Concours général des lycées (2) - Page 10
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Concours général des lycées (2)



  1. #271
    invitec8b40e5b

    Re : Concours général des lycées (2)


    ------

    Tu veux dire 713 je suppose.

    Et pour le 1 b)

    7*5*2=70
    9*8*1=72
    3*4*6=72

    Pour ceux qui n'ont pas le sujet :

    Ex2:
    On considère dans cet exercice tous les tableaux carrés à 9 cases dans lesquelles sont placés dans un certain ordre tous les entiers de 1 à 9. Par exemple :

    1 8 7
    9 2 4
    6 5 3


    A un tel tableau on associe les produits des éléments de ses colones (54, 80, 84 dans l'exemple ci-dessus).

    1. (a) Etant donné un tel tableau, montrer qu'il a au moins une ligne dont le produit des éléments est superieur ou égal à 72.
    (b) Donner un tableau de ce type dont les trois lignes ont un produit de leurs éléments inferieur ou égal à 72.
    2. Etant donné un tableau de ce type, montrer qu'il a au moins une ligne ou une colonne dont le produit est supérieur ou égal à 90.

    -----

  2. #272
    invitec8b40e5b

    Re : Concours général des lycées (2)

    Par contre le 90 je vois pas d'où il sort.

  3. #273
    Gwyddon

    Re : Concours général des lycées (2)


    Si vous souhaitez discuter de l'épreuve de mathématiques, ouvrez une discussion en maths, car ce n'est pas le lieu pour cela. Au prochain message de ce type, je supprime.

    Pour la modération,

    Gwyddon
    A quitté FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP.

  4. #274
    invitecc257f99

    Thumbs up Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par ShadowLord Voir le message
    Une âme gentille et bienveillante pourrait-elle scanner le sujet de physique-chimie? [Certes, 26 pages, c'est long...]

    Merci d'avance !!!
    Mais bien sûr mon cher ShadowLord ! Que ne ferais-je pour toi ?!

    Vous l'aurez remarqué : je suis nouveau sur ce forum... Mais les apparences sont trompeuses ! En fait je suis l'évolution de ce topic depuis le début de l'année.

    Il se trouve que j'ai pour la première fois entendu parler du concours général en octobre 2006. Mes professeurs de maths et de physique-chimie me l'ont proposé et, entendant le mot concours, j'ai immédiatement accepté, ne serait-ce que par respect pour tous ceux qui ne peuvent raisonnablement y être proposés... mais surtout par passion des sciences. (D'ailleurs je n'aurais pas été contre commencer l'année précédente mais je ne connaissais alors malheureusement son existence :: )

    Le fait est que j'ai tout de suite silloné le net pour rassembler le plus possible d'informations. Et entre autres sites j'ai bien évidemment trouvé ce forum objectivement incroyable tant j'avais peu d'espoir de trouver une telle somme d'informations !

    J'ai donc lu l'ensemble des posts des deux fils afin de tout savoir sur ce fameux concours.

    J'y ai beaucoup appris et je remercie vraiment sincèrement l'ensemble des personnes ayant pris part à ces discussions durant ces quelques années.

    Une question cependant pourrait m'être posé dans ce cas : pourquoi ne pas y avoir pris part ? Pour la même raison que de nombreuses personnes passant le concours général (je pense que la majorité passe tôt ou tard sur ces pages) : tout a été dit et il semble inutile de participer sans expérience du concours général à part pour faire étalage de ses travaux de révision.

    Mais maintenant j'ai L'EXPERIENCE du concours général ! En mathématiques et en physique-chimie pour être précis.

    Pour l'anecdote, j'aurais apprécié de le passer également en philosophie et après demande à mon professeur et acceptation par celui-ci, j'ai passé mes vacances de noël confiant et... le dernier jour de la période d'inscription, il vient me trouver et me dit : "Vous rendez-vous compte ? Ce lycée devient une véritable agence de voyage ! (ndlr : un nombre conséquent de voyage sont organisés cette année) Or le concours général est le concours de l'excellence et vous mériteriez d'y participer car vous êtes excellent mais... ce lycée sort de la voie de l'excellence donc j'ai décidé de ne pas vous inscrire" A ce jour, je n'ai toujours pas compris qui cela gênait à part moi-même de ne pas passer le concours général de philosophie ? Si quelqu'un a une idée, je le saurais gré de m'en faire part. Si ce n'est pas casser un élève dans sa volonté de progresser dans une matière, je ne sais pas ce que c'est... En conclusion, on pourra dire ce que l'on veut de la philosophie : mon expérience de la philsophie scolaire m'aura paru absurde, bien que j'adore par ailleurs la philosophie en ce qu'elle a d'universel.
    Cette (petite) parenthèse étant close, j'en reviens à mes sciences, qui m'auront tout au contraire permis cette année un réel épanouissement scientifique, et en particulier grâce au concours général qui m'a donné une réelle motivation.

    Il n'empêche que ce phénomène m'a toujours surpris : se préparer avec passion, acharnement, et parfois même abnégation, pour une échéance donnée, et, le moment venu, cette accélération incroyable, cette condensation de tout le travail fait en quelques heures, cristallisé autout d'un sujet donné. Mais c'est alors en état de grâce que l'on est dès lors non ? Je veux dire par là que notre Raison froide et rigoureuse s'enflamme au contact de ce sujet et il m'estdéjà arrivé de relever la tête brusquement en me demandant où j'étais tant le sujet m'avait littéralement absorbé. Ceci étant, venons-en donc à l'essentiel!

    J'ai donc passé l'épreuve de Physique-Chimie jeudi : le sujet était (et est toujours d'ailleurs) "Quand voiture rime avec nature". Sa composition : une motiié de chimie portant sur les différentes sources d'énergie renouvelables actuellement étudiées (éthanol, hydrogène) avec l'étude de la production, du stockage, du coût, des problèmes à régler, etc... ; puis une autre moitié de physique divisée en deux parties : d'abord l'étude du moteur lui-même rapporté à un cas équivalent en étudiant la force de Laplace, explicitation des phénomènes extrêmement intéressant de réversibilité (possibilité de comportement en moteur comme en génératrice), etc... ; et ensuite l'étude de la forme aérodynamique de la voiture à travers la construction de modèles grâce à des billes chutant dans divers liquides, puis écoulements laminaires et turbulent d'un fluide autour d'un objet en mouvement, et enfin étude du coefficient de traîné d'un objet et conclusion sur les voitures bioniques (qui s'inspirent de formes existant dans la nature)

    Voilà résumé en quelques mots ce sujet aussi intéressant que long (26 pages...de bonheur )

    J'ai pu lire divers commentaires sur ce forum qui m'ont paru relativement péremptoires et une question s'impose à mon esprit : qu'est-ce que la chimie vous a fait ? C'est quand même elle qui vous nourrit et vous permet de vivre entre autres applications ! Que le lobby chimique se renforce au concours général, c'est un fait ; que je préfère la physique, c'en est un autre ; mais que l'on rejette la chimie parce que c'est différent de la physique, je dis non ! La chimie pose des problèmes tout aussi intéressant et s'il y a moins de formules compliquées, ce n'est pas une raison pour la rejeter ! J'ai donc trouvé ce sujet rafraîchissant, passionnant, actuel et cohérent dans l'étude de l'objet qu'il s'est fixé. Un très bon bilan donc pour cette session 2007.

