Piercing et tatouages : risques?
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Piercing et tatouages : risques?



  1. #1
    invite77cf18ec

    Piercing et tatouages : risques?


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    En effet, le symptôme infectieux n'est que le résultat de la colonisation d'une blessure. Fragilisée par le développement de la population bactérienne, la blessure devient un site idéal où les bactéries trouvent nutriments, place suffisante, température adaptée et chimie idéale.
    En réalité c'est durant la phase d'incubation, donc dès les premières minutes, qu'il faut traiter une plaie. Sinon la colonisation du site entraine l'infection, et à ce stade, il est déjà un peu tard.

    Alors oui le Staph doré est un commensal, un résident de la peau, mais s'il est inerte sur une peau saine, il devient le plus dangereux en cas de plaie non aseptisée ou non soignée, de part sa rapidité de reproduction et d'adaptation aux environnements hostiles.

    Alors sur une personne saine en bonne santé, il peut déjà causer beaucoup de problèmes, mais sur un malade ou un accidenté, qui est déjà affaibli par ses autres affections, c'est un danger réel.
    Même si la situation s'améliore depuis quelques années, les chiffres sont encore dramatiques en terme d'infections nosocomiales dans les hopitaux français.

    Maintenant une réaction sur les pratiques à risque : tatouage, piercing et scarifications.

    Je vois cité l'étude de 2007 de l'Académie de Médecine. Cette étude n'a absolument aucune valeur pratique ni fondamentale. Rédigée par un collège d'institutionnels ignorants des réalités des pratiques, elle s'appuie sur des chiffres tirés d'études anciennes et étrangère (à aujourd'hui aucune étude statistique n'a été menée à terme en France sur le sujet), et souffre d'un parti-pris flagrant en cataloguant tatoués et percés comme "marginaux, pervers et déviants". C'est dire sur l'objectivité du document. Donc rien ne justifie de la prendre en référence, tout au plus comme un pamphlet dégradant (à tel point que les rares professionnels de santé français ayant travaillé sur ce sujet l'ont acceuillie avec un sourire amusé).

    Les deux principaux syndicats professionnels de tatouage et de piercing, le SNAT et le SPPF (dont je suis vice-président), ont d'ailleurs réagit auprès du Ministère de la Santé à l'époque.

    En tous cas c'est toujours amusant de lire les amalgames et conclusions rapidement faites face à ces pratiques... Si certaines personnes expriment un mal-être particulier par ces actes, il est impossible de faire des généralités, malgré les discours bien formatés des facs de psy...

    edit par etoile : discussion séparée de la discussion d'origine car HS.

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  2. #2
    myoper
    Modérateur

    Re : Scarification : rechute

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    Maintenant une réaction sur les pratiques à risque : tatouage, piercing et scarifications.
    Je vois cité l'étude de 2007 de l'Académie de Médecine. ...
    C'est surtout pour faire le lien entre germe potentiellement pathogène suivant le milieu et porte d'entrée ainsi que les risques qui en découlent et donc, a ce titre, parfaitement justifié.

    S'il n'est pas parfaitement objectif, il a le mérite de mettre en lumière ce risque car même si les études avaient datées de 1822 : une infection est toujours une infection.
    Les réalités pratiques qui ne sont pas le sujet de ce fil sont appréhendées au travers d'études et d'enquètes qui souffrent certainement de nombreux biais mais ont le mérite d'exister. Sinon qui va mettre en lumière les risques inhérents a ces pratiques ?
    A propos et puisque le sujet est soulevé :
    Citation Envoyé par Voir le message
    Le risque de transmission d’hépatite [24, 25, 26] a, dès 1998, entraîné la décision du Conseil de l’Europe d’exclure tout donneur de sang ayant reçu un perçage au cours de l’année précédant le don, règle suivie un an plus tard par l’Autriche. En 2001, l’ANAES a recommandé d’élargir le dépistage de l’hépatite C aux sujets ayant eu un perçage ou un tatouage réalisé sans matériel à usage unique.
    Est toujours valable ?

  3. #3
    invite77cf18ec

    Re : Scarification : rechute

    Les recommandations sont assouplies : un donneur doit attendre 4 mois après avoir été tatoué ou percé avant de donner san sang (source EFS).

