oui exact yangous ^^
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oui exact yangous ^^
Perso j'ai utilisé l'identité et on se ramenait à la limite de sin X/X lorsque X->0
J'ai fait pareil, je n'ai pas trop réfléchis pour faire ça de manière plus élégante ...2.a montrer que
on y arrivait en faisant une etude de fonction de variation etc pour montrer qu'elle est majorée par 0 et montrer l'inégalité
Aussi, pour montrer que on refaisait une etude de fonction du même genre en réutilisant le résultat précédent ^^
Pour la continuité, fallait montrer que lim f(x), x->0 = f(0) en utilisant la définition de f et l'hypothèse f(0) = 1
Pour la limite en 0 il fallait utiliser le fait que la limite en 0 de
(f(x) - 1)/x² = a
Donc quand x->0
f(x) est équivalent à 1-ax²...
Mais ça c'est vrai à mon avis que si a est un réel et là j'ai peur de me gourer
Je suis pas d'accord. Il est vrai que cos²(a) = cos²(b) n'est pas équivalent a cos(a) = cos(b) pour tous a et b. Mais on se sert de la formule de dupplication :
Pour tout x, cos(2x) = 2cos²(x) - 1
Ainsi (je remplace téta par t) : cos(t[n]) = 2cos²(t[n+1]) - 1
est équivalent à : cos(t[n]) = cos(2t[n+1])
équivalent à t[n] = 2t[n+1] + 2kpi
mais comme t[n] est dans 0;pi et 2t[n+1] dans 0;2pi on a k=O
soit t[n] = 2t[n+1] et cela pour tout n dans N
J'espere avoir rédigé assez clairement !
Moi aussi ça me parait bizarre que c'est a partir du rang 0, mais je ne vois pas de "faille"...
Sinon pour la limite en 1)a) j'ai multiplie par 1+cosx et on se retrouve au carré de sinx/x, dont la limite est donc 1², mais comme 1+cosx=2 en 0, on divise par 2 et ça fait 1/2
Pour les inégalités du b), j'ai fait un truc chelou qu'on doit surement pas avoir le droit de faire ^^
pour celle avec le sinus, je montre qu'en 0 les deux courbes se confondent, je dérive les deux, comme la dérivée du sinus est plus grande en 0 que l'autre, elle "démarre" au dessus, et comme la fonction sinus est strictement monotone sur l'intervalle considéré, et que l'autre fonction correspond a une droite, il y au plus un seul autre point d'intersection, on vérifie que c'est en pi/2, donc la courbe du sinus est au dessus de l'autre sur l'intervalle, d'ou l'inégalité.
Le raisonnement est analogue pour celle du cosinus, en dérivant les deux membres, on se retrouve a l'inégalité du sinus.
Je me remets moi aussi du CG de math.
J'aurais au moins appris deux choses:
-les maths peuvent être méchants quand elles (ils?) veulent
-quand on a un concours il vaut mieux le préparer avant
J'ai été assez surpris par la formulation des questions - il m'a parfois fallu près de dix minutes pour comprendre où le sujet voulait en venir (surtout pour l'exercice d'arithmétique)-, et plus surpris encore de voir que certains exercices mobilisaient des connaissances de spécialité (il n'y a donc pas de spécialistes en physique au CG ?!).
Je me vois soulagé de constater que je ne suis pas le seul à avoir trouver le sujet un peu "spécial" : les commentaires de mes voisins de table à la fin des 5 heures m'avaient légèrement refroidi (genre: "-T'as fini l'exercice 1 toi ? -J'ai tout fait ! Y'avais rien de difficile à part peut-être l'arithmétique...").
[quote="
Moi aussi, j'ai fait le concours general de math. En effet, l'exo 1 faisable, le corsé et eprouvant ^^ et le 3 : tordu ? j'ai pas compris grand chose .......
Pour la 1.a on cherche à montrer que
on arrivait en posant
2.a montrer que
on y arrivait en faisant une etude de fonction de variation etc pour montrer qu'elle est majorée par 0 et montrer l'inégalité
Aussi, pour montrer que on refaisait une etude de fonction du même genre en réutilisant le résultat précédent ^^
2.a sais pas trop, suis pas trop sur de moi ^^
b on bricolait on utilisait le fait que f(2x)=2f(x)²-1 je crois ^^ et tombait sur quelque chose du genre donc
pour la c, fallait vérifier que ça marche pour a = 1/2 ?????
et puis aprés les autres exos je sais pas trop ^^
pour la proba, le gain moyen c 3.14..... ????
