Caillois – ou qu'elle séduise.

    Mais ce code hiératique doit rester un outil au service d'une cause : l'inspiration des prosateurs dont les œuvres sont elles des tribunes tournées toutes entières vers le peuple, ou encore la quête du véritable Moi dans l'exégèse de nos visions. Face au Progrès fulgurant, à la mécanisation, aux archétypes, l'Art est une arme contre la matière, comme le dit Horace,

    « Mihi res non me rebus submittere conor ».

    Ce n'est donc pas tant la matière, le point de départ qu'il est indispensable de garder à l'esprit, mais bien le but de cette création, sans quoi la seule recherche formelle se résume à une belle chimère.

  20. #320
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)

    J'aime beaucoup, franchement tu écris très bien, et tu as du style ! Et en plus la problématisation du sujet est forte donc bon, c'est vrai que ça aurait fait peut-être mieux quelques exemples en plus mais sinon c'est vraiment bien !

  21. #321
    invitef03515bd

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Evariste Gallois Voir le message
    Très drôle!!!
    Oui, c'est vrai, ma remarque fut... conne. Mais t'en fais pas non plus : le CG, c'est sûr, c'est une expérience intéressante, mais dis-toi que des contrôles comme ça t'en feras toutes les semaines en prépa !! (T'auras le temps d'en profiter.) A moins que tu n'aies voulu passer ce fameux concours pour être primé : oui, là je m'incline.

  22. #322
    invite9c9b9968

    Re : Concours général des lycées (2)

    Non, même en prépa c'est moins dur... Car adapté au niveau de l'élève. Alors que le concours général requiert la plupart du temps des connaissances au-delà du programme, ou plus exactement en dehors, pour vraiment réussir.

  23. #323
    invite5e7684b9

    Re : Concours général des lycées (2)

    à part en maths, ce n'est pas vraiment que c'est hors programme... c'est surtout que ça tombe généralement sur la partie que tu n'as pas vue du programme (voire sur toutes les parties )
    c'est aussi trés long, et certains le préparent un an à l'avance..

  24. #324
    invite9c9b9968

    Re : Concours général des lycées (2)

    "A part en maths"

    Tu plaisantes j'espère ? Ou alors ça a changé... Il y a 5 ans quand j'étais en TS ma prof m'avait clairement dit qu'elle ne voulait pas m'inscrire au CG de physique-chimie (je ne l'avais pas demandé, mais j'avais été présenté en maths) car cela requiert des connaissances de taupe, et qu'elle trouvait ça débile.

    Effectivement, c'était bien le cas

  25. #325
    invite5e7684b9

    Re : Concours général des lycées (2)

    ben cette année en tout cas, le sujet de maths n'avait pas de franc rapport avec le programme, plutôt des sortes d'énigme et pas beaucoup de calcul... trés difficile..
    Par contre en PC, c'était plus abordable... sujet sur les voitures du futur en gros
    donc exo sur la chimie orga pour les carburants bio, pile à combustible, énergie et travail des forces, écoulement de l'air et trainée,...
    pas vraiment de connaissances hors programme mais trés long et certaines questions où on ne comprend pas ce que l'on nous demande réellement..

    en tout cas, trés intéressant..

  26. #326
    inviteb7a6f947

    Re : Concours général des lycées (2)

    Grand retour après un an d'absence...
    En effet cette année en aths c'était assez étrange... Pas vraiment compris ce qui était demandé... Mon prof de maths a refusé de faire plus que lire le sujet, trop fatiguant et inutile d'en faire plus
    La philo de S était spéciale aussi mais pas inintéressante...Il était selon moi fait référence au Monde comme Volonté et comme représentation sur les quelques paragraphes où Schopenhauer traite du sublime - le désordre n'ayant alors aucune beauté mais étant sublime, c'est à dire permettant à l'individu de devenir le sujet connaissant pur en menaçant sa Volonté ne échapant au principe de raion. Il ne me semble pas qu'un plan était ensuite mieux qu'un autre...

  27. #327
    invitef03515bd

    Re : Concours général des lycées (2)

    En effet, le désordre fait d'abord penser au sublime (je pense en particulier à L'essai sur les sentiments du beau et du sublime de Kant) : le désordre est effrayant, parce qu'il est inconnu, on ne s'y retrouve pas... mais je pense qu'il y a bel et bien une beauté du désordre. Regardez ces oeuvres d'Arman : des instruments de musique brisés, des ordures entassées, etc. Et puis on pouvait prendre le sujet dans le sens de : "ça fait désordre". On pensera alors à des "oeuvres" comme la Fontaine de Marcel Duchamp.
    N'oublions pas que le sujet ne se cantonnait pas à l'art. On pouvait parler du rêve : car quel rêve est ordonné, mais quel rêve n'est pas beau ? (Le rêve est souvent beau parce qu'il est l'expression d'une certaine idéalité qui ne s'est pas réalisée dans le monde réel.)
    En revanche, il est difficile de penser un Etat qui soit beau sans être ordonné. Une belle âme qui n'ait pas eu une vie bien réglée.
    Mais au fond, le désordre est-il le strict opposé de l'ordre ? (Je ne pense pas : rien n'est totalement ordonné, rien n'est totalement désordonné!)
    Bon. Voilà les suggestions d'un brave ES qui avait beaucoup d'idées mais pas d'entraînement.

  28. #328
    inviteb7a6f947

    Re : Concours général des lycées (2)

    Ma démarche ne s'est pas limitée à l'art bien entendu...D'ailleurs Schopenhauer ne s'y limite pas -ce qui est bien tombé puisque c'était ma seule référence face à un sujet à la foi aussi vaste et aussi spécial - puisqu'un de ses exemples marquants portait sur une vie dans le désert. Moi ce que j'ai trouvé surtout désarçonnant c'était de ne pas avoir de questions...Même si c'était déjà le cas l'an dernier cela m'a supris sans dout par manque d'habitude.

  29. #329
    invitef03515bd

    Re : Concours général des lycées (2)

    Ce qui est ardu, quand il n'y a pas de question, c'est de trouver un questionnement qui évite de se résumer à : Qu'est-ce que la beauté du désordre ? Trouver un questionnement qui ne restreint pas le sujet, tout en parvenant à le cibler... vivement les braves sujets du bac, ces simples exercices de rhétorique !!!

  30. #330
    inviteb7a6f947

    Re : Concours général des lycées (2)

    En effet les dissertations du bac sont bien plus évidentes...mais il est plus que largement possible d'en faire quelque chose d'assez intéressant si on s'échappe du plan dialectique tellement rabâché qu'il en devient poncif

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