Peu d'oméga 3 et trop d'oméga 6 la mal bouffe
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Peu d'oméga 3 et trop d'oméga 6 la mal bouffe



  1. #1
    trebor

    Peu d'oméga 3 et trop d'oméga 6 la mal bouffe


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    Bonsoir à tous,
    Suite à l'émission d'hier soir sur France 3 manger peut-il nuire à la santé ?
    Il a était dit plusieurs choses assez choquantes, ceux ou celles qui ont vu cette émission en ont peut-être perdus l'appétit ?

    Entre-autre sur les oméga 3 qui serait insuffisant dans notre alimentation.
    Ce qui provoque un déséquilibre avec un trop d'oméga 6 qui provoquerait une multiplication des cellules et pourrait être un facteur de risque de développer certain cancer ?

    D'autres choses furent choquante comme le pain complet qui contient bien plus de pesticide que le pain blanc ?

    Les graines de lin contiennent des oméga 3 , certain pain en contiennent, il faut le demander au boulanger artisan.

    En 25 ans le taux d'apparition du cancer aurait doublé
    90% de notre alimentation serait déséquilibrées, composition et surconsommation, trop de viande de sucre de sel,.......la mal bouffe pour la qualité et la quantité consommée, sommes nous en train de brûler la chandelle par les 2 bouts de notre vie ?

    L'obésité morbide en Amérique concerne 1 personne sur 3 dans certain état, 30%.

    En Europe on y arrivera également si les gens ne prennent pas conscience que leur santé est en jeu ainsi que leur durée de vie.

    N'oublié pas que la retraite est à 67 ans, il faut rester en forme jusque là

    Je n'ai pas trouvé un lien vers une diffusion pour ceux qui n'on pas vu l'émission en voici un qui en parle, il y a sans doute mieux >
    http://www.metrofrance.com/info/mang...nPcFuXo14eTYU/
    A+

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    Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous

  2. #2
    trebor

    Re : Peu d'oméga 3 et trop d'oméga 6 la mal bouffe

    Un lien sur l'oméga 3 et 6 > http://fr.wikipedia.org/wiki/Om%C3%A9ga-3
    Bonne soirée
    Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous

  3. #3
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Peu d'oméga 3 et trop d'oméga 6 la mal bouffe

    Je n'ai pas vu cette émission, désolée.
    Au sujet de l'obésité, une question me vient à l'esprit ; est-ce qu'il n'y a pas une prédominance de personnes traitées par des médicaments responsables de prise de poids, parmi les obèses, par rapport à la population générale?
    En 25 ans le taux d'apparition du cancer aurait doublé
    Quelle est la part du dépistage, dont on sait qu'il est plus performant aujourd'hui qu'il y a 25 ans, dans cette augmentation?
    "mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus

  4. #4
    javahl

    Re : Peu d'oméga 3 et trop d'oméga 6 la mal bouffe

    J’interviens en retard dans cette discussion mais comme je l’ai enregistrée pour effectuer une analyse critique que je viens de terminer, je me permets de préciser mon point de vue. J’ai constaté de nombreuses anomalies sur la forme et le fond qui m’ont déplu faisant penser par moment à une manipulation de l’information avec de surcroit des propos incohérents.

    En premier lieu, sur la forme ; Le réalisateur a décidé de réunir autour d’une table des spécialistes de la nutrition qui apparemment ont participé à la réalisation du documentaire se terminant par un débat unidirectionnel car il n’y a pas de contradicteurs. Qui sont ces spécialistes ? En premier lieu David Servan-Schreiber neuro-psychiatre de formation connu pour sur livre « anticancer » bien que ses prescriptions n'aient été agréées par le WCRF. En suite un aréopage de chercheurs marginaux qui se sont distingués par leurs déclarations personnelles faisant références dans les milieux contestataires de notre mode de vie actuel. Pierre Meneton, Laurent Chevalier, André Picot, Annie Sasco, avec en prime une journaliste qui serait également spécialiste de la nutrition et qui, pour la bonne cause, a servi de cobaye dans une analyse sanguine. Il y a déjà sur la forme, quelque chose de désagréable ; comment savoir si tout ce qui est présenté dans le reportage est exact et incontestable dans la mesure où aucun contradicteur n’est invité. Par exemple, Jean Charles Bocquet, directeur de l’Union des Industries de la Protection des Plantes qui regroupent les producteurs des produits phytopharmaceutiques, vivement contesté dans ce documentaire, n’a pas été invité à participer aux débats.

