Je suis pas matheux mais seulement un vieil arithmétomane romantique.
Cet été au refuge de La Gleire, le ciel était clair, le vent fort, la lune pleine. Ne pouvant dormir je contemplais la lune à travers les fenêtres aux carreaux brisés. J'essayai de m'endormir par la magie des chiffres de trouver le sommeil et comme depuis longtemps je ne compte plus les moutons je vous pose la question qui m'a tourmenté :
La question :
Quelle est la fonction, et sa représentation graphique, de la surface visible du disque lunaire pour un observateur terrestre, exprimée de 0 pour la nouvelle lune à 1 pour la pleine lune. Cette surface du disque n'est qu'un artefact et ce n'est pas un problème d'astronomie.
Les étapes :
1 . Dans un premier temps on supposera à titre de simplification que le soleil est une source lumineuse ponctuelle située à l'infini et que la lune tourne autour d'un observateur fixe également pontuel.
2. On considèrera ensuite que l'observateur tourne sur lui même en un temps égal à une fraction de cycle (jour/mois lunaire) On introduira ainsi un effet d'occultation se traduisant par une courbe en "tirets" dont j'ignore totalement quelle peut être l'expression mathématique.
3 . On donnera ensuite à la terre un diamètre ( constante ou variable ?) conduisant l'observateur à prendre de l'avance ou du retard sur le cycle (suivant le sens de rotation). Pour faciliter la réflexion on peut supposer que c'est l'observateur (la terre) qui tourne autour de la lune, ce qui ne devrait rien changer à ce stade.
4 . Enfin, par pure malice, on prendra en compte le diamètre et la distance du soleil ce qui conduit à outrepasser légèrement la surface éclairée, et donc observée.
Bien que, par hypothèse, tous les mouvements se situent dans le même plan on ne tiendra pas compte des éclipses.
Si ce problème vous parait amusant et pas trop simple j'attends avec intérêt vos réflexions; je pourrai alors m'endormir tranquille.
(Je n'ai pas trouvé le smiley adéquat)
-----