    Pour en revenir aux risques liés à ces pratiques, en effet l'étude de l'Académie de Médecine met le doigt dessus, mais ça s'arrête là. Elle ne donne aucun élément de réponse tangible.
    Mais cela est peut être off-topic.

  4. #4
    myoper
    Modérateur

    Re : Scarification : rechute

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    Les recommandations sont assouplies : un donneur doit attendre 4 mois après avoir été tatoué ou percé avant de donner san sang (source EFS).
    Merci.

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    Pour en revenir aux risques liés à ces pratiques, en effet l'étude de l'Académie de Médecine met le doigt dessus, mais ça s'arrête là. Elle ne donne aucun élément de réponse tangible.
    Mais cela est peut être off-topic.
    Je n'ai pas saisi.
    Il y a la description et l'évolution de problèmes constatés. On sait que dans ce cas on peut appliquer les méthodes validées et utilisées en médecine.
    Ou il y a d'autres réponses a attendre ?

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite77cf18ec

    Re : Scarification : rechute

    Je ne vais pas faire une analyse de cette étude, ce serait intéressant mais plutôt rébarbatif pour beaucoup, mais elle est remplie d'incohérences de part une ignorance globale des réalités des pratiques, et contrairement à ce qu'on pense, ne donne justement ni description ni évolution réaliste du problème.

    Le seul point sur lequel cette étude met le doigt, c'est sur la nécessité d'une réglementation.
    Réglementation qui existe de puis février 2008 qui, sans lien avec cette étude ni ses auteurs, était déjà en construction à l'époque où elle a été rédigée.

  7. #6
    myoper
    Modérateur

    Re : Scarification : rechute

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    ... elle est remplie d'incohérences de part une ignorance globale des réalités des pratiques, et contrairement à ce qu'on pense, ne donne justement ni description ni évolution réaliste du problème.
    En tout état de cause, après avoir jeté le discrédit sur un travail qui a produit un certain nombre de références et s'appuie sur des connaissances démontrées (processus infectieux, physiologie...), vous devez au moins argumenter cette position.
    Je ne l'ai que survollé donc je ne juge pas mais il me semble que les chiffres disponibles soient rares et je me demande donc sur quel travail vous vous appuyez pour affirmer ça.



    PS: j'ai fait une recherche avec l'outil idoine dans le texte des mots :
    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    ... d'un parti-pris flagrant en cataloguant tatoués et percés comme "marginaux, pervers et déviants". ...
    Mais ne les trouve pas.

    Par contre je lis une dizaine de recommandations qui me parraissent censées en fin d'article.
    Dernière modification par myoper ; 29/10/2009 à 09h04.

  8. #7
    invite77cf18ec

    Re : Scarification : rechute

    Pour reprendre sur les adjectifs que j'ai cité, introuvables dans le texte, ils sont un résumé pour la partie suivante de l'étude :

    "...Ces modifications corporelles... traduisent plusieurs états : perception négative des conditions de vie, mauvaise intégration sociale, souci d’amélioration de l’image de soi, précocité des rapports sexuels avec grand nombre de partenaires, homosexualité, usage de drogues et consommation d’alcool, activités illicites et appartenance à un « gang », mauvaises habitudes alimentaires... sont plus le fait de populations fragiles (adolescents, délinquants, individus en proie à un mal-être et ayant besoin d’affirmer leur identité, sujets incarcérés…) ou ayant une conduite à risque (addictologie, précocité et multiplicité de la sexualité) [14]."

    Donc je passerai le discours résolument dégradant et moyen-ageux à l'encontre des professionnels du métiers et de leur clientèle, pourtant bien loin du tous ces stéréotypes.

    Je vais plutôt tâcher de faire bref (pas facile), en gardant le concret comme argumentaire, car étant moi-même professionnel du piercing, il me serait facile de tomber sur un avis subjectif.

