Pour en revenir à ALH84001
Si cela fait 10ans que l'on etudie les caillou, c'est que l'on n'est pas sur que cela est vivant ni non plus que ça ne l'etait pas.......Cela va dans les 2 sens...
Mais il apparait de plus en plus que ce sont des organismes vivant(ou du moin qui ont vecu....)
Citation du lien :http://hometown.aol.com/drfatalis/Pa...terrestre.html
[QUOTE/]
Une découverte fondamentale: les nanobes, des "intra-terrestres"
Dans cette quête des formes de vies les plus anciennes, nous sommes aidés par une découverte fondamentale qui est restée "camouflée" jusqu'à ce jour dans les journaux d'expressions française: les nanobes. De quoi s'agit il? Tout simplement de micro-organismes de très petite taille, de l'ordre de la dizaine de nm seulement. Ce sont les plus petites êtres vivants non parasites connus. Leur découverte est très récente, effectuée par des géologues, et est loin d'être acceptée car ses implications peuvent se révéler à proprement parler révolutionnaires!
Ces organismes ont tout d'abord été identifiés dans des carbonates précipitant au niveau de sources thermales chaudes (Folk, 1992). Observés sous la forme de filaments ou de sphéroïdes, leur nature biologique est alors seulement suspectée. Plusieurs auteurs (Folk, 1993, Pedone, 1996, Vasconcelos, 1997) identifient ensuite des structures semblables, interprétées comme étant les fossiles de formes de vies primitives, toujours associées fortement à des minéraux tels que les argiles, les sulfites, les silicates...
Ces "structures biomimétiques" sont impliquées dans les processus de minéralisation. Elles ont été identifiées dans le sang (Akerman, 1993), au niveau des calculs rénaux (Kajander & Çiftçioglu, 1998), des plaques athéromatheuses (Kajander, 1998) et, probablement, de la plaque dentaire. Cependant, leur étude et leur identification difficile dans les pathologies humaines sont à l'origine d'une polémique (voir Cisar & al., 2000).
Les nanobes, identifiés au départ sur des critères purement morphologiques, voit leur statut biologique nié par des chercheurs les considérant comme des artefacts ou des formations d'origine strictement minérale (Harvey, 1997). Le découvreur des nanobes, le Pr Folk, signale que ceux cis sont tellement nombreux dans certains échantillons de roches qu'il est fort possible que la biomasse des nanobes surpasse celle de toutes les espèces vivant en surface!. En effet, ces "organismes présentent la caractéristique de pouvoir résister à de très forte pressions et températures.
Le statut biologique des nanobes est établit en 1998 par une étude parue dans American mineralogist (Uwins P.J.R & al., 1998), basée sur des nanobes provenant de grès recueillis lors de forages pétrolier off shore à plus de 4000 m sous la surface océanique, soit à des températures d'environ 150°C et des pressions de 2000 atmosphères!. L'étude du Pr. Uwins montre:
morphologiquement, une structure se rapprochant de celles d'un mycélium, avec des spores et des nodosités pouvant être des sites de reproduction.
une composition chimique à base de carbone, d'azote et d'oxygène, excluant une origine minérale.
une réaction positive avec trois marqueurs différents de l'ADN
une ultrastructure laissant entrevoir une paroi amorphe, minérale, un cytoplasme et une région plus foncée correspondant à du matériel génétique (vu la taille de ces organismes, même le microscope électronique ne donne pas beaucoup de détails!).
Ci contre, des nanobes en microscopie électronique à balayage (photo Uwins)
Il s'agit donc bien de micro-organismes inconnus jusqu'à ce jour... Le milieu scientifique Français est, à propos de cette découverte, d'un silence éloquent... La seule trace que j'ai trouvée est un entrefilet d'une quinzaine de ligne dans le n° 251 de Pour la Science, p 17, concernant la possible origine infectieuse des calculs rénaux... (et un article dans Science & vie de janvier 2000, ai-je appris)
Pourquoi ? Tout simplement parce que les nanobes sont trop petits pour contenir la machinerie moléculaire assurant la vie des bactéries. leur biochimie dit donc être considérablement différente de celle des autres organismes que nous connaissons...
Un autre élément explique peut être ce silence gêné: les structures découvertes par Mc Kay sur la météorite ALH ont été considérées comme non probantes à cause, en particulier, de leur taille insuffisante... Si l'on ajoute que des formations évoquant des nanobes fossilisés ont été identifiés dans les météorites ALH (Folk, 1997), d'Allende, de Murchison (Folk, 1998) et de Tataouine (Gillet, 2000), on est en présence d'un faisceau d'indices convergents visant à établir l'existence de formes de vies primitives, liées aux minéraux, et répandues largement dans tout l'univers.
"Nous annonçons dans cet article la découverte de colonies de nano-organismes (nanobes) vivants dans des grès du Trias, du Jurassique ainsi que dans d'autres milieux. Les nanobes ont une structure cellulaire étonnamment similaire, morphologiquement, a celle des actinomycétes et des champignons (spores, filaments et corps reproducteurs) si ce n'est qu'ils sont d'un diamètre au moins dix fois inférieur (20 nm au lieu d'1 µm). Les nanobes ne sont pas des structures cristallines, minérales et sont composés de carbone, d'oxygène et d'azote. Des coupes ultrafines de nanobes montrent l'existence d'une couche extérieure ou d'une membrane pouvant être identifiée à une paroi cellulaire. Celle ci entoure une région opaque aux électrons correspondant à un cytoplasme et une petit région centrale dense qui pourrait représenter une zone nucléaire. Les nanobes montrent une réaction positive vis à vis de trois colorants de l'ADN (4',6 diamidino-2 phenylindole (DAPI), orange d'acridine et Feulgen), ce qui suggère fortement que les nanobes contiennent de l'ADN.
Les nanobes sont capable de contaminer différents milieux et se développent dans des conditions aérobies, à la pression atmosphérique et à température ambiante. Bien que présentant une morphologie différente, les nanobes sont dans la même gamme de dimension que les nanobactéries fossiles controversées décrites par d'autres dans de nombreuses roches ainsi que dans la météorite martienne ALH 84001."
Le Pr. Uwins a bien voulu me tenir au courant de ses recherches actuelles, en voie de publication. Je peut donc (" en exclusivité ! ") vous réveler que la nature biologique des nanobes ne fait plus aucun doute. Bien que la préparation de ces organismes très résistant et hydrophobe pour la microscopie électronique à transmission soit très ardue, l'équipe du pr Ewins a obtenue, en améliorant ses techniques, les résultats suivants:
- les nanobes ont une paroi très résistante de structure voisine de celle des bactéries Gram + , doublée d'une membrane plasmique
- les nanobes ont une zone nucléaire contenant un matériel nucléaire, dur (minéral? cela expliquerai bien des choses...), divisé en lobes
- des acides nucléiques sont bel et bien présents dans les nanobes, mais leur séquencage demande, du fait de l'extrême résistance des nanobes, la mise au point de protocoles nouveaux. Une grande quantité de ces organismes a pu être obtenue par culture, ce qui permettra de disposer d'assez de matériel pour séquencer les acides nucléiques.
[/QUOTE]
De la la problème ne semble plus etre:sagit-il d'organisme vivant? mais plutot sagit-il d'une contamination terrestre?????
A noter qu'il me semble que l'on a decouvert recemment des formes similaire dans une autre meteorite martiennes mais je n'ai pas de lein a ce sujet.........
-----