    J'ai ensuite passé le concours général de Mathématiques aujourd'hui-même (lundi 26 avril) ! Composé de trois exercices, il proposait d'abord deux "courts" problèmes (en taille) : l'étude d'une famille de fonction ; puis l'étude de tableaux carrés de 9 cases dont les élèments sont tous les entiers de 1 à 9. Puis venait le gros exercice composé de 2 parties dont la première géométrique et la suivante arithmétique (malheureusement pour moi, on commence à peine cette partie du programme...mais j'ai fait tout le reste ) : étude des triangles ABC dits de type W tels que les médianes issues de A et B soients perpendiculaires ; deux sous-parties : étude de deux familles de triangle basées sur ce modèle ; étude des entiers de la forme u²-uv+v² et de leurs diviseurs.

    Un joli sujet en somme. Si j'ai une sentence à prononcer, c'est qu'il était accessible. Je veux dire par là qu'il était dure, complexe et très exigent, mais il ne dégoûte pas des maths alors que celui de l'an dernier n'avait d'autre intérêt en soi que de fusiller sur place d'excellents élèves au profit de quelques élus (qu'ils ne se sentent pas visés, ce n'était pas de leur faute). Ainsi, un candidat "digne" du concours général ne se prend pas un mur en béton dans la tête et est heureux de se dire qu'il a su résoudre des exercices du concours général, ce qui est en soi la plus belle récompense pour le vrai mathématicien.

    Bilan de ces deux épreuves : un plaisir offert à tous de sortir du cadre de terminale afin de se rendre compte que ce dit programme de terminale n'apporte autre chose que le dernier maillon des bases fondamentales, permettant dès lors une véritable "explosion" de possibilités dans tous les domaines ; et une réelle occasion de s'initier aux vrais concours pour ceux qui s'y destinent !

    Maintenant, je réponds à la demande de ShadowLord mais aussi de tous j'intuite en donnant les deux sujets des épreuves sus-citées :

    * Concours Général de Physique-Chimie Session 2007 :

    Partie 1 : http://www.fileden.com/files/2007/3/...Partie%201.rar

    Partie 2 : http://www.fileden.com/files/2007/3/...Partie%202.rar

    * Concours Général de Mathématiques Session 2007 :

    http://www.fileden.com/files/2007/3/...ion%202007.rar

    Je compte publier ma solution du Concours Général de Physique-Chimie pour ce que ça intéresse ou tout simplement pour les non-avertis qui ne peuvent résoudre le sujet et qui aimeraient néanmoins en connaître les réponses. Je ne prétends pas y faire une solution exempte de fautes pour un sujet aussi complexe et long que le Concours général et j'apprécierais que d'autres candidats ou intéressés me relisent et vérifient si mes résultats concordent.

    D'autre part, j'aimerais énormément avoir également une correction du Concours Général de Mathématiques. Néanmoins, je ne peux en faire une solution complète compte tenu que l'on commence à peine l'arithmétique.
    C'est pourquoi je souhaite te demander, ShadowLord (plus connu sous le nom d'Igor Kortchemski lauréat du Concours Général de Mathématiques en 2004 entre autres titres ) s'il te serait possible de résoudre le sujet (cela ne devrait pas te prendre trop de temps je pense vu tes capacités !) et de nous le faire partager ? Ce serait vraiment extrêmement gentil, en espérant que cela ne te dérange pas trop ! D'autre part, sache que tes conseils prodigués sur ce forum m'ont été très profitable et que tu as quasiment fait l'objet d'une légende sur le net quand j'ai fait des recherches ! (20 en prépa pas mal ! ) et ton exemple m'incite à bosser dur car, bien qu'ayant 19,5 de moyenne en maths en terminale sans trop bosser, je me sens très loin de ton niveau (tout ceci dit sans flatterie aucune je te l'assure). Merci à toi en tout cas, tout simplement.

    Sur ce, j'adresse mes sincères félicitation à tous ceux qui ont passé le concours général, en quelque matière que ce soit, car choisir de participer à un tel concours relève bien d'une véritable forme de courage, même s'il y a la passion derrière, que de se s'y présenter.

    En atendant les sujets de Philosophie...

    Sincèrement

    Lord Of Chaos

    P.S. : Je m'exprimerai peut-être plus tard sur les autres épreuves du concours général 2007 dans les autres disciples ; néanmoins, je ne peux retenir mon indignation quant au sujet de composition française qui est une reprisé éhontée de 1989 :: c'est se moquer des candidats ! Ceux qui ont lu la copie du lauréat gagnent et les autres sont relégués derrière, et quand bien même, le concours général se doit de proposer chaque année de nouveaux sujets car c'est sa marque de fabrique de proposer des sujets chaque fois nouveaux, chaque fois passionants ! Ceux qui sont à l'origine d'une telle reprise devraient être virés, je le dis sincèrement pour une telle fainéantise !

  5. #275
    inviteda4eaf5d

    Re : Concours général des lycées (2)

    Voici pour le sujet de philosophie des séries ES et S :

    La beauté du désordre.

  6. #276
    invitef03515bd

    Re : Concours général des lycées (2)

    Le sujet des séries ES et S était cette année en philo : La beauté du désordre. Magnifique sujet, vaste, intéressant. Je pense qu'on pouvait citer pertinemmet Rimbaud, pour qui le dérèglement des sens permet de créer le beau. On pouvait citer Courtial, qui dans Mort à Crédit (le roman de Céline) défend l'harmonie libre du carcan de l'ordre. Je ne sais pas ce que les autres ont mis... en tout cas je pense pas qu'il fallait se décourager en se disant qu'on n'avait peu de connaissances sur le désordre. Parce que ce n'est pas une récitation d'un cours sur le désordre, mais une réflexion sur la beauté -contradictoire en apparence- qu'on peut trouver dans le désordre. Je pense qu'il ne fallait pas rester dans la notion de l'art. Parler d'une belle âme, par exemple. Une vie guidée par le désordre peut-elle être belle? (Sans pourtant analyser le concept de vie : ç'aurait été un piètre hors-sujet.) Voilà. J'attends les commentaires des autres qui ont composé sur ce sujet, savoir ce qu'ils ont fait, s'ils accordent quelque crédit à ma conception de ce sujet.

  7. #277
    inviteb8464db5

    Re : Concours général des lycées (2)

    En Philo L

    Notre identité dépend-elle du jugement des autres ?

  8. #278
    aurk

    Question Re : Concours général des lycées (2)

    * Concours Général de Physique-Chimie Session 2007 :

    Partie 1 : http://www.fileden.com/files/2007/3/...Partie%201.rar

    Partie 2 : http://www.fileden.com/files/2007/3/...Partie%202.rar
    Est -ce normal que j en'arrive pas à ouvrir les liens?