    Les chiffres sont tous étalés sur plus de 10 ans de statistiques randomisées et isolées. Ils sont extraits d'études étrangères, réalisées par des moyens qui ne permettent aucune conclusion solide (conditions d'enquêtes inconnues, natures des observateurs, année et lieu d'enquêtes variables, pays aux reglementations sanitaires différentes, etc.). Difficile donc de conclure pour la France, sachant que les conditions exigées dans ces pays pour la réalisation des actes de tatouages/piercing ne sont pas les mêmes qu'ici.
    En France, à aujourd'hui, aucune enquête statistique ni épidémiologique n'a été menée à terme. Juste quelques initiatives régionales, à très petite échelle, ont été tentées par des organismes de prévention des risques infectieux. La dernière en date a été commandée en 2003 par l'AP-HP et a été avortée faute de moyens.
    L'AdM procède donc à une étude qu'on ne peut conduire de cette manière.

    Venons-en au réel (chiffres piercing):
    En 1995, on comptait environ 100 à 150 boutiques spécialisées en France. En 2009, nous en sommes à plus de 1800.
    En 1995 l'âge moyen des personnes percées était de 26 ans. En 2009, il a baissé à 19 ans.

    Ce qu'il faut comprendre, c'est que la population exposée aux risques, telle que joliment décrite dans cette étude, n'est absolument pas représentative de la clientèle réelle.
    Depuis 10 ou 15 ans, l'augmentation considérable de la demande à permis l'ouverture d'un nombre sans cesse croissant de boutiques, ce qui réduit d'autant plus le nombre de pratiques sauvages (hors boutiques).
    Hors c'est bien là qu'est le risque. Le résultat ? La clientèle aujourd'hui exposée à ces pratiques sauvages sont les plus jeunes, car beaucoup se font refuser un piercing ou un tatouage en boutique faute d'accord parental. Et à moins que l'AdM ne considère tous les mineurs comme délinquants, drogués et pervers, ils ne rentrent pas du tout dans le portrait du "client type" dressé plus haut...

    Petite interrogations de ma part aussi sur la logique sanitaire suivante : si on considère que toute effraction cutanée avec insertion d'un corps étranger est un risque, pourquoi minimiser ce risque sur certaines parties du corps et pas sur d'autres ?

    En ce qui concerne la description des actes et des conditions dans lesquelles tatouages et piercing sont réalisé, il n'y en a pas. Révélateur de l'absence d'étude de terrain de l'équipe de l'AdM.

    Les facteurs allergiques quant à eux sont essentiellement supposés mais pas vérifiés. D'ailleurs les réglementations ont changés à ce propos niveau aciers implantables (piercing) en 2005, deux ans avant cette étude. Il aurait été judicieux de se renseigner...

    Pour finir, l'étude fait été des réglementations dans les autres pays. On se rend compte que la France, pourtant référence en terme de politique de santé, a bien du retard, et qu'elle ne fait par ce type d'étude qu'en accumuler.

    C'est au niveau d'organismes disparates que des actions ont été réalisées, la plus importante étant l'élaboration par un collège de professionnels du tatouage/piercing et de santé d'un Guide de Bonnes Pratiques en 2001 (j'en faisait partie).
    Sous l'impulsion du Dr Guiard-Schmidt du service Infection & Maladies Tropicale de l'AP-HP, ce guide fût imprimé et distribué aux professionnels concernés cette année là. Malheureusement, peu d'exemplaires ont été imprimés, et le projet n'a pas été mis à jour faute, là encore, de moyens.

    Donc en conclusion, les points vrais de cette étude sont noyés dans un flot de données trop aléatoires pour être pris en compte. L'étude, hors qualifications douteuses sur les professionnels et leur clientèle, est d'un alarmisme qui aurait pu être bien fondé s'il n'avait pas été déplacé, et passe à côté des réalités.

    Les auteurs regrettent eux-même l'absence d'études françaises approfondies, tout en tirant des conclusion hâtives et dépassées sur les conditions réelles des pratiques, réalisée sans aucune étude de terrain.

    Il y a deux point qu'on ne peut remettre en question dans cette étude : la nécessité d'une réglementation (elle existe, et l'AdM n'y est pour rien), et le risque infectieux. Mais ça tout étudiant en 1ere année de médecine le sait, et la manière dont cette étude a été conduite est du même niveau que lui. C'est fort regrettable de la part d'une telle institution.

    Remis dans le contexte de ce topic, il est donc regrettable de n'avoir que ce document comme référence...

