BONJOUR, Vieux Numerologue, je joue avec les nombres et la signification de leurs vibrations depuis 35 ans, c'est troublant, qu'elle est votre experience dans ce domaine ? qu'en pensez vous? merci, a bientot
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BONJOUR, Vieux Numerologue, je joue avec les nombres et la signification de leurs vibrations depuis 35 ans, c'est troublant, qu'elle est votre experience dans ce domaine ? qu'en pensez vous? merci, a bientot
Bonjour,
vous écrivez vos nombres en base dix, je suppose ? Vos conclusions seraient-elles les mêmes si vous les écriviez en base seize ?
Bonjour,
la numerologie consiste, si j'en ai compris le sens, à trouver des relations entre les nombres et le monde sensible et des idées.
Il est certain que des relations puissent être trouvés, puisque les nombres sont issus des mathématiques.
Et on constate un lien très fort entre les mathématiques et le monde sensible (concernant les idées, ce n'est par contre pas un fait acquis).
La numérologie hérite en quelque-sorte du lien entre les mathématiques et le "réel".
Je constate également que les mathématiques sont plus adaptés à dévoiler les liens que ne le fait la numérologie. (avis d'amateur)
Il est donc à mon avis bien plus fécond de s'interresser aux mathématiques plutot qu'à la numérologie (sous-sous domaine de celles-ci) si l'ambition est de décrire la réalité.
Les mathématiques et la numérologie du même coup, traitent les formes idéalisées, "pures" et parfaites.
Par exemple 1 ce n'est pas 1.00000001, c'est 1.
Il est effectivement troublant de constater l'adéquation, la déraisonnable efficacité des mathématiques à représenter le réel.
Concernant les mathématiques et son efficacité prédictif, ce lien a été analysé.
Concernant le numérologie, je ne connais pas son efficacité prédictive et comment son lien avec la réalité est expliqué.
Il serait interressant d'avoir des élements à ce sujet, pour en juger.
http://www.larecherche.fr/content/re...ticle?id=16945Envoyé par LaRechercheEn résumé, une théorie mathématique entièrement efficace est un formalisme doué de capacités prédictives, explicatives et génératives, autrement dit un langage permettant de décrire, d'expliquer et de maîtriser les phénomènes. Après ce détour par les définitions, nous voici confrontés de nouveau à notre question fondamentale : comment un ensemble de symboles abstraits, articulés par un jeu de règles précises, issu très souvent d'une activité purement intellectuelle, peut-il posséder de telles capacités d'adaptation au monde empirique, au monde des résultats expérimentaux ? Une telle question ne date évidemment pas d'aujourd'hui.
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L'efficacité des mathématiques, aux divers sens repris ci-dessus, signifie au fond leur capacité à représenter de façon adéquate un fragment de réalité en anticipant son comportement. Mais comment reconnaissons-nous que quelque chose est réel ? Qu'est-ce qui confère une charge de réalité à ce que nous percevons(9) ?
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Toute reconnaissance et toute description d'un élément de réalité nécessitent donc la mise en évidence d'invariants caractéristiques d'un ensemble de transformations. Or, nous avons vu que les mathématiques significatives étaient précisément caractérisées par l'existence de riches classes d'invariants. Ces mathématiques prolongent en quelque sorte le processus qui est déjà en jeu dans la perception ordinaire, c'est-à-dire la reconnaissance des éléments de réalité. Elles offrent ainsi la clé permettant l'accès à l'intuition d'une réalité qui n'est plus nécessairement visible ou tangible immédiatement. Lorsque la réalité se dérobe à notre regard, les mathématiques significatives nous en offrent encore une intuition par la puissance d'un langage riche en invariants.
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En réalité, les mathématiques ne sont pas du tout « neutres empiriquement ». Au cours de leur histoire, elles se sont petit à petit coadaptées à la description de pans entiers du monde des phénomènes. Une théorie mathématique n'est jamais efficace de manière isolée et du premier coup. Elle ne l'est pas du premier coup, parce qu'il faut souvent tout un travail de traduction ou d'adaptation pour qu'un formalisme significatif puisse décrire un champ de phénomènes. Elle ne l'est pas de manière isolée, parce que son efficacité provient souvent d'un lien qu'elle entretient avec d'autres théories qui ont été efficaces à leur niveau.
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Pour comprendre l'efficacité des mathématiques, il est donc important de maîtriser le processus de produc- tion de représentations mentales (idées, concepts, images, etc.) susceptible de se traduire en formalismes riches en invariants. Un apport considérable à cette dimension du problème a été offert ces derniers temps par les travaux de Stanislas Dehaene(14) et de Jean-Pierre Changeux(15), qui ont ouvert des voies pour la compréhension du substrat neuronal à partir duquel germent les capacités mathématiques élémentaires (représentation des nombres naturels, opérations arithmétiques...).
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L'efficacité des mathématiques (ou son inefficacité, que l'on oublie trop souvent de prendre en considération), selon les divers sens que nous lui avons donnés, ne semble ni déraisonnable ni mystérieuse. En tout cas elle ne paraît pas plus mystérieuse que la réussite (ou l'échec) de la perception usuelle ou du processus d'acquisition de connaissances en général. L'activité mathématique significative nous apparaît, au fond, comme une sorte d'extension de la capacité perceptive, trouvant son expression spécifique dans un langage formalisé.
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NATURALISME
Les mathématiques sont liées à des capacités psychologiques ou neuro-physiologiques du sujet humain. Elles peuvent être acquises au cours du développement de l'homme : par exemple, l'enfant acquiert, au contact de son environnement, certaines notions mathématiques fondamentales (relation, opération...) ; le contact de l'homme avec le monde le pousse, au cours de son histoire, à forger des outils intellectuels pour résoudre des problèmes d'arpentage, de dénombrement...
Mais les mathématiques pourraient aussi être liées à des capacités innées de son cerveau. Les capacités de dénombrement ou de représentation spatiale par exemple, qui ont une haute valeur adaptative, seraient inscrites profondément dans la structure du cerveau humain avant tout contact évolué de celui-ci avec le monde. C'est l'évolution qui serait alors responsable de la mise en place progressive des fondements de l'activité mathématique. Ces théories sont particulièrement intéressantes car elles relient les mathématiques à des capacités scientifiquement analysables du sujet humain. Mais il faut qu'elles expliquent aussi l'émergence des concepts évolués des mathématiques contemporaines, qui n'ont pas directement une haute valeur adaptative. L'efficacité des mathématiques serait alors liée à celle des fonctions cognitives des sujets, comprises comme fonctions biologiques.
Illustres représentants : J. Piaget, J.-P. Changeux, S. Dehaene.
Ce sujet devrait-être fermé !
Ce n'est pas parce qu'une activité humaine utilise les mathématiques que cela fait de cette activité une activité scientifique. Un seul contre exemple suffit à la démonstration : la numérologie
Bonjour,
effectivement, ce n'est ni de la science, ni ludique. Je ferme.
Pour la modération,
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/