Vincent Courtillot remet en cause l'origine anthropique du réchauffement et les conclusions alarmistes du GIEC.
Le réchauffement climatique est un thème de plus en plus d'actualité. Selon le Hadley Research Center, la température moyenne sur les continents a augmenté depuis 30 ans de 0,6°C. Le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) conclut lui aussi à un réchauffement sur les 150 dernières années. Un réchauffement imputable à l'émission de CO2 dans l'atmosphère par les activités humaines. Des résultats à pondérer selon Vincent Courtillot, professeur de géophysique à l'université de Paris-Diderot, dont les récentes recherches ont été dévoilées lors de ces 2es Journées Scientifiques de l'Université de Nantes.
Vincent Courtillot est professeur de géophysique à l'université Paris-7 et professeur à l'Institut universitaire de France. Il est l'auteur de plus de nombreux articles scientifiques et d'un livre consacré aux relations entre extinctions en masse des espèces biologiques, éruptions volcaniques massives et changements climatiques. Ses recherches portent actuellement sur le champ magnétique de la Terre, présent et passé, sur la tectonique des plaques et la géodynamique. Président de l'Institut de Physique du Globe de Paris de 2004 à 2010, il est également membre de la Royal astronomical society, de l'Academia europea et de l'Académie des sciences (2003). Depuis 2002 il préside le conseil scientifique de la Ville de Paris.
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