  9. #279
    invite1acb3b85

    Re : Concours général des lycées (2)

    Voici mon plan pour la philosophie, série L, que je qualifierais du plus gros coup de poker que j'aie jamais produit, mais s'il fallait tenter c'était bien là :

    Amorce : Si tu es moi, alors qui suis-je ? Molière, Amphitryon, problème de l'esse est percipi Berkeleyen, de la prédétermination de notre identité (ce qui est nôtre).

    Problématique
    : Notre identité est-elle ce qui nous rapproche ou nous distingue des autres ? Quelle est la modalité de la prédétermination du jugement des autres sur notre identité ? Que penser du rapport identitaire entre nous et les autres ?

    I. La nécessaire dépendance
    A. Notre définition dans le rapport à la société
    Problème de la définition du sujet agissant dans un rapport à autrui, on ne peut pas le considérer dans la solitude, champ d'application restreint ? Sauf si l'état naturel est lié à la société : Hobbes, Leviathan, homo homini lupus, état naturel comme état de guerre et organisation sociale par la force pour la sécurité. L'homme n'existe pas sans les autres, donc l'identité n'existe pas sans les autres.

    B. L'identité se conçoit quantitativement par rapport à la communauté
    Problème de la définition de l'identité : basée sur des critères, lesquels ? Toujours comprise en distinction ou en analogie par rapport aux autres, question de la norme. Critères qui sont quantifiable car essentiellement génético-historiques. L'identité est un fait sociologique.

    C. Le jugement des autres, facteur de vérité de mon identité
    Relativité d'une identité seule dans le pour soi, jugement des autres qui agit de façon réfléchissante sur notre identité. Le jugement des autres agit comme un principe (commence et commande), "Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même" Sartre, L'Être et le Néant, l'identité devient en soi grâce aux autres.

    II. L'autonomie de l'identité
    A. Nous sommes l'individu asocial
    Redéfinition du sujet agissant, peut être conçu hors de la société et avoir une identité. Etat de nature chez Rousseau Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, abondance, amour de soi et pitié, état asocial sans violence qui permet l'identité. C'est le jugement des autres qui est "funeste hasard" (contingence), identité nécessaire et sans la dépendance à autrui.

    B. L'identité comme intimité
    Irreductible au domaine quantitatif, essentiellement qualitative, facteur d'humanité, fruit de notre raison ? (innée, on acquiert pas l'identité), intimité qui est en soi le refus d'autrui et des dogmes : Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, "Des Trois Métamorphoses", chameau, lion, enfant qui peut créer et s'épanouir dans son identité.

    C. L'ambiguïté du jugement des autres
    Rapport déjà douteux du jugement des autres à la vérité (différence avec l'unanimité), mais qui n'est pas le problème. Y a-t-il une identité des autres ? S'ils sont à prendre comme multitude, n'y a-t-il pas détermination de notre jugement sur leur identité et de facto sur leur jugement ? Cercle vicieux de rétroaction des jugements qui devient indéfinissable.

    III. Le rapport socio-politique entre notre identité et le jugement des autres
    A. Nous sommes les prolétaires
    Aporie de la distinction entre nous et les autres qui peut être viable d'un point de vue marxiste. Distinction de classe sociale entre nous (prolétaires) et les autres (bourgeois) qui correspond à l'opposition jusque là indépassable. "L'histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de la lutte des classes" Marx Manifeste du parti communiste, Partie I, "Bourgeois et Prolétaires".

    B. La perte de l'identité prolétarienne à cause du jugement bourgeois et de ses conséquencesNormalité identitaire formée par la classe dominante (bourgeois), donc par le fait de la réalité économique (société de consommation) = matérialisme historique. Si l'identité ne peut être produite par l'éducation, le jugement des autres (bourgeois) peut par contre faire obstacle à l'identité (donc une dépendance), liée à l'aliénation : fétichisme de la marchandise, Capital, Livre I, Section I, Chapitre I, Partie IV. L'identité est dépendante dans la conscience que le prolétaire a de l'existence de celle-ci.

    C. La lutte des classes comme indépendance au jugement d'autrui
    Classe sociale = unité ineffective de l'identité humaine, situation d'opposition qui empêche l'identité (opposition des modèles et des principes). Transcendance du pouvoir bourgeois par rapport à l'individu prolétarien qui voit les dogmes bourgeois imposés à lui. Dictature du prolétariat permet au contraire l'affirmation de l'identité individuelle hors de ce jugement car l'autre (bourgeois) disparaît en devenant le même (prolétaire).

    Conclusion : Notre identité dépend du jugement d'autrui, indissociable du rapport à la société et à l'objectivité, même si l'intimité de l'homme est en elle-même soumise à des jugements ambigus. Dépendance qui est liée à la prise de conscience de notre identité (qu'autrui peut avorter). A considérer d'un point de vue marxo-matérialiste : besoin de jugement personnel pour vaincre les dogmes des autres. Marx, Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel : "Comme le prolétariat trouve ses armes intellectuelles dans la philosophie, la philosophie trouve ses armes matérielles dans le prolétariat". C'est aussi cela l'identité.

  10. #280
    invitec15b5d29

    Smile Re : Concours général des lycées (2)

    Ca me paraît assez complet, bien qu'assez "orienté", dirons-nous... Quant à moi j'ai fait quelque chose de tout à fait différent qui me paraît aller aussi (je n'ai pas de plan tout prêt sous la main).

  11. #281
    Loreleye

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par aurk Voir le message
    Est -ce normal que j en'arrive pas à ouvrir les liens?
    Oui. Ce sont des fichiers compressés .rar. Mais même mon archiveur n'arrive pas à gérer ce format...
    Sinon, j'ai moi-même scanné mon sujet de PhyChi, mais mon scanner a des problèmes et rajoute une série de raies noires verticales sur une grosse partie de la page!!! Donc je préfère que quelqu'un d'autre vous fasse profiter de la qualité de son scanner!

  12. #282
    Loreleye

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Lord Of Chaos Voir le message
    ShadowLord (plus connu sous le nom d'Igor Kortchemski lauréat du Concours Général de Mathématiques en 2004 entre autres titres ) s'il te serait possible de résoudre le sujet (cela ne devrait pas te prendre trop de temps je pense vu tes capacités !) et de nous le faire partager ? Ce serait vraiment extrêmement gentil, en espérant que cela ne te dérange pas trop ! D'autre part, sache que tes conseils prodigués sur ce forum m'ont été très profitable et que tu as quasiment fait l'objet d'une légende sur le net quand j'ai fait des recherches ! (20 en prépa pas mal ! ) et ton exemple m'incite à bosser dur car, bien qu'ayant 19,5 de moyenne en maths en terminale sans trop bosser, je me sens très loin de ton niveau (tout ceci dit sans flatterie aucune je te l'assure). Merci à toi en tout cas, tout simplement.
    Je sens qu'y va être content! C'est la genre de truc pour te mettre à l'aise, déjà!

  13. #283
    invite1acb3b85

    Re : Concours général des lycées (2)

    Oui, disons que mon plan est volontairement orienté, j'ai tenté le coup, c'est quitte ou double mais au moins c'est original .

