Bonjour Totoro,
Certains sont des charlatans avérés, d'autres sont plein de bonne fois. Malheureusement, ce n'est parce qu'ils sont de bonne foi qu'ils font forcément de bonnes choses.
Le truc, c'est que donner des conseils sur l'hygiène de vie est une chose que savent aussi faire les médecins (notamment les nutritionnistes)."Il faut aussi savoir quels sont les autres traitements possibles et utilisables dans ce cas" = justement le naturo n'a pas pour objectif le traitement de pathologies précises mais plutôt une prévention et des conseils de santé. Les conseils qu'ils donnent sont d'ordre général et ne peuvent porter atteinte à l'intégrité physique ou morale du patient.
Et lorsque les naturopathes prescrivent des plantes ou autres mixtures, il y a un risque qui est trop souvent méconnu du prescripteur.
Le médecins peuvent tout à faire faire ce que font les naturopathes, et certainement en leur faisant prendre moins de risque car leurs connaissances en physiologie et pharmacologie sont bien plus sérieuses.Encore une fois, les pros restent dans le domaine de leurs compétences et sont complémentaires par rapport aux médecins.
Au final, il n'y a pas grand chose de complémentaire dans la naturopathie.
Je ne doute pas qu'il y ait de bons naturopathes (compétents et pleins d'éthique), mais je doute que ce soit la majorité des naturopathes.Pour répondre à jazzyjazz il est vrai qu'il existe peu d'écoles sérieuses mais je vous assure qu'il existe un réseau de très bons naturos qui sortent de ces écoles et ont une éthique parfaite.
Le problème, c'est que cette profession n'est absolument pas réglementée et que les formations ne sont pas reconnues et ne sont pas uniformes ni adéquates, lorsqu'elles ne sont pas tout simplement farfelues et anti-scientifiques.
Non car la "phytothérapie sauvage" présente des risques et que pour certains patients, la naturopathie peut se substituer à la médecine.Il me semble qu'il est clair à présent que les professionnelles compétents de la naturopathie sont loins d'être dangereux.
Il faudrait en effet que les formations soient sérieuses, uniformes, que la profession soit réglementée, que les mixtures proposées soient mieux évaluées et que leurs potentielles interactions avec les médicaments soient mieux étudiées.La question est donc de savoir comment remédier au charlatanisme qui sévit. Et pour moi la réponse est une reconnaissance conjuguée à un contrôle stricte de la profession.
Bref, il y a beaucoup de travail à faire pour que la naturopathie devienne une pratique sérieuse. Le problème reste qu'il n'y a pas de volonté de faire évoluer les choses, que ce soit du côté des naturopathes ou des autorités.
En fait c'est à cause de tout ça que je m'oppose à la naturopathie : il y aurait trop à faire pour légitimer une pratique qui peut très bien être assumée par des médecins.
Du coup on peut se demander si tous ces efforts en vaudraient la peine.
Cordialement,
Jazzyjazz
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