Bonjour.
Au début des années 80, j'ai vu à la télé un court métrage où l'on montrait des films au ralenti qui avaient été filmés à la vitesse de 1 000 000 d'images/seconde.
Pour atteindre ce résultat il a fallu supprimer l' obturateur mécanique. Les scènes ont été prises dans l'obscurité, objectif toujours ouvert et c'était une lampe stroboscopique qui éclairait les objets de manière intermittente et les images s'imprimaient image par image sur le film cellulosique qui défilait à grande vitesse.
Mais auparavant, ils avaient filmé les scènes dans la lumière et simplement fait défilé la pellicule à grande vitesse, objectif toujours ouvert. Dans ce cas il n'y avait pas d'image par image sur le film et le signal visuel n'était pas discret mais continu sur le support cellulosique. Seulement là, à la projection, on ne voyait rien.
Ma question est celle là: pourquoi faut-il discrétiser le réel por l'appréhender ?
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