En ce qui me concerne, je ne conteste pas l’existence d’un réchauffement de la planète. Ce n’est pas de ça que je discute. Je mets simplement en doute la valeur du catastrophisme des prévisions concernant ce réchauffement. Je prétends que non seulement rien ne permet d’affirmer qu’un réchauffement climatique peut être catastrophique, car il faudrait pour cela qu’il soit d’une brusquerie inimaginable, mais qu’au contraire il peut s’avérer avantageux à long terme à certains endroits du monde. (Gain en surface habitable et cultivable en Antarctique, au Groenland, dans le Grand Nord Canadien et en Sibérie.)
Depuis un bon moment ? Une trentaine d’années, ça irait comme bon moment ? Alors voyons voir ce qui provoquait du souci il y a une trentaine d’années à propos des changements climatiques. Voyons voir l’extrait suivant de Newsweek du 28 avril 1975, par simple curiosité :
http://www.resiliencetv.fr/uploads/n...olingworld.pdf
Le réalisme est de mise face à ce « problème ». Je pense qu’un raisonnement philosophique extrêmement simple s’impose. L’humain n’est pas un artifice. Il fait partie intégrante de la nature. Comme tous ce qui vit sur terre, il ne s’arrête d’avancer que lorsqu’une résistance due à un manque s’impose à lui. Ne nous faisons pas d’illusion, il consommera toute l’énergie fossile jusqu’à épuisement. Le protocole de Tokyo n’y changera rien. Ce protocole est d’ailleurs un jouet de riches. Rien ni personne n’empêchera jamais le Chinois ou l’Indien de consommer autant d’énergie fossile qu’il le pourra. Oh, des interventions locales auront sans doute lieu dans quelques endroits du monde. Elles ne règleront pas les problèmes de climat ni de quoi que ce soit sur l’ensemble de la terre. Il serait temps que les idéalistes prennent conscience de cette dure réalité. En attendant, chacun peur rêver comme il l’entend. Non seulement ce n’est pas interdit, mais ce n’est pas cher...
Moi, je rêve d’un monde où on dépenserait moins d’argent pour des sujets que je juge aussi futiles que celui du réchauffement de la planète et où on dépenserait plus d’argent pour des raisons que je juge nobles.
Tenez, voyez-vous, un type comme Bill Gates, avec sa fondation de 150 ou 200 milliards de dollars (le budget de je ne sais combien d’États dûment inscrits à l’ONU) destinée à venir en aide de par le monde aux enfants démunis pour leur procurer la santé et l’instruction qu’il risqueraient de ne pas avoir sans son intervention éclairée, un type comme Bill Gates, disais-je, arrive à mieux me faire rêver que le premier scientifique improvisé qui promet à tous de sauver des ours, des phoques et des koalas ou de préserver des résidences secondaires risquant d’être submergées dans 1000 ans ou 10000 ans sur des plages de Floride ou de Bretagne à cause d’une hypothétique montée des eaux provoquée par la fonte de tous les glaciers du monde.
Chacun son rêve donc, et chez moi, l'été, c'est climatisé. Si vous avez peur que le réchauffement climatique ne s'exerce avec trop de puissance dans les lieux que vous occuperz cet été, procurez-vous un bon circuit de climatisation, ça créera de l'emploi en Chine et en Inde, où vous permettrez d'enrichir un peu les Chinois et les Indiens qui voudront avoir la même automobile que vous...
Très cordialement,
Emmanuel-Victor
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