Je m'excuse pour le double post, j'ai mis un peu trop longtemps à éditer mon messager. J'avais essayer de citer luffy60 mais la fonction quote ne conserve pas les symboles de limites et de cosinus.
Luffy60: Poser théta = 2 alpha j'ai essayé, et je me suis retrouvé avec limite quand a -> 0 de (2-cos²a)/4a². Je ne vois pas trop ce qu'on peut faire avec ça. Comment es-tu parvenu à obtenir 1/2 ?
Remifow: Je pense que la propriété n'est vérifiée qu'à partir du rang 0 tout simplement parce que n est un entier naturel, comme le précisait le sujet. Il n'y a donc pas lieu de vérifier la propriété pour un n négatif.
Je crois que dans l'ensemble (et au risque de me répéter) c'est la formulation du sujet qui m'a le plus dérouté. J'ai imaginé des trucs infaisables à chaque question, ce qui m'a fait passer à côté de méthodes de résolution simples que je connais pourtant. Je suppose que cette difficulté est caractéristique du CG, mais je serais tout de même curieux de savoir ce que les plus heureux ont fait avec l'exercice d'arithmétique. Jusqu'ici personne ne semble l'avoir seulement compris(personellement j'y ai passé une heure pour finalement abandonner devant des questions trop ambigues, une rédaction trop peu rigoureuse et une tentative de raisonnement trop intuitive et approximative).
P.S: Pour la continuité de f(x) dans l'exercice 1), est-ce que vous avez essayé d'utiliser f(x/2^n) = cos (théta(n)) ? A priori si f est homogène à une fonction cosinus, elle doit être continue en 0 (et la continuité permet ainsi de déduire directement lim(n -> +infini) de théta(n) qui était demandée dans la même question).
L'énoncé demandait de démontrer qu'il existe un entier N tel que pour tout n>>N l'équation est vérifiée.
Je n'ai jamais insinué de négatif ou autre ^^ Je disais juste que c'est "étrange" (mais apparemment vrai) que l'équation est vérifiée pour tout n. C'est a dire N=0 (enfin dans ce cas autant nous demander de prouver que c'est vrai pour tout n)
Sinon pour la continuité, j'ai essayé de bidouillé la formule donnant a, pour arriver a montrer que f était dérivable en 0, donc continue par extension.
Sinon pour l'arithmétique, pour ma part j'ai fait tout sauf la question 3 (qui m'a semblé incohérente). Mais ce que j'ai fait n'est pas parfait du tout, mais bon ^^
Pour la question 1) du I, voici ce que j'ai fait :
Pour tout réel on a :
, d'où
La limite à étudier se réécrit , ou encore .
Or tend vers 0, et on reconnaît la fameuse limite sin X/X qui tend vers 1 lorsque lorsque tend vers 0. On obtient donc 1/2 comme limite du tout.
Salut, Moi aussi j'ai fait le CG de Maths 2009, et j'aimerai savoir comment vous vous y êtes pris pour la question 1 a) de l'exercice d'arthmétique. Je suppose qu'il faillait introduire le théorème de bezout, mais je n'ai pas réussi à faire apparaître la chose demandée.
Je me suis mis dans le cas d'une division euclidienne (l'énoncé ne le précisait pas mais c'était obligé ).
Donc déjà par définition le reste est inférieur ou égal à (a+b-1).
En suite tu montre en posant un système par exemple, que prendre deux k différente correspondant a deux mêmes restes aboutît a une contradiction ( a et b non premiers entre eux, contrairement a l'hypothèse ) donc a chaque k de lintervalle correspond un unique reste. Et comme le reste est compris dans le même intervalle que k parcourt, il en prend toutes les valeurs.
Le plus dur est évidemment d'arriver a la contradiction avec le raisonnement par l'absurde.
Aujourd'hui, CG de philosophie au programme. Sujet des ES/S : "L'ineffable."
Ineffable : qui ne peut être exprimer, indicible (trouvé dans le Larousse).
J'aurais bien aimé avoir cette définition quelques heures plus tôt, ça m'aurais bien aidé... A défaut de comprendre le sujet, j'aurais passé 4H30 à disserter sur un sens supposé du mot...complètement faux. Tant pis ! A voir les rictus de mes voisins, je n'étais pas la seule dans cette situation...
A mon sens, un sujet vraiment difficile, pour lequel un gros pourcentage de candidats se sera fait éliminé par méconnaissance du mot du sujet. Décevant mais c'est bien la preuve que nous ne connaissons que bien peu de choses des richesses de la langue française !
Quel était le sujet des L ?
Bonsoir,
Merci pour la définition!