  14. #284
    inviteb8464db5

    Re : Concours général des lycées (2)

    N'eût-il pas fallu parler de la phénoménologie husserlienne à partir des Méditations Cartésiennes, en ce sens que l'autrui est cet "autre moi autre que moi", pour reprendre Sarte dans L'Etre et le Néant, que nous surdéterminons à partir de notre identité propre que nous projetons sur l'autre sous le principe d'une nécessaire ouverture à l'autre, un accouplement, une construction d'un mit-sein, chez Heidegger dans Sein und Zeit, en parallèle du Dasein, comme si l'autre n'était jamais qu'une médiation réflexive pour découvrir notre propre identité :
    -Albertine chez Proust dans A la recherche du temps perdu ; autrui est un mode de significations créés par mon entendement qui entend constituer des miroirs de sa propre identité (c'est l'exemple de Deleuze et Guattari dans Mille Plâteaux)
    -Derrida dans L'Animal donc que je suis : nous ressentons un affect de honte vis-à-vis de l'animal, qui pourtant n'est à l'origine d'aucune sorte de jugement, en ce sens que nous surdéterminons l'animal comme un autre et que nous créons son sentiment, son jugement, dans notre entendement même, de sorte que la relation à autrui est un moyen de juger de notre propre être, indirectement. (Je pense qu'on pouvait faire le lien avec Heidegger et son Unterwegs zur Sprache : le langage, en tant qu'il m'ouvre à autrui sous le rpincipe d'une non-cloture du sens, de la connotation, permet une clairière de l'être, une Lichtung, où nous développons/complexifions, dans un "pour soi", notre être qui n'était auparavant qu'un "en soi", un ineffable)

    -De même, le "notre identité" n'invitait-il pas à envisager, loin d'une quelconque singularité, mon identité comme l'itération absolue de l'identité, notre identité, à priori dans la société moderne, telle qu'elle est définie par Lyotard dans la Condition post-moderne, où nous devons subir, comme le montre Castoriadis dans Le Monde morcelé, une castration de nos pulsions, non plus sous le principe d'une histoire personnelle, mais plutôt par les mécanismes, les structures de la société qui se déposent irrémédiablement en nous, de sorte que le jugement, les significations imaginaires sociales, deviennent des principes discriminants quant à notre propre identité, en tant qu'assymptote du modèle fonctionnel : Blanchot Le Pas au-delà, reprenat Nietzsche et Le Livre du philosophe.
    Ce "méta-récit" pourtant trouve sa limitation ds l'imitation même constitutive de notre être : développement de l'habitus bourgeois (Bourdieu Raisons pratiques) selon le principe de l'amour-propre : différenciation et volonté d'exploiter l'autre. Nous quittons le corps politique pour un agrégat d'individualités, sans différenciation selon une singularité d'être mais plutôt dans les processus de l'imitation : L'Ere du vide Lipovetsky. Exploitation des prolétaires qui recrée la "guerre de tous contre tous" que l'on a quitté chez Hobbes ds De Cive avec le passage à la loi de nature : Dans la jungle des villes Bertolt Brecht.

    La dynamique du sujet semble demander un retournement dialectique selon la nécessité d'autrui et son jugement.

    I Développement du Verstand par le langage, véhiculant les surdéterminations.
    Mais : manipulation de l'être, pas d'identité propre, en tant que son attribut, la pensée, n'est jamais qu'une répétion de ce que juge l'autre

    II L'identité n'est pas à envisager dans le solipsisme mais plutôt ds une réunion avec la société, avec le socium qui partage la même idéalité. Mon identité est notre identité, structurée par nos jugements que nous subissons comme un magma interréférentiel.
    Mais peut-on parler encore de société ?

    IIIAutrui n'est pas le principe de mon identité mais, selon Husserl,
    -il est nécessaire en tant qu'illusion transcendantale (reprenant Kant et la Critique de la raison pure : nécessité d'une communauté d'hommes rationnels qui continuera la tâche d'atteindre, ds le concept, à une corrélation toujours plus forte avec le monde empirique)
    -nous emplissons, au fil du temps (analyse génétique) notre entendement de référentialités...
    -par autrui que nous subjectivons : notre identité se construit à partir d'autrui et de ses jugements, en tant qu'ils sont une imagination pure de mon esprit.

    En intro : Buba Je et Tu : relation comme condition transcendantale de développement du "Je"
    Pascal Les Pensées : je dois quitter autrui et rechercher une spiritualité (permet d'introduire le concept de passion) (la critique est facilement esquissable en conclusion : pas de corrélat empirique, imagination, donc opinion)


    [Mais, Heidegger apparait pour beaucoup comme une référence douteuse, et Lipovetsky reste encore très décrié dans sa théorie du post-modernisme.]

    Ceci dit, je me demande sur le questionnement n'entendait-il pas amener de même une référence à Lévinas dans Ethique et Infini, avec le rapport autre/Autre qui me met dans une infinie distance à l'extérieur indéchiffrable, de sorte que notre ontologie se caractérise par une tension constante vers l'extérieur. (mais hors-sujet, ce me semble)

    Je crains d'avoir fait un gros hors-sujet, mais ça m'aura permis de mieux comprendre Husserl, donc expérience très positive.

    Tibullus

  15. #285
    invitecc257f99

    Exclamation Re : Concours général des lycées (2)

    Désolé, je viens de m'apercevoir que le site d'hébergement de mes fichiers a modifié l'adresse ce qui explique une légère indisponibilité

    Le site est www.fileden.com, trouvé par hasard alors que je recherchais un petit site pour héberger mes gros fichiers : désolé pour la taille (2 x 30 + 11 = 70 Mo) mais j'ai d'abord scanné en faible qualité avant de me rendre compte que c'était vraiment nul et j'ai donc refait en très bonne qualité ... mais beaucoup plus lourd. Mais bon, je suis sûr que les scientifiques passionés de ce forum seront patients : ne faut-il pas désirer ardemment quelque chose pour en apprécier véritablement la possession ? :

    Je vous remets donc les véritables liens vers les sujets du concours général :

    * Concours Général de Physique-Chimie Session 2007 :

    Partie 1 : http://www.fileden.com/files/2007/3/...Partie%201.rar

    Partie 2 : http://www.fileden.com/files/2007/3/...Partie%202.rar

    * Concours Général de Mathématiques Session 2007 :

    http://www.fileden.com/files/2007/3/...ion%202007.rar

    De plus, ce sont des fichiers compressés en rar, format plus puissant que le zip. Par conséquent, le mieux pour en extraire les fichiers est encore d'utiliser Winrar que vous trouverez ici : http://www.01net.com/telecharger/win...ches/2257.html

    Citation Envoyé par Loreleye Voir le message
    Je sens qu'y va être content! C'est la genre de truc pour te mettre à l'aise, déjà!
    J'avoue que j'y ai pas été à moitié. Mais en même temps je le pense vraiment donc autant que je le dise.

    Sinon, ma solution du concours général sera bientôt finie ! Je vous la ferai parvenir bientôt. Mais ces dernières jours j'avais plusieurs devoirs ... dont un de physique-chimie portant EXACTEMENT sur ce qu'on a fait au concours général ! Autant dire que je m'attends à avoir pas trop mal marché !

