où en est on pour le prion?
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où en est on pour le prion?



  1. #1
    invite1be7371e

    où en est on pour le prion?


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    bonjour à tous,
    cette année je dois faire un rapport scientifique avec un groupe d'élève, et nous avons choisi de parler du prion, et notamment des dernières découvertes faites sur cette protéine (2004/2005)...
    seulement nous avons beaucoup de mal à trouver de bon renseignements...
    Donc je m'en remet à vous... je cherche surtout les axes de recherches et aussi des sites/magasines/livres dans lesquels on pourrait trouver les résultats de ces recherches, et notamment des expériences..



    merci

    -----

  2. #2
    invitea290c7b9

    Re : où en est on pour le prion?

    Bonjour,
    Le prion est un sujet particulièrement intéressant. Je te fais parvenir un texte que j'ai écrit sur cet agent en espérant qu'il puisse t'aider. Ce texte est davantage ciblé sur l'intervention de l'UPP (Ubiquitin-Proteasome-Pathway) dans le déclanchement des maladies.
    Il y a aussi quelques articles intéressant qui traîne sur le net, voici quelques adresses :
    http://www.synomia.fr/sitesearch/con...fa37d7011&l=fr
    (TAPE LE MOT PRION DANS LA CASE RECHERCHE ET TU AURAS PLEIN D'ARTICLES INTERESSANTS)
    http://www.inserm.fr/fr/
    (ICI AUSSI, TAPE LE MOT PRION DANS LA CASE RECHERCHER ET TU AURAS PLUSIEURS ARTICLES EN FORMAT PDF QUI SONT TRES INSTRUCTIFS)
    http://www.cnrs.fr/
    (LA AUSSI, IDEM)
    Si tu as des questions, n'hésites pas !
    Bonne chance pour ton mémoire.


    2.2.3. Les maladies induites par le Prion
    Ces désordres sont considérés comme étant causés par un composant protéique d’une particule, le prion (proteinaceous infectious particle). Cette protéine fut à l’origine proposée par Stanley Prusiner en 1982 (Prusiner, 1982), comme étant l’agent causal de la maladie. De récentes études suggèrent qu’un dysfonctionnement dans l’UPP pourrait entraîner la pathogénèse (Hooper, 2003).
    Chez l’homme, les désordres liés au prion incluent la maladie de Creutzfeld-Jakob, l’insomnie familiale fatale, la maladie de Gerstmann-Sträussler-Scheinker et la maladie de Kuru. Toutes ces maladies peuvent être sporadiques (80%), héritées (15%) ou transmises (5%) (McKintosh et al., 2003). Ces désordres neurologiques sont regroupés sous le terme de TSEs (transmissible spongiform encephalopathy).
    Les traits cliniques de la maladie chez l’homme sont variables. Généralement, il y a un développement progressif de troubles moteurs sévères et d’une démence conduisant à la mort en quelques mois à quelques années après le diagnostic qui peut être réalisé plusieurs années après l’infection initiale dans les cas de transmission.
    La neuropathologie liée au Prion est caractérisée par une mort neuronale largement répandue, s’accompagnant de la présence de vacuoles spongiformes et d’une astrogliose. Ces phénomènes sont aussi couramment combinés avec des dépôts d’agrégats amyloïdes extracellulaires. Ces agrégats contiennent l’agent causal, c’est-à-dire, une forme insoluble de la protéine Prion (PrP) qui adopte une structure secondaire en feuillet β et qui est nommée, PrP-scrapies (PrPSC). L’isoforme cellulaire normale de PrP est appelée PrPC. Il s’agit d’une protéine de 33-35 kDa, formée de 209 acides aminées, présentant une structure secondaire en hélice α. PrPC est abondamment présente dans de nombreuses cellules du corps, particulièrement dans les systèmes immunitaires et nerveux. Elle est typiquement accrochée à l’extérieur de la membrane cellulaire où elle peut exercer des propriétés antioxydantes (Brown, 2002). Le changement conformationnel peut être transmis, c’est-à-dire que si une cellule est exposée au PrPSC, la PrPC normale peut être contrainte à se replier dans la forme non fonctionnelle.
    La protéine Prion normale interagit avec la chaperonne BiP pour se replier correctement (Jin et al., 2000). Alternativement, si la protéine se replie mal, elle est dirigée vers le système de dégradation ERAD (endoplasmic reticulum-associated dégradation) (Yedidia et al., 2001). Suite à une inhibition de l’UPP par la lactacystine, la protéine s’accumule et forme des agrégats dans le réticulum endoplasmique, l’appareil de Golgi et le noyau. En absence d’inhibition du protéasome, le mutant PrP ne forme pas d’agrégats ce qui suggère qu’un dysfonctionnement dans l’UPP pourrait aussi être impliqué dans la pathogénèse de ce désordre (Zanusso et al., 1999).
    Des travaux récents ont éclairé un nouveau rôle possible pour l’UPP dans l’initiation des désordres liés au Prion ce qui pourrait expliquer la cause de beaucoup de cas sporadiques. Lindquist et son équipe ont proposé que l’inhibition de l’UPP, engendrée par l’âge où suite à des traitements pharmacologiques, pourrait menée à l’accumulation de PrPC dans le cytoplasme où elle serait spontanément convertie en une espèce proche du PrPSC, non facilement dégradable par l’UPP (Hooper, 2003; Ma et Lindquist, 2002; Ma et al., 2002). Par conséquent, l’isoforme cytosolique PrPSC entrainerait la mort cellulaire avec une libération de particules PrPSC et donc une infection des cellules voisines. Plus spécifiquement, Linquist et son équipe ont montré que l’inhibition expérimentale de l’UPP par des inhibiteurs du protéasome peut mener à l’apparition d’espèces proches de PrPSC dans des cellules normales en culture (Ma et al., 2002).
    Le modèle proposé par Lindquist et son équipe est important pour identifier les dysfonctionnements de l’UPP comme un acteur potentiel important dans la pathogénèse du Prion. Cependant, ce concept est encore controversé. Par exemple, Harris et son équipe n’ont trouvé aucune preuve de la translocation rétrograde de PrPC du réticulum endoplasmique vers le cytoplasme. Ils suggèrent que l’augmentation de la production de PrPC en présence d’inhibiteurs du protéasome reflète une augmentation dans la transcription du gène par les inhibiteurs via un effet sur son promoteur (Drisaldi et al., 2003).

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