Petite récréation.

[Médiat]

Bonjour,

Un collectionneur compulsif (désolé pour le pléonasme) de "machins" (je ne précise pas plus pour ne pas envoyer la réflexion sur de mauvaises pistes) habitant Nantes se rend à une grande vente publique de "machins" à Rennes car il est déterminer à augmenter sa collection.

A un stand, il voit un "machin" qui l'attire, il le prend en main, l'observe et le repose en disant au vendeur "Je l'ai déjà dans ma collection", en souriant le vendeur lui dit "Menteur !", le collectionneur reprend en main l'objet, l'examine très attentivement, et, lui aussi souriant, repose le "machin" en disant "Vous avez raison !", mais n'achète pas le "machin".

Pourquoi ?

Pensez au spoiler.
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[antek]

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C'est un faux ?
Bien qu'ils puissent aussi être intéressants pour un monomaniaque.

[Médiat]

Je précise hors spoiler que ce n'est pas un faux, le collectionneur ne s'y serait pas laisser prendre dès la première observation et n'aurait pas donner sa première réponse.

[roro222]

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Le "machin" est cassé ou pas complet alors que celui de sa collection est en bon état

[A voir en vidéo sur Futura]

[Sethy]

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L'objet est-il modifié d'une manière ou d'une autre par le fait qu'on le prenne en main ?

[Médiat]

Désolé pour le délai :

@Sethy et @roro222 : Non

[vgondr98]

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Le machin est-elle une sculpture d'édition? (il s'agit de sculpture issu d'un même moule et qui sont généralement en bronze).
Le collectionneur aurait par exemple la sculpture numéroté 3 et le vendeur la sculpture numéroté 7. (Les sculptures d'édition ne sont pas considérés comme des faux.)

[Médiat]

Très bonne idée (vous n'êtes pas loin), mais les "machins" ne sont pas numérotés

Je précise que si j'ai appelé cela "machin" ce n'est pas pour en cacher le type mais pour dire que n'importe quel objet collectionnable convient.

[Merlin95]

Peut-être :

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c'est un objet qu'il a déjà échangé auparavant avec ce collectionneur.

[Médiat]

Bonjour,

@Merlin95 : non (je ne vois pas en quoi, cela expliquerait le dialogue)

[Archi3]

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Si le vendeur est un logicien, il peut bien sur affirmer que l'objet en vente n'est pas le même que celui possédé par le collectionneur, meme si ça en est une copie parfaite ! le collectionneur peut juste vérifier par acquis de conscience que l'objet n'est pas le sien qui aurait été volé et se serait retrouvé sur l'étal, en voyageant plus vite que lui (pas tout à fait impossible même si très improbable), par exemple en examinant si il n'y a pas une petite écaille ou une trace caractéristique de son propre exemplaire ...

[Médiat]

@Archi3 : (on peut aller plus loin et décrire la situation en fonction du langage utilisé, et même faire intervenir la notion de classe d'équivalence et en appeler à Wittgenstein)

Je ne sais pas si c'était ludique mais en tout état de cause c'est scientifique

[Juzo]

Bonjour,

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Remarque 1 : inutile d'examiner l'objet sur l'étal, car si c'est bel et bien l'exemplaire que le collectionneur a possédé, cela veut dire qu'il ne l'a plus dans sa collection, donc son affirmation était fausse.

Remarque 2, en supposant qu'on ignore la 1 : un examen minutieux qui révèlerait les mêmes détails que ceux de l'objet que le collectionneur possédait, ne garantirait pas qu'il s'agit bel et bien de cet objet, si le collectionneur est logicien jusqu'au bout il ne peut pas tenir compte de cet examen pour affirmer "vous avez raison".

[Médiat]

Bonjour,

@Juzo

1) Il faut examiner l'objet pour savoir de quelle variante (avec un certain langage) il s'agit
2) Justement, il constate (avec un autre niveau de langage) que ce n'est pas "le sien"