    CG for ever lol!

  16. #286
    invite8a33216d

    Re : Concours général des lycées (2)

    Voici tout d'abord le contenu médiocre de ma copie d'économie, avant d'aborder celui franchement détestable de celle de philosophie

    Certaines tournures de phrases sont mauvaises, mais j'ai "rerédigé" dans ma copie. Pour l'éco, les modifications de la copie par rapport au brouillon sont trop lointaines pour que je m'en souvienne, voivi donc mon brouillon:

    INTRO: La croissance est au centre de l'économie, et ce en tant qu'elle est à la fois un symptôme, cad une mesure du dynamisme de l'éco d'un pays, et un objectif, que beaucoup considèrent comme primordial. Pourtant le phénomène, si complexe soit-il, ne recouvre qu'une augmentation des richesses produites par un pays, mesurée par le PIB, et n'est donc que purement quantitatif. D'aucuns s'inquiètent alors de l'influence croissante sur le reste de la société toute entière de ce qui n'est qu'économique.
    Le rapport Brundtland de 1987 définit le développement durable comme la capacité de subvenir à ses besoins sans compromettre celle des génés futures à répondre aux leurs et ainsi établit l'un des objectifs écolos à atteindre, et sans doute un enjeu majeur du XXI, qu'est la préservation de l'environnement. Mais la notion de dvt durable est a priori séparée de la logique éco, en ce qu'elle relève davantage de l'écologique. Pourtant, les effets de la croissance sur l'environnement ne sont pas neutres, et certains cherchent à utiliser les fruits de la richesse produite pour préserver l'environnement. On peut dès lors se demander si la conciliation de la croissance éco de dvt durable est possible.
    La logique éco n'est-elle pas en effet fondamentalement séparée de la logique environnementale, parfois même opposée à elle? Quels pourraient être les facteurs d'une réconciliation des deux?
    Si la Cssce éco peut parfois s'effectuer au détriment du dvpt durable (I), elle semble, selon le contrôle que l'on en a, pouvoir favoriser la préservation de l'environnement (II), bien que cette conciliation ne paraisse envisageable qu'à l'échelle d'une organisation mondiale (III).

    PLAN:

    I) la croissance éco peut aller à l'encontre du dvt durable:

    A° Un constat amer
    dfn empreinte écolo + chiffres: USA 5 planètes, UE 3, total 1.2 donc pb de 20% non renouvellables.
    USA, 1er PIB à 12400 milliards de $ et pollution un Us citizen = 269 népalais: rejet 6000t Co2 par an contre 4000 UE et 250 afrique du sud.

    B° Les causes:
    2 sources de pollution : processus de Pion (industries...) et de Cion ( mexique 13 plus riche PNB que Ethiopie et nbr de voiture pr 1000 hab supérieur de 97 fois). Donc hausse production entraîne hausse pollution. D'où inquiétude, d'autant que por Rostow les Ped rentrent dans la 4e étape= industrialisation. Cela s'explique : recherche de Compétitivité prix dc cout de Production les plus faibles possibles. Logique pure éco: dépollution = hausse couts

    C° Un déficit de réglementation efficace:
    Les externalité négatives ne sont pas prises en compte, il faut dc plus encadrer la croissance. De plus, fonds de pension = rentabilité CourtTerme, donc dépollution inenvisageable, idem décroissance.


    II° LA croissance peut cependant se réconcilier ac le développement durable:

    Citation d'Adam Smith: tout en ne cherchant que son interét .... que s'il avait pour but d'y travailler = message d'espoir, on peut réconcilier logique iindividuelle et globale
    A° Le protocole de Kyoto: de bonnes intentions
    -1997, explication du sytème de droits à polluer... Internalisaiton des externalités négatives
    _pb: achat droits - cher que dépollution et passager clandestin ( si les autres dépolluent, vente de plus de "droits" donc baisse prix de ceux-ci) + spéculation sur les cours + fixation des quotas en 2007 base 2006 = une année de dépollution perdue

    B° Le dvpt durable peut se concilier avec la croissance ( le titre a été changé, c'est très sommaire):
    Cté structurelle (ex de Toyota moteur hybride) + si croissance et hausse du PAchat, alors inflation supportable + hausse impot sur production = politique étatique favirable

    C° Le dvpt durable est nécessaire à la croissance de lg terme:
    J'ai dvpé à fond l'exemple de la mer d'Aral

    III) Les facteurs de cette réconciliation sont politiques et permettent de préserver la cssce à long terme:
    Keynes: a lt nous sommes tous morts= le défi est d'articuler les en jeux écos de court terme et ceux de LT

    A° Le pb est celui de la politique de CT:
    Comte sponville, le kisme est-il moral: il faut que l'état prenne en compte les enjeux écolos ds l'éco, car celle ci en est dissociée et ne s'en préoccupe pas. Pb de la CTé relative d'un pays dans le cadre de la mondialisation d'où

    B° Nécessité d'une instance de régulation mondiale:
    -pour éviter le passager clandestin (USA et Australie)
    -pv coercitif nécessaire pour rendre lescoûts de dépollution<amende.
    - intermédiaire entreprises par rapport aux droit à polluer
    donc pas de spéculation

    C° De la nécessaire mais insuffisante éducation à la gestion politique équitable:
    Citation de Smith: "Ce n'est pas de la bienvaillance...qu'ils portent à leurs intérêts". Dc l'éducation est essentielle et le consommateur a un role crucial, mais ce n'est pas suffisant, il faut l'intéret or il ne se réalise que sous la menace éco. AMartya Sen a montré le role de l'Etat dans l'éco. La solution est donc une politique mondiale.


    CL : Je la posterai ce soir.

  17. #287
    inviteb8464db5

    Re : Concours général des lycées (2)

    Je et Tu (Ich und Du) de Martin Buber (et non Buba...)

    désolé,
    Tibullus

  18. #288
    invite1acb3b85

    Re : Concours général des lycées (2)

    Merci pour ton topo, Tibullus, toujours aussi impressionant dans ta réflexion.

  19. #289
    inviteb8464db5

    Re : Concours général des lycées (2)

    - Je pense que l'on pourrait compléter la partie III avec une référence plus approfondie de Kant (Critique de la raison pure) à Heidegger (Unterwegs zur Sprache), en passant par Husserl (Logique transcendantale et logique formelle + Méditations cartésiennes):
    Je suis dans une nécessaire recherche de l'autre pour croire au postulat de la vérité universelle dans le "en soi" de la chose, oubliant l'influence du cogito transcendantal qui redétermine la perception selon une esthétique mathématique (l'"essence" chez Hegel dans Phénoménologie de l'esprit, avant le "concept" ; Zeit und Sein, et non pas Etre et Temps, chez Heidegger : je sais qu'"il y a" le temps, en ce sens que je lui attribue une consistance ontologique dans ma dimension perceptive, comme un élément dans le tout, le "y", mais je ne peux en aucun en définir l'ontologie), de sorte que je construis la structure d'autrui comme un être rationnel avec lequel je peux communiquer. L'autre serait donc un miroir de mon identité rationnelle que je présuppose, dans la variation eïdétique, dans autrui, avec lequel je peux m'adresser dans une vraie communication détachée des affects, du Leib, correspondant à des critères historico-géographiques).
    Mon identité d'être rationnel dépend du jugement, en tant qu'il est rationnel, de l'autre, constitué, comme moi, des différents moments rationnels dans l'histoire de la raison, adhérent de même au savoir absolument formel permis par l'esprit (Geist) hégelien.