  9. #8
    myoper
    Modérateur

    Re : Scarification : rechute

    Je suis largement d'accord avec ce que vous avancez, je précise juste au passage :

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    Les facteurs allergiques quant à eux sont essentiellement supposés mais pas vérifiés. D'ailleurs les réglementations ont changés à ce propos niveau aciers implantables (piercing) en 2005, deux ans avant cette étude. Il aurait été judicieux de se renseigner...
    Ce sont des matériaux et des facteurs largements connus par ailleurs avec des mécanismes bien étudiées.
    Seules les statistiques sont inconnues.
    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    Pour finir, l'étude fait été des réglementations dans les autres pays. On se rend compte que la France, pourtant référence en terme de politique de santé, a bien du retard, et qu'elle ne fait par ce type d'étude qu'en accumuler.
    J'aurais cru le contraire, tout travail commence par récupérer les données puis en évaluer la pertinence, etc...
    Il est, a mon avis, indispensable de savoir ce qui se fait dans d'autres pays et les motifs pour élaborer ce genre de choses.
    Le fait est que c'est ici insuffisant.
    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    C'est au niveau d'organismes disparates que des actions ont été réalisées, la plus importante étant l'élaboration par un collège de professionnels du tatouage/piercing et de santé d'un Guide de Bonnes Pratiques en 2001 (j'en faisait partie).
    Justement, sur quelles bases ?
    Il fallait bien commencer quelque part. Sans aucune information autres que des constatations personnelles, vous n'auriez pas pu faire grand chose, non ?

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    Donc en conclusion, les points vrais de cette étude sont noyés dans un flot de données trop aléatoires pour être pris en compte. Il y a deux point qu'on ne peut remettre en question dans cette étude : la nécessité d'une réglementation (elle existe, et l'AdM n'y est pour rien), et le risque infectieux.
    Les références précisent certaines choses, en particulier sur le point le plus polémique et voir exactement sur quelles études ont été tirées les conclusions.

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    si on considère que toute effraction cutanée avec insertion d'un corps étranger est un risque, pourquoi minimiser ce risque sur certaines parties du corps et pas sur d'autres ?
    Tout simplement parce que les risques ne sont pas égaux (circulation sanguine, proximité d'organes, présence de foyer locaux, de conditions de dévellopement, etc ...).
    Et suivant le terrain (...) le risque (germe, localisation, évolution, etc...) est différent.
    Ce n'est pas a la portée d'un première année, il faut, au contraire, maitriser plusieurs UV pour en apréhender les mécanismes et leur étendues.

    C'est pour justifier que tout n'est pas a jeter et même si il est criticable (beaucoup sur certains cotés), il a le mérite d'exister et met en lumière les risques physiques, qui était, je crois, son but.
    Mais c'est un jugement personnel.

  10. #9
    invite77cf18ec

    Re : Scarification : rechute

    Vous avez une bonne approche du problème "relationnel" entre ces pratiques et une partie des autorités sanitaires.

    Bien sur tout le monde à voulu bien faire, mais l'étude en question eut été de loin plus pertinente si elle avait été alimentée par des études de terrain, ce que l'AdM n'a pas cru bon de faire. Cela aurait permis de faire le tri dans les chiffres, et d'être au courant de la réalité.
    A l'époque de sa sortie, elle à déclenché les foudres des professionnels concernés, et fait doucement sourire les pros de santé ayant travaillé sur le terrain.

    L'élaboration du Guide des Bonnes Pratiques du piercing en 2001, quant à elle, s'est faite non pas par une étude statistique des complications, mais l'observation sur site, chez les professionnels et sur la clientèle, des risques potentiels et complications constatées, avec la participation d'une trentaine de professionnels expérimentés, et du service Maladies Infectieuses, à l'époque basé à Rotschild Paris XIIeme (service du Pr W. Rosenbaum à l'époque).

    Cette approche a amené dans la foulée la création d'un service spécialement dédié à l'accueil des personnes percées subissant des complications. Ce service permet une prise en charge avec un système de diagnostic adapté, et procède à un archivage des données recueillies.

    Ce service est en place depuis plusieurs années au service Maladies Infectieuses de l'Hopital Tenon Paris XXeme. Il est unique en France. La aussi, en regard du nombre d'actes réalisés par année en France, il est regrettable que ça ne soit qu'un cas isolé.

