Bonjour à tous,
C'est une maman un peu désespérée qui vous écrit. Il y a deux ans, ma fille adolescente a commencé à avoir des douleurs au poignet droit lorsqu'elle a commencé à apprendre le lift au tennis. Au point de devoir abandonner pendant un championnat départemental. Nous nous sommes dit qu'il fallait un peu de repos, avons été consulter un ostéo qui nous a expliqué que la raquette était peut-être trop lourde, qu'elle était en pleine croissance, que ça allait s'arranger, qu'il fallait du temps. On a mis la pédale douce sur le tennis et elle s'est concentrée sur son deuxième sport, le kayak, qui bizarrement ne lui faisait pas mal. Une radio du poignet n'avait d'ailleurs rien donné.
Et puis, au fil du temps, elle a aussi commencé à avoir du mal à pagayer. Et finalement, elle a aussi dû arrêter l'entraînement. C'était la pandémie, de toute façon les clubs étaient fermés. Mais alors, elle a commencé à avoir mal même pour écrire, puis ça a été constant. Nous avons été voir deux médecins du sport, avons fait pratiquer une EMG du coude (à un moment, elle a commencé à avoir les deux derniers doigts engourdis avec une sorte de fourmillement), une échographie du coude, du poignet, une IRM des cervicales. RIEN. L'EMG a montré un léger point de compression, mais la neurologue a dit que c'était très léger, limite dans les mesures admises, mais c'est tout. Les examens ne donnent rien, il n'y a pas de causes physiques. Elle a le coude qui craque, un ressaut du nerf sur le côté du poignet qui lui fait mal, la main qui lui tire affreusement, et le pire, c'est qu'elle commence à avoir aussi mal sur le poignet gauche. D'ailleurs, elle craque d'un peu partout. Sa croissance semble terminée depuis longtemps. L'hyperlaxicité détectée par les médecins du sport ne semble pas sauter aux yeux du dernier médecin que nous avons consulté. Elle a aussi eu droit à une dizaine de séances de kiné, à base d'influx électriques et d'ondes de choc, qui l'avaient un peu améliorée, mais une reprise du kayak, censée être douce, a tout mis par terre quand son entraîneur a eu l'excellente idée de lui faire faire un sprint.
Nous devons voir un chirurgien spécialiste des membres supérieurs le 30, mais voir ma fille souffrir sans arrêt me bouleverse. Elle a dû tout arrêter, non seulement le tennis, le kayak (elle devait entrer en Pole espoir, c'est fichu), le piano, mais toutes les activités qui lui plaisaient avec. Elle a testé une cure d'anti-inflammatoires pendant quinze jours, aucun effet. On lui a fait faire deux orthèses thermoformées sur mesure, la première était ultra mal faite, la deuxième était nickel, mais elle lui a fait mal quand même. Sur prescription, elle a pris du Doliprane, ça ne calme rien du tout.
J'ai très peur qu'en fait, elle souffre d'une maladie dont le siège ne soit pas détectable sur les radios et autres. J'en ai un peu assez de m'entendre dire qu'on ne sait pas, qu'on ne trouve rien.
Merci de m'avoir lue. Est-ce que quelqu'un aurait vécu la même situation ?
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