    Ce miroir de raison est complété par les autres variations eïdétiques qui caractérisent l'autre selon mon affect (etc.)

    -Je me demande s'il n'aurait pas fallu traiter dans une partie à part un solipsisme possible :
    Descartes, bien sûr, dans les Méditations métaphysiques, où nous ne sommes sûrs que d'être une res cogitans.
    La monadologie chez Leibniz, définie comme tel dans Le Pli de Deleuze.
    Aisément critiquable avec Spinoza L'Ethique, plus le fait que rien ne soit réellement prouvé : critique humienne dans Enquête sur l'entendement humain qui place primordialement le monde sensible, et, de facto, la relation à autrui.

    Pourtant, je crains qu'on ne tourne en rond, en ce sens que l'identité, si l'on suit Descartes, est bien l'actualisation des dispositions pré-réflexives et transcendantalement à priori qui caractérisent mon être, sans pour autant pouvoir le définir en tant que singularité. La res cogitans n'a rien à voir avec une quelconque identité, que je suppose, croyant au monde réel, acceptant l'illusion d'une sensibilité possible. La critique que nous exposerions dès lors contiendrait en elle-même sa propre limite, en cela que l'identité est presque un caractère sociologique... (mieux, l'"épochè" cartésienne ne laisse finalement que peu de place aux "jugements des autres", seulement dans le premier moment du doute naturel en Méd Méta 2)

    De plus, il serait difficile d'amener le fait que nous ne sommes qu'une itération d'un modèle donné par la société autre que dans une limite à cette deuxième partie, mais cela amène mal à une troisième partie husserlienne, qui certes aurait alors l'avantage de résoudre l'opposition entre conscience de soi et solipsisme, de même que le concept de société moderne trouve alors une limite qui demande une autre résolution exposée en III.

    Enfin, (du moins le crois-je ?)il faut sans doute se méfier des parties "antithétiques" en II, qui n'apportent rien au sujet, en tant qu'elles posent les limites d'un I, ne faisant pas avancer, cheminer vers une résolution par une étape intermédiaire. Le sujet comporte en lui-même une ellipse "en quel sens ?" "dans quelle mesure ?" "Jusqu'où peut-on dire que ?" : les 3 parties sont 3 réponses successives et de plus en plus profondes du sujet (principe de l'Aufhebung hégelienne), dans une variation eïdétique, justement, de la manière d'envisager le sujet.
    Un "Non" expose une limitation au sujet mais n'apporte pas de réinterprétation de l'énoncé : nous restons dans la même opposition catégorique.

    La partie II aurait pu alors commencer justement par une référence à Lévinas : à moins que de devenir fou, nous sommes forcément dans la tension avec l'autre (repris chez Buber). Mais 1) nous ne sommes pas une "belle âme" (Hegel Phénoménologie de l'esprit) 2) nous sommes lâches et laissons les structures se déposer en nous : La Boétie Discours sur la servitude volontaire (Machiavel n'est pas assez discursif). Donc, acceptons que mon identité soit notre identité.

    Dès lors, il auarit fallu une analyse conceptuelle très solide en introduction sur le fait que le concept ne laisse que difficilement de place scepticisme radical, et nous place immédiatement dans le rapport à l'autre, dans l'actualisation de notre entendement transcendantal et posé de la même façon chez tous, dans la res extensa : ceci semble même donner une bonne ouverture à Husserl : justement, mon cogito transcendantal n'est pas actualisé de la même façon selon ma variation eïdétique de l'autre : donc mon identité dépend du regard de l'autre.


    Bien entendu, je crois qu'il aurait été vraiment très difficile de faire tout cela en six heures (réflexion approfondie + rédaction), d'autant plus que nous pensons en écrivant et que le sujet est beaucoup mieux compris au point final qu'au moment de l'analyse conceptuelle en introduction, qui est pourtant primordiale pour amener les différents moments de la démonstration. Ceci fait le charme du cocnours général qui pose des problèmes d'une ampleur telle que l'on ne peut pas réellement, au-delà du pur exercice sophistique, résoudre efficacement, à tout le moins en Tale, à moins que d'être vraiment très bon ou d'avoir déjà envisagé le sujet...

    Tibullus

  20. #290
    invitec15b5d29

    Post Re : Concours général des lycées (2)

    Quant à moi je ne me souviens pas beaucoup de mon plan, mais dans les grandes lignes, c'était :

    I / La philosophie, une pensée articulée autour du sujet, source de connaissance, et détenteur d'une vérité intérieure (en s'appuyant surtout chez les Anciens, de Socrate à St Augustin, avec le thème de la conversion à soi, et les exercices stoïciens, etc.). Ensuite j'ai montré les limites de cette conception (Je ne sais plus trop comment, d'ailleurs J'ai utilisé Kierkegaard et Lucrèce, je crois).

    II / L'idée d'un alter ego transcendantal, avec les Méditations cartésiennes. La rencontre avec l'autre, générateur de valeurs (la signification éthique du visage de Lévinas, la honte chez Sartre, etc.). Le problème du solipsisme. La part d'identité définie par le groupe, et le thème résurgent de l'"identité nationale", par exemple (j'ai aussi parlé de la langue, qui est un facteur fort de cohésion). Bref, j'ai distingué deux dimensions, l'une idiosyncrasique, l'autre intersubjective et sociale. En vertu de la notion même d'iden-tité, on ne peut pas les dissocier, il faut les unifier.

    III / J'ai élaboré une réponse assez originale au sujet en reprenant (et en procédant par analogie) la Doctrine de la science de J. G. Fichte (Tathandlung-Anstoss). Ainsi je préserve le principe d'identité tout en intégrant la présence d'autrui et en reconnaissant l'efficience de ses jugements.

    6h étaient en effet à peine suffisantes, je ne suis pas sûr d'avoir assez insisté sur la notion de jugement (quelques § sont sans doute hors-sujet, bien qu'intégrés dans mon développement, qui, je l'espère, ne l'est pas).

  21. #291
    dubdub

    Concours général : date 2ème partie

    Les lieux et dates de la seconde partie de certaines épreuves du concours général sont sorties :
    calendrier (format pdf)

  22. #292
    invite1acb3b85

    Re : Concours général des lycées (2)

    Voici mes réponses aux questions du concours général d'anglais :

    1.
    Most of the time, the scene is overseen by the reader. Woolf focuses on the river and describes it as if she wanted to embrace the landscape. But the narrative raises problems since the reader lacks the thread which could lead him amid this hallucinated universe. There is a single leitmotiv in the first passage as far as the narrative is concerned, namely the king. We are told his decision which are embodied by two rare action verbs, viz., "directed" and "reserved". The courtiers' behavior cannot be seen as an actual narrative since it is rather a picture. All the same, King James is percieved also through his feelings, which advises the reader to consider him as a narrative character which "specially liked to look upon [the sight]". In the second passage, "the human characters who had been trapped in the night" do convey a narrative idea since we are told their tragic "doom". Being condemned to death and to the reader's despair, they become a kind of heroes whose "agony of spirit" the reader does sympathise with.
    The description and the narrative being clearly distinguished, what do they alternate for ? Woolf's stream of consciousness conveys the idea of a world drawn by one single hand and in which her characters' lifes are melted and can extend to an infinity of events and places. Thus, she does not actually alternate description and narrative but she wants the reader not to be able to split them up. Each description echoes to a hidden narrative which she does not always reveal. The image of the admirals who "strode up and down the narrow pathways" evocates "the north-west passage" but does not lead to any development.