Les épreuves du concours doivent être achevées maintenant...sauf pour la composition française. Je compose (à nouveau) le 3 avril, comme les autres candidats à cause de la fameuse faute de frappe et du terme "inépuisable" devenu "épuisable" dans le sujet, ce qui n'enlevait toutefois rien à la pertinence du sujet!
Un peu déçue en apprenant la nouvelle, j’imagine que nos copies n’ont pas du être lues. Six heures de composition pour rien, c'est un peu frustrant. Tant pis...au moins, nous avons eu un entrainement inattendu !
Bonne chance à tous pour le (vrai) concours général (avec l'évidence même de la vérité dont il témoigne)!
L'un de ceux qui ont planché sur le sujet de concours général de PH-CH pourrait-il avoir l'amabilité de me le scanner ? Pour moi qui suis en S, c'est toujours l'occasion de s'entraîner un peu sur des sujets bien plus difficiles que les autres et au pire de se faire un peu peur ... Merci d'avance.
Bonsoir,
J'ai également participé hier à l'épreuve de dissertation philosophique au CG voie ES,S. Sujet assez classique, qui peut être déconcertant lorsque l'on ne comprend pas la signification d'ineffable par exemple, comme pour la moitié des candidats dissertant dans la même salle que moi, qui est sortie au bout de 3 heures (minimum légal) pour cause de copie blanche. En fait, en revenant à l'étymologie, avec quelques bases de latin, on s'en sort. Evidemment, je n'avais étudié la notion de langage ni en classe, ni dans mes révisions. Je ne pense pas que c'était un sujet réellement difficile; outre d'en saisir la signification, la difficulté résidait selon moi à trouver un angle d'attaque assez pertinent pour traiter avec le plus d'exhaustivité possible un sujet il est vrai assez vaste. Je me suis vraiment fait plaisir durant ces 6 heures, j'ai réussi à relier pas mal d'idées à mes connaissances, je suis assez satisfait.
Je conçois mal ce que la philosophie seule (sans donc dévier sur la littérature, ou la psychologie) peut répondre à un tel sujet! L'un de vous peut-il me faire part de sa réflexion?
J'en profite pour faire part de mon impression au concours général de maths :
1)aller à un concours les mains mains dans les piches faut le faire ^^
2) malgré un bon niveau de maths pour la term S (17) je n'ai pas été surpris de me voir littéralement bloqué par les questions du devoir
3) je me suis retrouvé à répondre par pure intuition à un exo sur les combinaisons en proba où ironie du sort je commence le chapitre aujourd'hui mdr
4)j'avais oublié tout le programme de spé d'arithmétique pour le troisieme exo^^
Finalement ce concours était semble-t-il faisable avec un peu d'entrainement mais gros bravo à ceux qui ont presque tout réussi car il n'etait pas facile non plus
PS : Je suppose que tous ceux qui s'en sont bien tiré demande une "grosse" prépa mpsi pour l'année prochaine ?
Bonjour à tous ! Personellement j'ai participé au concours général en mathématiques et en philosophie, donc inutile de vous dire que j'ai passé deux jours assez fatigant
En maths, le deuxième exercice était plus ou moins facile, simplement un peu long par moment. J'ai également pu faire l'arithmétique et le début du premier exercice, mais j'ai quand même beaucoup galéré. Bon, il est vrai que je n'ai pas révisé ne sertait-ce qu'un quart de seconde. je savais qu'il fallait que j'apprenne ces fichues formules de trigo^^ Mais bon, c'était quand même sympa, et puis revenir au chapitre de proba dans la foulée, ça ait doucement rigoler
En philo... L'ineffable... Bon, au moins je connaissais la définition, j'ai donc pas fait un hors-sujet théoriquement. Mais c'est vrai que sans la notion de langage c'était pas évident... Au final j'ai un peu craqué sur la fin (6 heures de concentration continue, ça peut rendre fou) mais je me suis bien amusé et j'ai réussi à faire pas mal de trucs.
Au final, le sentiment que certes c'était très dur, mais néanmoins complètement faisable avec un peu d'entrainement et de préparation. Je suis satisfait d'avoir fait au maximum de ce que je pouvais faire et de ne pas avoir baissé les bras (j'ai une amie qui a participé aux mêmes épreuves que moi et qui est restée près de 2h au total en additionnant les deux épreuves, chez nous ils nous laissaient partir quand on voulait).
Une très bonne expérience pour moi, ça fait du bien de se rappeler que on a encore tellement de chemin...
Et un petit regret quand même, j'aurais bien participé en physiques mais notre prof n'a manifestement inscrit personne...