  11. #10
    myoper
    Modérateur

    Re : Scarification : rechute

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    L'élaboration du Guide des Bonnes Pratiques du piercing en 2001, quant à elle, s'est faite ... des risques potentiels et complications constatées...
    Ben justement, je trouve que même si ce n'est pas exhaustif, cette doc fait assez bien le tour du problème.
    La différence étant l'origine des informations (...).

  12. #11
    invite77cf18ec

    Re : Scarification : rechute

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    La différence étant l'origine des informations (...).
    On peut voir cela comme ça si vous voulez. Mais si elles sont une base de travail, ces informations chiffrées ne sauraient valider une étude sans y ajouter des résultats récents, et surtout récoltés dans les conditions qui nous concernent.
    Le problème est là : sans connaitre les habitude sanitaires de la population étudiée (professionnels comme clients), il est impossible de tirer des conclusions sur l'origine des complications. Et tout cela n'est alors que spéculation.
    Il y a des risques potentiels avec ces pratiques, mais nous n'avons dans ce document aucun moyen de les appréhender correctement, voilà pourquoi je tiens à m'expliquer là-dessus.

    Quelles sont les sources des complications constatées ?
    - Contractées chez les professionnels ? Quelles sont leurs habitudes sanitaires (ex. stérilisation : elles varient d'un pays à l'autre) ?
    - Quid des matériaux ? Ex. aucun de ceux utilisés en piercing n'est cité dans cette étude.
    - Ces complications sont-elles résultats de pratiques sauvages ?
    - Ou de mauvaises habitudes sanitaires des tatoués/piercés ? et si c'est cela, est-ce dû à un manque d'information de la part des professionnels sur les soins à suivre ?
    - Etc...

    Ajouté aux préjugés des auteurs sur les professionnels et leurs clients, vous comprendrez que l'on puisse estimer qu'elle rate son objectif, et douter de sa légitimité.

    Si on veut diffuser une information correcte, il faut une estimation juste des risques, et ce n'est pas la cas ici. Au lieu de poser de bonnes question, cette étude nous donne de mauvaises réponses.
    Et malheureusement, cela est le résultat de tentatives d'études avortées en France, alors que de nombreux pays y ont travaillé depuis des années, et du coup ce sont leurs chiffres qu'on nous donne là en vrac...

    Je reste ouvert à tous sujet sur ces pratiques, peut être avons nous fait le tour à propos de cette étude

  13. #12
    myoper
    Modérateur

    Re : Piercing et tatouages : risques?

    Citation Envoyé par CorpsTech Voir le message
    ...
    Oui, tout a fait.

    Je voulais dire simplement que les complications observables étant tout a fait prévisibles et leur origine évidente (le geste aggressif) sans faire d'études sur le terrain car largement connues et enseignées dans le milieu médical (plaies et infections en fonction de la géographie, du terrain, du CE, etc ...), il suffisait d'appliquer les mesures d'hygienes utilisées pour ce genre d'acte en médecine/chirurgie (asepsie et désinfection) plus ou moins simplifiés en fonction de la cible (c'est déja fait pour les infirmières, les aides soignants, les dentistes, les différentes spécialités de chirurgiens ...).
    On a pas besoin de savoir ce que les tatoueurs-perceurs et leurs clients font pour leur dire ce qu'il faut faire et ne pas faire, il suffit de connaitre le but a atteindre et le matériel utilisé (observer chaque geste une fois est suffisant).
    Et ce n'est pas chez le T-P que les complications vont s'observer ; celles-ci arrivant dans les suites du geste, on va les retrouver a l'hopital ou chez un médecin.
    C'est pour ça que je me suis étonné qu'il ai fallu refaire un travail alors qu'une fois la constatation faite (et même qu'un rapport ou un autre, même mauvais, ait été nécessaire), il suffisait de préciser en amont les gestes minimaux d'aseptie a observer.

    Leur efficacité ne pourra être apréhendé que sur un suivi statistique (comme en chirurgie), ce sont encore des procédures déjà connues.

    Si toutes les complications d'une zone vont dans le centre de référence, les informations utiles et nouvelles vont commencer seulement a arriver.
    Mais pour cela, il faut que les clients soient incités a le faire et c'est une autre histoire...

    Vous avez raison, c'est fait, inutile de faire une troisième étude...
    Dernière modification par myoper ; 30/10/2009 à 09h02.

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