    Or, les propos de ce directeur présenté dans des lieux différents, sont coupés à plusieurs reprises pour ne laisser entendre durant quelques secondes, un morceau de phrase précisant globalement que les produits phytosanitaires ne présenteraient aucun risque pour l’environnement. Ce n’est pas très honnête car avec de telles méthodes on peut facilement modifier le sens de ses interventions. On ne connait donc pas les arguments de Jean Charles Borquet et on assiste là à une véritable manipulation. Peut-être qu’on aurait appris d’autres informations intéressantes comme les conclusions du dernier rapport de l’EFSA sur les résidus des pesticides dans les aliments, et des contrôles effectués en 2008 montrant que 96,5% des échantillons analysés sont conformes aux limites maximales des résidus de pesticides autorisés dans les produits alimentaires par l’UE ce qui constituerait un progrès par rapport à l’année précédente. Il est important de rappeler que pour être homologué par l’AFSAA, un produit phytosanitaire doit suivre une batterie de contrôles démontrant son innocuité (absence de toxicité), pour l’environnement, le cultivateur et le consommateur dans la mesure où les normes d’utilisation son respectées. Il parait que les fonctionnaires de l’AFSAA n’ont pas voulu donner leurs opinions sur le contrôle des produits phytosanitaires. Quand on voit comment le Directeur de l’UIPP a été traité dans ce documentaire, on peut se demander si ces fonctionnaires n’ont pas senti une manipulation organisée à leur encontre.

    Dans cette émission, il semble qu’on ait oublié une loi fondamentale de la toxicologie qu’on apprend en fac à savoir : « c’est la dose qui fait le poison », et cette dose varie en fonction de la toxicité du produit. En dessous d’un seuil, les essais randomisés, montrent qu’il n’y a pas de danger pour la santé. Ainsi, pour l ’EFSA, qui a effectué les contrôles sur le terrain en 2008, il est précisé dans son dernier rapport que « concernant l’exposition à long terme, aucun des pesticides évalués ne suscitait d’inquiétude pour la santé ». Bien entendu, faut-il encore que ces essais soient faits dans les normes. Mais si les contrôleurs de l’EFSA sont des tricheurs, faut-il encore le démontrer.

    Il n’en reste pas moins que l’analyse sanguine telle qu’elle est présentée dans ce documentaire, montre que la journaliste qui s’est prêtée à ce scénario, est en grand danger. Mais les doses trouvées sont-elles au dessus des doses admissibles ? Rien n’est précisé, et le téléspectateur bleffé par le scénario, est convaincu que les produits phytosanitaires sont tous dangereux. Il ignore même que l’on peut trouver en cherchant bien, des produits toxiques naturels à des doses infinitésimales. Par ex du cuivre provenant des « bouillies bordelaises » bizarrement tolérée en agriculture biologique….

    Que l’on soit critique sur les objectifs de l’agriculture moderne où l’on cherche plutôt les rendements que la qualité est certainement utile, mais il ne faut pas oublier qu’il existe aussi une autre alternative à l’agriculture moderne intensive ; l’agriculture raisonnée plus préoccupée de la qualité des produits et la conservation des sols tout en ayant de bons rendements. Mais personne n’en parle dans ce documentaire. Au contraire, les intervenants se focalisent sur l’agriculture biologique présentée comme la seule alternative possible aux excès de l’agriculture moderne. A cet effet, DSS ose même affirmer que l’agriculture biologique est capable de satisfaire tous nos besoins et de nourrir tous les habitants de la planète. Une affirmation bien étrange, alors qu’après la libération ce n’était pas possible en France avec une population deux fois inférieure à celle d’aujourd’hui. Car on apprend un plus loin dans de ce documentaire, qu’après la Libération, les rendements de l’agriculture dans notre pays ne permettaient pas de nourrir tous les français. Alors, les politiques ont décidé de développer l’agriculture moderne avec ses pesticides, ses herbicides et… Résultat : l’agriculture moderne a un rendement supérieur de 40 % par rapport à l’agriculture biologique. Dans ce documentaire, on n’est pas à une contradiction près ce qui apparemment n’a pas effleuré le commentateur.

    D’ailleurs, depuis quand l’agriculture biologique peut elle avoir des rendements comparables à l’agriculture moderne dont on sait que cette dernière a déjà bien du mal à assurer de nos jours, la demande en céréales au niveau mondial ? Un argument que certains spécialistes utilisent pour contester les biocarburants !

    Dans ce documentaire on a droit à une réflexion du commentateur sur les pesticides dont la prononciation serait devenue un tabou. Maintenant, il faut dire produits phytosanitaires plutôt que pesticides qui feraient peur. Voilà une réflexion qui a du faire rire pas mal d’agriculteurs, mais qui montre aussi le niveau d’instruction de son auteur. Apparemment, il ne sait pas que les produits phytosanitaires regroupent tous les produits de traitement en agriculture qui ne sont pas que des pesticides de synthèse, comme les pyréthrines également utilisés en agriculture biologique. Les produits phytosanitaires font partie de la famille des pesticides. Les produits antiparasitaires contre les insectes ennemis des cultures, couramment désignés par le profane comme pesticides, ne sont qu’une partie de la nomenclature des produits phytosanitaires. Il y a aussi des fongicides, des herbicides qui n’ont pas du tout les mêmes propriétés, et d’autres encore pour améliorer par exemple l’aspect des fruits et légumes, contrôler leur date du murissement, leur conservation…. Même si on n’est pas d’accord sur certains objectifs de l’agriculture moderne, il est assez maladroit de faire une allusion digne du plus mauvais élève d’un lycée agricole. Il aurait été bien plus utile d’effectuer une analyse critique de tous ces produits dont certains il est vrai ont un intérêt très contestable.