Bonjour à tous, je suis prof de Physique Chimie et j'aimerai faire profiter des élèves de TS du sujet mais je ne l'ai pas encore trouvé sur le net. Alors je me permet de vous demander si une âme charitable pourrai me le scanner
28 pages d'énoncés
regarde plutôt ici pour les sujets des années précédentes http://concoursgeneral.free.fr/
Il y a beaucoup de demandes pour avoir les sujets.
Donc ceux qui sont intéressés pour avoir ceux de maths ou de physique-chimie, envoyez moi votre adresse e-mail par message privé.
(si c'est celui de physique-chimie, je mettrai deux-trois jours pour l'envoyer vu qu'il est tres long )
ah c'était la fameuse indication pour ma part un petit coup de :
la conclusion est la même
Pour la physique chimie, ca m'étonne que vous disiez que le sujet n'etait pas intéressant! je trouve d'ailleurs que c'est un des meilleurs sujets, parmi ceux que j'ai pu voir des années précédentes. Et niveau difficulté, je ne m'étais quasiment pas preparée (et je n'ai pas fini le programme, loin de là!) , et je l'ai trouvé globalement bien plus faisable que certains sujets antérieurs (où j'aurais vraiment séché si je m'étais pointée de la même maniere!). Par contre, c'est vrai que plusieurs questions faisaient appel à une formule du chapitre sur la physique quantique (l'énergie des photons notamment), et j'avoue que si je n'avais pas eu le bol de voir cette formule la veille, je n'aurais pas pu faire une bonne partie de ce que j'ai écrit!
Mais cette impression de "faisabilité" vient peut-être du fait que j'étais convaincue, en arrivant, que c'était vraiment hors de portée... je ne sais pas...
Même interprétation que toi, j'ai trouvé le sujet beaucoup plus abordable que les autres années et je me mors les doigts de ne pas avoir finis le programme...
Notre sujet était : "L'art nous détourne-t-il de la connaissance du monde?"
Sujet qui aurait pu être intéressant. Mais pour deux raisons j'ai été grandement déçu. Un, je n'ai pas réellement aimé le cours sur l'art en philo, et je ne connaissais, à vrai dire, aucune thèse s'y rapportant (en gros j'étais dans la panade^^). Nonobstant cela, j'ai réussi à m'en sortir tant bien que mal grâce à l'auteur de ce sujet. En effet, j'ai passé une grande partie de mon temps à démontrer que cette question était non seulement décevante et non pertinente, mais également absurde et ridicule. Aussi bien dans le fond que dans la forme^^.
Je ne risque pas d'être parmi les lauréats, de mon point de vue, mais je suis tout de même heureux de cette expérience. D'une part, j'ai été fidèle à moi-même, affirmant ma subjectivité et mon individualité (j'ai été complètement engagé et personnel dans mon écrit, je ne pense pas que cela leur sera agréable... Même si je me justifie implicitement en citant Kierkegaard à un moment..); et d'autre part, je me suis bien amusé! A force d'écrire un certain réquisitoire envers et contre l'auteur du sujet et la société elle-même, j'en riais.
Donc bonne petite expérience!
Je souhaite à l'élève de T°L qui était avec moi d'être classé parmi les lauréats, il le mérite lui, ayant écrit jusqu'à 18pages (moi 10) et étant réellement convaincant.
Par contre, le ES qui était à côté de moi, le pauvre, n'a pas compris ineffable... Je plains les ES de cette année, il aurait peut-être été judicieux de donner tel sujet aux littéraires.
Enfin, je conseille à tous de tenter cette expérience! (en philo on s'amuse)
Les deux sujets de philosophie de cette année me laissent perplexe. Je trouve dommage que le sujet des ES/S éliminent d'entrée un grand nombre de lycéens qui auraient pu, par ailleurs, faire preuve d'une réflexion pertinente. Et, de même que Robin Wood, je ne vois absolument pas de quelle manière la philosophie à elle seule pourrait étudier "l'ineffable" qui me semble bien plus appartenir au domaine littéraire...
La preuve en est que la citation de Moreno que j'ai énoncée un peu plus tôt correspond là encore à l'énoncé, avec le sujet de la verticalité du langage et du caractère ineffable des soliloques de la conscience...
Pour avoir étudier les cours de philosophie d'hypokâghne de mon père, je me permet d'affirmer que l'ineffable est un thème tout à fait propre à la philo, voire classique dans les concours supérieurs. Après réflexion, il y a quand même pas mal de matière...
