SAlut,
Sans rire, avec le jeu démineur il existe bien un problème NP (article de Delahaye dans logique et calcul) A partir d'une configuration donnée ("partiellement jouée"), vérifier que celle-ci correspond bien une solution possible (pour une configuration arbitraire ce n'est pas nécessairement le cas, c'est facile d'en inventer qui ne peuvent pas correspondre à des jeux réels).
Analogue (la raison est plus évidente) : prouver qu'une configuration au échec correspond bien à un jeu possible. Question qu'on rencontre souvent quand on invente des rétro-problèmes (on l'appelle alors "partie justificative"). J'en ai créé quelques uns à une époque (et j'avais même écrit en C# un programme d'analyse rétrograde).
Attention car justement avec un ordinateur quantique.... c'est rapide.
Pour la décohérence on en a déjà parlé. C'est un des enjeux :
- avec les q-bits photoniques il n'y a pas ou quasiment pas de décohérence. Mais ce type de q-bits est difficile à manipuler.
- avec d'autres dispositifs il existe maintenant des méthodes de restauration de la cohérence, en amplitude ou en phase. Grosso modo : on démultiplie le q-bits (pour en utiliser un seul) et on utilise ces q-bits pour restaurer la cohérence. C'est un peu amusant car ça me fait penser à un système classique déjà existant : les mémoires dynamiques (enfin, sur le principe de refresh du moins, car la méthode elle reste assez différence). J'avais lu ça dans PLS et je n'arrive pas à trouver de référence sur la méthode.... si quelqu'un a ça c'est le bienvenu. La principale difficulté est de restaurer en amplitude et en phase, car pour avoir un seul q-bit utile il en faudrait des milliers qui ne servent qu'à ça. C'est à la fois trop couteux et trop complexe.
Donc on peut dire que si (certains) calculs NP exacts restent plus faciles en classique qu'en quantique ce n'est pas à cause de la décohérence mais juste à cause des technologies qui doivent encore mûrir (il y a dix ans, oui, la décohérence semblait impossible à contourner, mais on fait des progrès )
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