    2.
    First and foremost, there is a contrast between two worlds, the rich one and the poor one. The first universe is hardly evocated in the first sentence of the text : "the country people suffered the extremity of want". But since none cares about them, they are marooned, cast away and almost forgotten there by the reader. But the utmost contrast is definitely that between the court's celebration and the silent frozen world underground. If the strange royal landscape could be compared with the most psychedelic musical observations of King Crimson (In the Court of the Crimson King), the ice of the river closely borders on death and motionlessness.
    These contrasts have a political meaning through the opposition between the king's luxury life and the people's poverty. Blaming him for his blindness, Woolf ridicules James. Instead of "curry[ing] favour" for his apotheosis (apo-theoô means turned into a god in Greek), he is considered as a fool who is unable to take care of his land. In addition, the contrasts have an aesthetical effect upon the reader. Woolf's artistic taste for oppositions and illusions reveal a baroque conception of art which the image of the congealed woman looking "as if she were about to serve a customer, though a certain blueness round the lips hinted the truth" is a singular proof.

    3.
    To begin with, literature is closely linked with painting in its way to turn the words as images according to Horace's conception : "ut pictura poesis". The scenes which are described are chosen for their equivoque power. Thus the "frozen roses [which] fell in showers" have a painted dimension thanks to the color that the reader will guess as being red and the ice which is linked with a tactile feeling. Throughout the description, Woolf manages to be as detailed as possible so that one can almost paint the scene. For instance, the "bonfires" are so precisely described that their hypotyposis, though illusory, is almost lived by the reader.
    However, the painted dimension of literature can only be admitted if one considerers that imagination and image are the same word, but they are not. When Woolf says "the moon and stars blazed with the hard fixity of diamonds", she evocates an impression of brightness and wealth which is but constituted by emotion. No drawing is possible since it would always lack an element of the text.

    4.
    The sentence "their doom was certain" conveys the idea of God's wrath against the weak ones. God's action is a revenge since "these human creatures" symbolize those who did not choose between a world or the other but stayed upon "precarious islands". Their sin is their hesitation which exists against the race of the world. Their figure can be compared with that of Eveline from Dubliners by James Joyce. She is unable to make up her mind about leaving or not leaving to Buenos Ayres with Frank. Thus "a bell clang upon her heart" announcing her death. It is a punishment against those who'd rather change the order of the world than their desires, against Descartes' advice. Thus, in Shakespeare's play Macbeth, the Weird Sisters' soothsaying leads the thane of Glamis to stab Duncan and to seize the throne of Scotland. But as a feedback effect, the dead "rise again to plague the inventor". This is the proper stuff of tragedy.
    "All was riot and confusion." This sentence is the actual illustration of poetic justice which is an expression of wrath and of passion. The contrast between both worlds is resolved through an "awful and inspiring [sight] of terror". Positive or negative, it is always linked with the loss of every basis and the simple illumination which the last verse of John Keats' Ode to a Nightingale shows : "Do I wake or sleep ?" The expected poetic ending is the exact opposite of the beginning, expression of a vague random such as that of another novel by Virginia Woolf, Mrs Dalloway : "Mrs Dalloway said she would buy the gloves herself." An incredible expression of nothingness.

  23. #293
    ShadowLord

    Re : Concours général des lycées (2)

    Merci à toutes les âmes gentilles et bienveillantes qui ont scanné et retransmis des sujets !!!

    Citation Envoyé par Lord Of Chaos Voir le message
    C'est pourquoi je souhaite te demander, ShadowLord s'il te serait possible de résoudre le sujet et de nous le faire partager ?
    Ce serait avec grand plaisir, mais les circonstances [concours dans deux semaines...] font que cela n'est actuellement pas possible. Je le regarderai éventuellement pendant les grandes vacances, mais malheureusement pas avant.

    Sinon, de toute façon, l'inspection générale de mathématiques publie chaque année un corrigé du concours général: un jour ou l'autre il sera disponible.
    - I am a world, space-floating, life nurturing.
    - I am a nova, all-exploding .... planet-cremating.

  24. #294
    invitecc257f99

    Lightbulb Re : Concours général des lycées (2)

    Je suis heureux d'avoir pu contribuer à l'utilité de ce fil pour tous ceux qui sont intéressés par le concours général.

    Citation Envoyé par ShadowLord Voir le message
    Ce serait avec grand plaisir, mais les circonstances [concours dans deux semaines...] font que cela n'est actuellement pas possible. Je le regarderai éventuellement pendant les grandes vacances, mais malheureusement pas avant.

    Sinon, de toute façon, l'inspection générale de mathématiques publie chaque année un corrigé du concours général: un jour ou l'autre il sera disponible.
    Effectivement, je n'y avais pas pensé ! C'est évident que tu n'as pas le temps en cette période ! Mais merci pour l'info. Je pensais qu'il n'y avait que les passionés à rédiger des solutions mais si il y en a de faites par l'inspection, je vais peut-être leur passer un petit coup de fil histoire de tenter ma chance pour vérifier mes réponses.

    Bon courage pour tes concours

    Je vous tiens au courant pour les solutions des concours généraux de Mathématiques et de Physique-Chimie

    Tibullus : Bravo pour ta maîtrise de la philosophie ... relativement impressionnante

  25. #295
    invitee5c1b3cd

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par senoritamaria34 Voir le message
    Salut tout le monde, je viens de passer le concours général d'anglais, à montpellier, on était 12
    J'étais là (ouais mes réponses sont trop utiles).
    Pour le concours d'anglais, j'ai trouvé que la traduction reposait pas mal sur la logique et l'imagination, non ? Enfin je sais pas, j'ai eu l'impression que lorsqu'on bloquait sur un mot, en visualisant la scène on pouvait trouver équivalent, même approximatif.. Quant aux questions, bon. Déjà, c'est très en dessous de ce qu'a fait ImagineFloyd ! J'ai vraiment eu l'impression de ramer au niveau du vocabulaire, ça reste très basique.
    En prime, peut-être à cause du temps, c'est assez brouillon, j'ai développé au moins six contrastes différents pour la deuxième question, sans arriver à parvenir à une conclusion intelligente. Et j'ai l'impression d'être la seule à ne pas avoir compris l'expression "poetic justice" (fin'le procédé littéraire quoi), du coup j'ai trop honte, je suis vraiment la seule ? J'ai donc fait un magnifique hors-sujet sur la justice

    Et comme je voyais que quelqu'un se demandait plus haut si c'était toujours les bilingues qui raflaient tout, je confirme la réponse de je-ne-sais-plus-qui : on peut être bilingue et se ramasser lamentablement

    Et finalement, un truc qui m'a étonné, j'ai constaté qu'à aucun moment on n'a regardé nos convocations ou nos pièces d'identité, ils se sont contentés de faire l'appel.

