chirurgie cardiaque

[invite372d0439]

Bonjour à tous
La discussion que je propose est relative à l'implantation de pace maker ou encore de coeur artificiel.
Un problème récurrent est celui de l'autonomie des générateurs utilisés .
Dans le cas des pace-maker où la puissance nécessaire du générateur est relativement faible ce problème est résolu par le remplacement pur et simple d'une pile plus ou moins sophistiquée tous les 5 à 10 ans.( durée à vérifier)
C'est certes une intervention légère mais si l'on pouvait sans passer!
Dans le cas d'un coeur artificiel le problème est bien plus ardu: à ce jour le patient doit se déplacer constamment avec une valise plus ou moins lourde contenant le générateur relié par des cables électriques au coeur artificiel: le procédé assure une certaine autonomie très intéressante et pas nécessairement difficile à assumer physiquement puisqu'il suffit, je l'imagine, de recharger les accus de temps en temps; le poids de l'ensemble doit être supportable.
L'inconvénient majeur réside dans le pôle d'infection que constitue l'orifice d'entrée dans le corps du "cablage".
J'en viens donc au sujet de la discussion:
Pourquoi ne pas s'orienter vers un rechargement sans fil?
Je ne songe pas ici à une wifi d'ordinateur trop peu habilitée à véhiculer autre chose qu'une information, soit une énergie très faible.
Mais plutôt à un système que j'ai éprouvé dans l'air : un simple transfo dont le primaire est à l'extérieur et le secondaire à l'intérieur du corps.
Il est facile de véhiculer de l'énergie conséquente même si l'épaisseur de peau éloigne les enroulements et même faute de noyau de fer.
Par ailleurs si la fréquence est élevée le rendement n'en est que meilleur.
Ainsi une puce qui convertirait cette énergie après éventuellement un redressement du courant interne pourrait permettre de recharger un petit accus sans opération chirurgicale.
Ce procédé me semble tout à fait réalisable dans le cas des pace-maker.
Dans le cas d'un coeur artificiel le problème me semble plus délicat au regard de la puissance nécessaire du générateur.
Il est impensable de loger dans le thorax ou l'abdomen une batterie de 2à 3 kg ( chiffres à contrôler) mais si l'on veut bien utiliser une batterie plus légère il faudra la recharger plus souvent; ce qui me semble moins contraignant que le transport de la valise; un sofa bien confortable à rejoindre toutes les 3 h.
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[invite6f9dc52a]

Bonsoir.
http://www.futura-sciences.com/fr/ne...roports_27948/
http://www.futura-sciences.com/fr/ne...-berlin_29532/
http://www.futura-sciences.com/fr/ne...97/#xtor=RSS-8

Attention aussi aux effets des champs EM sur les pace maker.
http://med2.pagesperso-orange.fr/les..._pacemaker.htm

[invite372d0439]

Merci pour ces informations et en particulier la mise en garde contre les interférences électromagnétiques.
Faudrait-il encapsuler les systèmes sensibles dans une cage de faraday?

[invite6f9dc52a]

Mais on aurait alors des dispositifs beaucoup plus lourds et volumineux, sans compter la mise à la terre (ou alors on tombe dans un blindage encore plus imposant).
Ceci dit, c'est certainement une solution d'avenir pour certains dispositifs avec une surveillance et correction en temps réel pendant la charge (il reste à déterminer l'innocuité sur le corps humain sur lequel il sera directement appliqué).

[A voir en vidéo sur Futura]

[f6bes]

Dans le cas des pace-maker où la puissance nécessaire du générateur est relativement faible ce problème est résolu par le remplacement pur et simple d'une pile plus ou moins sophistiquée tous les 5 à 10 ans.( durée à vérifier)
C'est certes une intervention légère mais si l'on pouvait sans passer!
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Bjr à toi,
Spacemaker durée ...11 ans sans "recharge".
Je dis cela car le fragin viens d'y passer et qu'on lui garantit cette durée.

Aprés, ben...... on verra bien...à un certain age ..ou age plus tot certain !
A+

[invite372d0439]

Bonjour à tous
Je reprends cette discussion aujourd'hui alors que le dernier coeur artificiel ( de chez Matra) a fait beaucoup parlé de lui.
Renseignements pris auprès d'un cardiologue de mes amis, bien souvent, suite en particulier à l'ouverture nécessaire du passage des connexions batterie externe-coeur, les risques mortels d'infection sont très élevés.
Cette remarque ne présume pas une défaillance du coeur artificiel en question; il s'agirait d'un court-circuit fort malheureux pour le patient.Je ne peux garantir l'exactitude de cette dernière information.
En insistant sur la nature du transfert d'énergie du type primaire/secondaire d'un transfo, les risques d'interférence électromagnétiques me semblent négligeables avec une fréquence de 50hz; soit celle qui nous met en contact électromagnétique avec le moindre rasoir électrique. Certes, le transfert d'énergie n'est pas brillant, sans noyau de fer et avec cette fréquence.
S'il fallait ( ce qui n'est pas forcément une obligation) augmenter la fréquence pour un meilleur rendement, alors pourquoi ne pas éloigner dans le corps du patient le capteur d'énergie du primaire extérieur?
Il ne me semble pas irréalisable ensuite de convertir ensuite le courant HF en continu 12V par exemple par un module électronique de très faible volume.
A bientôt