    Autre petit anecdote : Un agriculteur est présenté avec son uniforme d’astronaute manipulant des produits apparemment dangereux. Le commentateur précise alors qu’il s’agit d’une culture de virus. Mais dans ce cas (qui mérite d’être vérifié) ne s’agit-il pas d’un mode de traitement bio ? Car apparemment, ce commentateur ne sait pas que dans l’agriculture moderne, on emploie des pesticides biologiques qui sont aussi préconisés en agriculture biologique. Objectif, engendrer une épidémie mortelle sur des prédateurs en utilisant l’un de leurs ennemis spécifiques et naturels (bactéries ou virus). Assurément, si l’objectif du commentateur était de dénigrer les pesticides, il n’a pas choisi le bon exemple.

    Ensuite, on montre une couple d’éleveurs de porcs en batterie dans leur ferme. Ces éleveurs signalent qu’ils utilisent peu d’antibiotiques, à la demande en fonction des cas, car les porcs sont aussi des animaux qui peuvent être victimes de maladies comme les êtres humains. On soigne bien les êtres humains à coups de produits toxiques, pourquoi les animaux et les plantes n’y auraient-ils pas droit ? Toutefois, il est reconnu que l’élevage industriel en batterie nécessite une course continue contre les maladies ; Les animaux ont besoin de désinfectants, de vaccins, de médicaments... Au passage on oublie de dire qu’il existe une alternative : l’élevage sur paille qui a l’agrément des banques pour l’obtention des crédits car les couts sont moins importants et les porcs plus résistants.

    Puis, on passe sur le travail d’un vétérinaire dans un grand abattoir et on le piège sur l’analyse qu’il aurait du faire des antibiotiques supposés persister dans les carcasses. Mais, est-ce vraiment son rôle ? Une telle analyse ne se fait pas à la minute ; Il faut effectuer des prélèvements, les envoyer au labo, et qu’est-ce qu’on fait des carcasses en attente ? Ces contrôles sont bien plus de la compétence d’un organisme public qui devrait les faire inopinément, et pas seulement en fin de parcours dans un abattoir. On apprend que ces analyses ne sont pas effectuées (probablement faute de moyens et d’effectifs suffisants des organismes compétents), faut-il en conclusion incriminer le vétérinaire ? ou accuser les contrôleurs de l’AFSAA de compromission comme le laisse entendre l’un des spécialistes à la fin du documentaire ?

    Ensuite, on nous précise que des antibiotiques indétectables sont maintenant utilisés dans les élevages de porc mais, sans préciser leur nom. Par la même occasion on accuse les éleveurs de porcs français et les vétérinaires de tricher sans apporter aucune preuve. Pauvres éleveurs français surchargés de dettes, qui ont déjà bien du mal à résister à la pression des grandes surfaces qui imposent leur prix d’achat des carcasses ; voilà maintenant qu’on les accuse de tricheurs et d’empoisonneurs. C’est un peut court comme démonstration alors que personne n’a eu l’idée dans ce documentaire, d’auditionner ces vétérinaires et de vérifier leurs prescriptions sur le terrain. Il y a dans ce documentaire des affirmations qui sont à la limite de la diffamation. Pourtant, quand ils le veulent bien, les auteurs de ce documentaire ont montré qu’ils pouvaient obtenir des renseignements utiles dans des conditions bien plus difficiles en d’autres lieux.

    En effet, les auteurs de ce documentaire avouent un peu plus loin avoir eu du mal pour accéder à un élevage de saumons dans un pays nordique. Là, ils se sont donnés les moyens pour se faire admettre, pour montrer quoi en définitif ! Que les saumons ne seraient soumis à aucune traçabilité comme les cochons français ? Et c’est bien la conclusion qui est proposée. Or il existe des analyses qui démontrent que les saumons d’élevage sont moins pollués que les saumons sauvages, et c’est d’autant plus vrai pour les élevages bio dont une exploitation est présentée subrepticement en fin de parcours. Mais personne ne le précise. On se contente de l’avis de l’éleveur en oubliant de lui demander si des analyses ont été faites et si les doses trouvées sont en dessous ou au dessous des normes européennes. En outre, aucune analyse sur un échantillon prélevé dans ces fermes n’a été effectuée vérifiant l’argumentation. Encore une fois, le téléspectateur n’est pas bien informé. Il ne sait pas qu’on n’est pas obligé de nourrir des saumons avec des granulés bourrés de PCB et de métaux lourds, alors que leurs confrères sauvages de l’Alaska n’ont pas le moyen de choisir leurs nourritures et encore moins de savoir qu’elle peut être empoisonnée par nos déchets industriels, encore faudrait-il pour cela, qu’ils aient la capacité intellectuel de le comprendre....

    En définitif, j’aurai préféré un débat contradictoire qui aurait été bien plus objectif en laissant à chaque camps le soin de présenter ses arguments.

  5. A voir en vidéo sur Futura

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