  26. #296
    invitef03515bd

    Re : Concours général des lycées (2)

    Alors, aucun ES ou S ne veut proposer sa composition sur la beauté du désordre ?

  27. #297
    invite8a33216d

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Vic' Voir le message
    Alors, aucun ES ou S ne veut proposer sa composition sur la beauté du désordre ?
    Trop de bacs blancs pour le faire avant les vacances.
    LA conclusion d'éco n'a rien d'exceptionnel mais je la posterai ce week-end avec la philo.

    J'ai posé trois questions, à défaut sans doute d'une seule consistante, à savoir: la beauté du désordre lui est-elle inhérente ou réside-t-elle dans la représentation intellectuelle que je m'en fais? Comment, paradoxalement, puis-je juger beau ce qui précisément échappe à tout ordre normatif revendiqué, alors même que le jugement de beauté semble supposer certaines normes et règles? Le désordre n'est-il pas libération de l'ordre de la beauté?

    En gros (c'est pitoyable, je n'avais aucune connaissance, aucune lecture et aucun cours donc, sur le sujet) j'ai dit que le désordre était une libération des critères normatifs de la beauté et que sa beauté ne pouvait donc pas être esthétique(I), j'ai donc tenté de montrer qu'elle résidait dans sa perception par nos structures intellectuelles, qu'en quelque sorte sa beauté était intelligible (II) pour conclure que sa beauté résidait dans l'appel qu'il lançait à la raison afin de le rationnaliser, qu'en somme, il se faisait négation des moyens de percevoir sa beauté (III).

  28. #298
    Radibaba

    Re : Concours général des lycées (2)

    Salut à tous, amis du CG !
    J'ai tenté la philo en L, j'ai tenu les 6H, c'est un bon entraînement.
    Je sais pas vous, mais j'en suis sorti vidé

    J'ai lu en diagonale le plan de Tibullus. Si seulement je comprenais le quart de la moitié de ce que tu as tenté de dire ! Ce doit être fort intéressant, mais j'avoue (tapez-moi dessus) tenir en horreur tous les sophistes amateurs de néologismes, d'expressions opaques qu'eux seuls comprennent.
    Du coup, dans mon devoir, il y eut peu de citations, peu de jargon philosophico-abscon, peut-être de la naïveté, des phrases tordantes certainement.

    Mais l'essentiel, c'est de se creuser soi-même la tête, même si l'on ne cite pas les Grands qui nous ont précédé, pas vrai ?

    Amitiés à tous !
    (même à Tibullus, je relirai ton plan à tête reposée)

    Sylvain (si je trouve mon plan je vous le file, que vous rigoliez un peu face à la philosophie provinciale un peu naïve)

  29. #299
    inviteb8464db5

    Re : Concours général des lycées (2)

    Ce n'est pas parce que l'on utilise des mots "savants" que l'on a une réflexion très profonde... Le langage philospsohique peut mener a des effets de sens rhétoriques, sans justification intellectuelle : le "doute" chez Descartes, qui fonde une démonstration ridicule, mais persuasive ; l'accumulation de termes pseudo-abscons qui montrent surtout que l'on a pas forcément tout compris.

    Sinon, je crois vraiment que ce sont les auteurs qui donnent une profondeur à notre réflexion, car ils montrent que nous pouvons nous orienter dans les différents courants de pensée, pour comprendre les enjeux de ce que nous disons.

    Pour arrêter le flood, une bonne référence en intro (à laquelle on pense bien sûr après coup) : "Thème du traitre et du héros" dans Fictions de Borgès. Kilpatrick a une identité de héros car tout le monde pense qu'il est un héros, alors qu'il n'est qu'un sale traître qui organise sa mort pour qu'elle apparaisse comme un sacrifice de sa personne à la cause indépendantiste en Irlande. En même temps, ce n'est pas seulement une construction d'autrui, mais une construction de moi-même dans ma tentative de manipuler autrui.

    Ce qui me fait penser qu'il faudrait ajouter en troisième partie que mon ouverture à l'autre rend nécessaire l'usage d'un langage rationnel (Kant, Husserl blablabla) qui consacre la technique au-delà d'une éthique personnelle ou de l'art, fermant notre ouverture en tant que Dasein à la seule rationalité technique : Heidegger L'Essence de la technique (Problème du Gestell où tout est posé dans une mise en stock, dans une cybernétique presque totalitaire de l'individu entièrement dévoué à la productivité, à l'innovation etc.)

    On peut finir alors sur une note extrêmement positive : même si la société est morcelée dans l'individualité bourgeoise de l'ère de la consommation, du vide existentiel, même si je regarde autrui comme un miroir, à quoi bon ?, puisque mon regard se résume dans le besoin de communiquer à l'autre, d'employer la rationnalité, qui ne me fait qu'ouvrir qu'à la seule productivité où j'abandonne mon être. Si je me définis moi-même dans l'autre, je me cloture moi-même dans l'autre en tant que fonction.
    Ceci permettrait alors de boucler avec le problème de l'opinion, Ricoeur, Blanchot : même l'individu dans l'expérience d'une sortie de la société (ex-peras), finalement s'enferme dans le projet rationnel qui m'est éduqué par le jugement d'autrui.

    I Délire de l'opinion, imagination
    II Société ultra-moderne mais qui se morcelle (?)
    III Je recherche la rationnalité, je cherche à me définir dans l'autre, à sortir du désir stéréotypant, mais en fait je m'enferme dans la rationalité, dans les référentialités qui se veulent logiques, je cloture mon ouverture, mon actualisation au monde

    ou un autre III Nietzsche j'accepte mes passions et me définit avec elle en tant qu'elles sont originales : imagination naturelle/ imagination artificielle. Le désir, c'est l'impossible de la société : Bataille L'Impossible Kafka L'Unheimlichkeit dans La Métamorphose Freud : les névroses. La note est plus positive, mais je me demande, si ça suit logiquement le II, définissant trois formes d'identités successives. Ici, on a un non final à la question ("jusqu'où ?" serait alors l'ellipse). L'autre III appellerait plutôt un "selon quelle mesure ?" : la mesure de l'imagination débridée de la société, de l'imagination mutilante et moderne de la société, ou de la foi rationnelle ?

    Comme quoi, six heures sont finalement bien peu pour tout ce qu'exige le sujet...

    Tibullus

  30. #300
    invitea5e2431a

    Re : Concours général des lycées (2)

    Quelqu'un saurait-il quel jour est publié le palmarès ?
    Ces deux dernières années, il me semble que la publication a eu lieu le même jour que les résultats du BAC... ce qui renverrait au 2 juillet . Mais est-ce une généralité ?

    Merci pour vos réponses,

    Rosalydia

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