Bonjour,
Voici un résumé de mon histoire.
A 50 ans jamais le moindre problème de dépression. En février 2013, tout va bien (vraiment très bien) dans ma vie, juste une bronchite qui traîne un peu. Visite chez le médecin qui me prescrit du Solupred (Cortisone).
Et là, le début de l'enfer.
Du soir au matin je suis pris de crise d'angoisses profondes, insomnie totale et tous ce qui va avec. Donc retour immédiat chez le médecin qui continue son massacre et me prescrit le trio magique : AD, anxiolytique, somnifère.
Depuis cette date mon parcours a été un peu hallucinant passant de traitement en traitement (AD, Lithium, neuroleptiques,...), hospitalisation. J'ai été tour à tour diagnostiqué dépressif, porteur de TAG, en état mixte,.... Cela fait beaucoup pour quelque'un qui n'a que fait l'objet d'une intolérance à la cortisone. Malgré tout les traitements, je n'ai toujours par récupéré, je ne dors pas ou très très peu (y compris sous somnifère), la tête qui tourne, jamais à l'aise et jamais de quiétude. L'angoisse de ne pas retrouver son état normale et incompréhension de cet état.
A près pas mal de réflexion personnelle, je suis persuadé que la chimie est depuis le départ responsable de tout cela.
J'ai donc décidé d’arrêter progressivement tous les médicament ingurgité. J'ai commencé par le somnifère et les anxiolytiques (imovane, xanax) ainsi que le neuroleptiques. Ils ne ma manquent pas !
Suite à cet arrêt je me suis senti mieux et mes nuits étaient un peu meilleures. Il me restait les AD (cymbalta) que je reprenais depuis un peu plus de 2 mois. J'ai décidé d’arrêter il y à 20 jours. Sans l'avis du médecin, je suis allé certainement trop vite (moitié de la dose pendant 3 jours, puis arrêt). Je le savais mais j'étais prêt à affronter les effets secondaires. Au début tout va bien. Pleins de symptômes physiques disparaissent (tension dans la jambe droite, acouphènes moins fortes, sensation de flux nerveux dans les membres inférieurs, tressautements, contractions brutales de muscle..). Par contre au bout de 4 jours, maux de tête, insomnies totale, agitation, irritabilité. Mais cela s'est estompé en une semaine. Le plaisir revient (travail, vie privée) et ça c'est trop bon.
Par contre, alors que je pensais avoir fait le plus dur et surtout le bon choix, hier une journée catastrophe. Un état dépressif dés le matin avec toute les pensées terribles qui vont avec. Cela a durée toute la journée. Journée la plus dure depuis longtemps. J'étais à deux doigts de replonger dans les AD. Aujourd'hui beaucoup mieux mais je suis inquiet de de ne pas savoir de quoi va être fait ma journée du lendemain.
Alors voilà je suis à la recherche de réponses:
- Déjà, avez vous connaissance de telles réactions à la cortisone (pour tous les thérapeutes je suis un martien)
- Y a t'il parmi vous des personnes ayant vécu cette expérience de sevrage avec de telles variations et de telles difficultés
Je suis forcément à la recherche de réconfort et de conseils pour me conforter dans mon choix. Je suis certain
Merci de vos réponses
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