Prennons un moteur tournant à 1500rpm
donc 25tr/s
donc 0.04 seconde pour un tour
dans le cas où on commence à injecter l'essence dès l'ouverture de la soupape, on n'a que 0.04 seconde pour que l'essence passe des goutelettes à l'état de vapeur (pour une combustion totale), avant que le piston ne revienne au point mort haut au tour suivant, avec l'allumage
Ce même moteur tourne à 6000rpm
idem, on n'a plus que 0.01 seconde pour pour vaporiser l'essence.
0.01 ou 0.02 seconde, c'est très peu, et donc plus la goutelette est petite lors de l'injection, et plus l'essence sera vaporisée, et donc une meilleure combustion, meilleur rendement. Mais pour cela, il faut injecter sous très haute pression, chose qu'on ne savait pas faire il y a une dizaine/vingtaine d'années (à l'époque des Mitsu GDI, ou Renault IDE, et encore moins avant cela). Et donc à l'époque, lorsqu'on roule très doux, on a effectivement une faible consommation. Mais dès qu'on a le pied lourd, la consommation explose. Ce qui explique pourquoi certains constructeurs à l'époque n'avaient pas le succès escompté (et idem encore aujourd'hui: la pression d'injection d'essence est variable selon les constructeurs)
ps: c'est encore pire si on injecte l'essence au dernier moment, peu avant le PMH. On a très très peu de temps pour transformer l'essence injectée en ultra fine goutelettes
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