Le soufre rejeté dans l'atmosphère par les volcans ainsi que le CO² seraient à la base de la formation d'acides qui auraient un effet rétroactif négatif sur le réchauffement climatique.
http://www.theregister.co.uk/2013/04...ediate_probed/
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Le soufre rejeté dans l'atmosphère par les volcans ainsi que le CO² seraient à la base de la formation d'acides qui auraient un effet rétroactif négatif sur le réchauffement climatique.
http://www.theregister.co.uk/2013/04...ediate_probed/
A Yves25
Bonjour,
Est ce une rétroaction prise en compte actuellement dans les modéles climatiques ou pas du tout ou d'une manière imparfaite ?
Merci
Je voudrais savoir ce que tu appelle "nouvelle retroaction négative" ?? Il n'y a rien de nouveau. C'est de la chimie pure et dure et ca existe depuis bientôt 300 ans.
Les rejets liés aux éruptions volcaniques se caractérisent par deux phases. Il y a les gaz dont tu parle et les fines particules minérales qu'on appelle cendres.
Les gaz acidifient l'océan et entrainent un effet de serre par leur présence dans l'atmosphère.
Des océans plus acides stockent moins de Carbone, qui s'échappe dans l'atmosphère sous forme de CO2.
Comme le CO2 est un gaz qui engendre l'effet de serre on est certain qu'augmenter la teneur de CO2 dans l'atmosphère accroit l'effet de serre présent naturellement.
En ce qui concerne les particules émis lors de l'éruption l'effet est inverse. Les particules empêchent les radiations solaires d'atteindre le sol. Ils entrainent donc un refroidissement.
Actuellement il y a beaucoup de modèles climatiques. Je dirais même trop, tellement, qu'on ne sait plus quoi lire.
Mais il faut se demander ce que c'est un modèle numérique. C'est toujours la même chose. Une série d'algorithmes constituant des fonctions mathématiques qui doivent pouvoir donner une approximation de la réalité. Autrement si le modèle ne prédit pas la réalité c'est un jeux vidéo et là il n'y a aucune limite.
En gros plus le modèle est simple mieux il fonctionne. Si tu veux modéliser la chute d'un bloc cubique sur un plan aucun problème succès à 100%. Si tu veux modéliser le refroidissement d'une intrusion magmatique c'est déjà plus compliqué mais alors si tu veux modéliser l'évolution du climat sur toute la planète il te faut un sacré budget.
Le climat est le produit de l'interaction entre de très nombreux facteurs. Les modèles tentent de simplifier la chose mais c'est très délicat. C'est d'ailleurs visible dans l'incertitude. M'enfin, il est probable, que parmi toutes les courbes il y en aura bien une qui collera.
Lopgor, il me semble que ta réponse est un peu trop rapide ..
Pour suivre ton idée sur les modèles: c'est vrai que le modèle météo le moins cher c'est la permanence: "demain, il fera le même temps qu'aujourd'hui", ça au moins , c'est simple et ça marche pas si mal (70% des cas)! On se demande pourquoi on en fait tant..
Je lis que ces composés sont formés par des réactions entre des composés hydrocarbonés non saturés et l'ozone. Si quelqu'un peut nous en dire plus, merci d'avance.
Apparemment, ces composés seraient , au moins en partie, émis par la biosphère.
Faudrait d'abord évidemment voir à quantifier un peu tout ça, l'auteur dit que ça pourrait avoir un effet refroidissant aussi grand qu'une éruption volcanique.
Bon, attendons voir un peu si la baudruche ne va pas se dégonfler bien vite
mais
de toute manière, ces composés sont émis par les bio organismes. Ils sont donc émis depuis pas mal de temps et ont donc cet effet refroidissant depuis .
A priori, ce n'est donc pas une rétroaction, ça serait une source d'aérosols parmi d'autres
Là où il y aurait rétroaction si si les bio organismes en rejetaient plus ( retroaction sans doute négative dans ce cas) ou moins (retroaction positive alors)
Est ce que les modèles prennent explicitement en compte l'effet de ces composés là, la réponse est non me semble t il mais les aérosols d'origine biogéniques sont bien pris en compte dans certains modèles, pas tous.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
salut Yves,
J'avais compris que le CO2 et la vapeur d'eau de l'atmosphère finissaient par produire un acide, de même que le SO2 libéré par les volcans-->H2SO4. A force d'augmenter le pourcentage de CO2 et sans doute le pourcentage d'évaporation du fait de l'augmentation de la température moyenne dans les basses couches de l'atmosphère, on doit bien modifier quelques équilibres et engendrer de nouveaux processus de compensation.
En quoi la formation de tels acides pourrait avoir un effet rétroactif sur le réchauffement global, j'en ignore totalement la raison. Est ce parce que ces composés nouvellement formés ne participent plus à l'effet de serre ?
Tu te trompe: le CO2 et la vapeur d'eau n'interagissent pas Par contre, le CO2 se dissout dans l'eau liquide et donne des carbonates et de l'acide carbonique. C'est par ce biais que l'augmentation du CO2 atmosphérique augmente l'acidité des océans. C'est aussi cela qui fait que les pluies sont naturellement acides.
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Pour avoir exercé mon métier dans les chaudières de grande puissance, je sais que les rejets de SO2 dans l'atmosphère finissent par provoquer des pluies acides et donc par créer de l'acide sulfurique. Pour le CO2, je n'ai effectivement jamais entendu parler d'acidification des couches de l'atmosphère par le biais du CO2 stocké. L'océan, oui bien sûr.
Merci de votre confirmation.
Oui, le SO2 interagit avec les oxydants présents dans l'atmosphère (dont H2O2) pour donner H2SO4 et très vite des agrégats de type H2SO4(H2O) N (N fois). Ce sont alors ces agrégats qui servent de noyaux de condensation pour la formation des gouttes des nuages.
mais pas le CO2
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