Bonjour, je suis actuellement en dernière année à Phelma, dans la filière génie énergétique et nucléaire. J’ai construit mon parcours grâce à ce forum et aux conseils qu’on m’a apportés, et je suis presque au bout du chemin, mais il semble se dresser une barrière insurmontable. En effet, depuis ma 2A, j’ai validé mon année sur presque tous les plans, sauf mon stage que je n’ai pas pu trouver.
Au départ, je pensais que c’était simplement parce que les entreprises ne sont pas très friandes des stages de 2A, car la durée est courte. Je me suis donc mis dès le début de l’année à chercher deux stages pour pouvoir valider mon diplôme. Entre les candidatures spontanées, les messages sur LinkedIn et les candidatures sur les sites, j’ai eu très peu (2/80) de propositions d’entretien. Je les ai préparées très sérieusement, et je me suis mis en tenue vestimentaire appropriée afin de montrer mon sérieux et ma motivation.
Cependant, pendant ces entretiens, une question sur ma nationalité a souvent jeté un froid et, par la suite, j’ai reçu des retours négatifs. Étant d’origine camerounaise, je comprends que les sujets liés au nucléaire militaire soient très sensibles ; j’ai donc, dès le début, absolument évité de candidater sur des sujets en rapport avec le nucléaire militaire pour ne viser que le civil. Mais malgré cela, aucune réponse positive.
Après avoir contacté l’ancien encadrant d’un stagiaire de la filière et convenu de me déplacer pour un entretien pour un stage (Grenoble–Paris Saclay), déplacement assez coûteux mais que j’ai accepté sans ménager mes efforts, je me suis vu annuler l’entretien après avoir transmis mes informations pour obtenir l’accès au centre (CEA).
Je ne suis pas le seul dans cette situation : un camarade (marocain) a dû retourner dans son pays pour faire son stage de 2A et rencontre les mêmes difficultés pour trouver un stage de 3A.
Dois je envisager de modifier mon parcours académique ?
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