Un candidat qui n'a jamais vu le terme d'ineffable de toutes ses lectures et de ses études n'a selon moi pas sa place au concours général des lycées dans l'épreuve de dissertation philosophique, dans la mesure où l'on est en droit d'attendre d'un tel candidat un certain niveau d'érudition, de culture philosophique et littéraire, bien que la réflexion personnelle reste toujours le critère le plus important.
Je suis assez d'accord avec toi, Jess.
Que dit la philosophie de l'ineffable? Sur quoi peux-tu axer ta réflexion si tu ne souhaites pas tomber dans des considérations linguistique?
Participants à l'épreuve de composition française (2ème édition) de vendredi, êtes-vous prêts ? Avez-vous digérez le fait d'avoir plancher 6h... pour rien !
Allez on y retourne =D
Je suis d'accord avec toi Jess, sur le fait que L'ineffable est un thème visiblement tout à fait présent dans la réflexion philosophique : une amie de terminale L m'a dit que son prof avait défini l'ineffable en cours.Pour avoir étudier les cours de philosophie d'hypokâghne de mon père, je me permet d'affirmer que l'ineffable est un thème tout à fait propre à la philo, voire classique dans les concours supérieurs. Après réflexion, il y a quand même pas mal de matière...
Un candidat qui n'a jamais vu le terme d'ineffable de toutes ses lectures et de ses études n'a selon moi pas sa place au concours général des lycées dans l'épreuve de dissertation philosophique, dans la mesure où l'on est en droit d'attendre d'un tel candidat un certain niveau d'érudition, de culture philosophique et littéraire, bien que la réflexion personnelle reste toujours le critère le plus important.
Cependant, je trouve un peu méprisant ton commentaire à l'égard des candidats qui ne connaissaient pas le mot (j'en fais partie) : la langue française contient plusieurs centaines de milliers de mots. Un élève de terminale peut-il vraiment prétendre en connaître ne serait-ce que la majorité, même en supposant qu'il soit un grand lecteur ? Il est évidemment possible et même probable que l'on ait rencontré ce terme dans une de nos lectures sans l'avoir pour autant retenu. Sorti de son contexte, il n'est, je pense, jamais facile de retrouver le sens d'un mot, somme toute assez peu employé. Par ailleurs, l'ineffable comporte un nombre d'acceptions si nombreuses qu'il est très difficile d'en saisir un véritable sens. Toujours est-il que si nos professeurs ont décidé de nous présenter à ce concours, c'est qu'ils estimaient que nous en avions le niveau.
Enfin, je tiens à te signaler que tout le monde n'a pas la chance de réviser sur les cours de son père, prof en hypokhâne.
Bien à toi,
Huanhuan
Bonsoir,
Robin Wood, je n'ai pas vraiment le temps de développer l'ensemble de ma réflexion, je te fais donc part de ma vision globale du sujet. J'ai traité "l'ineffable" à partir d'autres termes, que je maîtrisais convenablement, à savoir l'indicible ou la réprésentation et en m'attachant à répondre à la question "Peut-on tout dire ?". De là, la distinction entre incapacité rationnelle et impossibilité morale relative à l'ineffable me paraît être nécessaire et donc faire l'objet d'une partie importante de ma dissertation. Par ailleurs, je me suis appuyé sur les domaines où cet adjectif était associé, comme l'art par exemple. Désolé de ne pouvoir t'en dire plus, je vais essayer de retrouver mon brouillon
Huanhuan, je peux tout à fait comprendre la frustration que ma remarque a pu engendrer à ton égard et je m'en excuse, ma volonté n'étant pas d'être méprisant envers ceux qui ne connaissaient pas la signification d'ineffable mais tu sais, beaucoup de candidats se présentent "spontanément" alors qu'ils n'ont vraiment pas le niveau (quelques spécimens dans mon lycée) et je n'éprouve pas une grandre pitié à leur égard : outre la relative prétention dont ces élèves font preuve, je ne m'étonne pas de les voir rendre copie blanche, et cela nous rappelle que le concours général est un concours élitiste et difficile. Maintenant, je ne sais pas si on peut parler de "roulette russe", mais le sujet aurait très bien pu être un terme différent que tu maîtrises et dont je ne soupçonne même pas l'existence. Comme tu l'as précisé, c'est ton professeur qui t'a inscrit ; tu fais donc certainement partie des candidats avec un réel potentiel de réflexion et de synthèse mais qui malheureusement ne connaissait pas l'adjectif devenu fameux, en cela je rejoins l'avis de Calembour, et bien sûr trouve cela dommage.
Enfin, je n'avais pas révisé l'ineffable grâce au cours de mon père, j'ai trouvé le chapitre où il était mentionné juste après le concours