Bonsoir,
Pasdepanique panique . Mon chéri m'a quittée ce 07 février après 9 mois de relation fusionnelle.
Une fois le choc passé (le lendemain), on a mis les choses au clair: il m'a quittée parce qu'il n'en pouvait plus des tensions entre sa mère et moi. Elle lui a demandé de casser, et il a obéit. Sa mère est (et je le savais) la femme de sa vie...
Je lui pardonne. Il est très fragile comme garçon, et fait tout son possible pour que j'aille le mieux possible après notre rupture. Cependant, il a choisi le pire moment pour me quitter: 3 jours avant deux dates (le 10 et le 11/02) qui ont marqué le début de ma dépression (oui, je suis dépressive... je m'en sors mais je suis dépressive...) suite à un traumatisme violent (je ne détaillerai pas), 6 jours avant nos 9 mois, et 7 avant la Saint-Valentin. Les deux dernières dates sont futiles, certes, mais dans une période où je faisais déjà une rechute due à l'approche des dates du 10 et du 11... je souffre.
Je suis suivie psychanalytiquement et psychiatriquement depuis deux ans pour cette fameuse dépression. J'ai un traitement anti-dépresseur (que je réduis actuellement) mais qui n'empêche pas mes idées noires actuelles, envahissantes parfois, et mes troubles du sommeil (je ne dors que 2-3 ou 4 heures par nuit en ce moment). En complément, j'ai un traitement anxiolytique qui me permet de gérer les montées d'angoisses ponctuelles.
Le chagrin d'amour n'étant pas une maladie, mais tombant au pire moment de l'année, je me fais un cas de conscience de savoir si je peux me permettre de prendre ces fameux anxiolytiques afin de calmer mes angoisses, mes idées noires et mes troubles du sommeil. J'ai le feu vert de mon psychiatre et de mon psychanalyste mais j'évite, au possible, ces saletés de cachets.
Je ne demande pas de jugement, pas de critiques, pas de "oh ma pauvre"... juste votre avis sur la question. Je demande également à la modération de laisser au moins quelques réponses me parvenir si cette discussion est hors charte car je ne sais plus que faire.
D'avance merci,
Bien à vous,
-----