Vos avis sur la panne mondiale par mise à jour d'un logiciel (microsoft, disent les mauvaises langues...)
curieusement d'ailleurs, information déjà effacée des infos grand public....
'faut rigoler pour empêcher le Ciel de tomber' disait Henri Salvador....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Le problème ne vient pas de Microsoft directement mais d'un antivirus (pour faire simple).
C'est un sujet plus complexe qu'il n'y paraît : la mise à jour du dit logo aurait du être mieux testée mais la grande variété des versions et configurations de Windows rend cela plus compliqué.
La mise à jour aurait pu être déployée de façon plus progressive mais pour un soft de sécurité, on cherche à aller le plus vite possible.
Windows pourrait être plus robuste mais démarrer dans l'antivirus parce qu'il plante n'est pas forcément une bonne idée.
L'idéal serait sans doute d'avoir un mécanisme standard déployé partout pour revenir à la version précédente complète de l'OS et des applis ce qui existe mais n'est pas forcément industrialisé ou bien de tout passer en version Web pour faciliter les retours en arrière en cas de problème et ne pas dépendre de centaines de millions de PC chacun avec sa config.
Mais il est toujours très facile de refaire le match le lendemain.
pour voir, aujourd’hui, une bête requête gogol( panne informatique 2024 )
le premier lien, du sérieux: https://www.cert.ssi.gouv.fr/actuali...-2024-ACT-032/ avec plein de liens sérieux.
et une tétra-tonne d'autres liens qui en parlent, donc, non, ce n'est pas effacé... juste enterré par les autres "infos"...
c'est quand même assez fâcheux qu'un soft de protection ait mis les systèmes par-terre, mais c'est très touchy, disons qu'une procédure de roll-back aurait été bienvenue...
Jusqu'ici tout va bien...
Le problème c'est que le soft est chargé au démarrage et bloquait donc le boot. Ce qui rend nettement plus compliqué la procédure de rollback. Le correctif a été posté 1h après la version buggée.
Comme je disais, le problème est que même aujourd'hui Windows reste fragile pour un outil qui fait tourner la planète.
Et les autorités de régulations sont plus préoccupées par nous faire accepter des cookies sur des sites inoffensifs ou forcer Apple à utiliser l'usb-c partout que par les vrais sujets.
sous linux/ubuntu et divers, le programme de boot, c'est bien grub?
et puis dès mise sous tension, c'est maintenant uefi qui se lance (anciennement bios?)
Si grub est vérolé, on fait comment?
et si c'est la prom uefi qui a été réécrite.... encore pire....
l'antivirus fautif, il avait altéré l'équivalent de grub sous Winmachin?
d'ailleurs, si les droits d'accès système et fichiers sont bien gérés, l'antivirus est-il indispensable????
le roll-back, on en parlera plus tard.....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
En général.Envoyé par Bounoume
Pas du tout. Windows a booté, il a chargé l'antivirus qui a des droits particuliers. L'antivirus s'est planté ce qui a planté le processus de boot de Windows. C'est tout.
Un truc que je ne comprends pas, c'est que sachant les risques lors de mises à jour, une série de tests à blanc devrait pouvoir rapidement montrer la présence d'un bug potentiel, les gens qui opèrent sur ces mises à jour n'auraient quand même pas balancer le truc dans la nature sans tester au préalable?
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Bonsoir
pour un antivirus le secret c'est la rapidité de la réponse à une nouvelle menace donc la tentation du Q&D doit être forte!
Si on appliquait les règles communes aux domaines hypercritiques (aéro,nucléaire ...) l'antivirus aurait systématiquement plusieurs mois de retard.
Que celui qui n'a jamais créé de bug leur jette la première pierre!
Ceci dit cela met bien en évidence la fragilité de notre société surnumérisée!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Ils ont testé mais cela ne permet pas de prendre en compte toutes les configurations de Windows.
Il y a toute une théorie sur les limites des tests avec des cas où il faudrait des milliers d'années avant de faire apparaître un bug.
Les gens qui font du soft vraiment critique ne se reposent pas d'ailleurs sur les tests ou en tout cas pas exclusivement.
Et dans le monde du soft grand public et de Windows on fait au mieux mais on est loin de ce niveau de qualité pour plein de raisons dont les délais, le coût et les retards technologiques que cela implique.
Maintenant les hackers doivent se dire qu'il faut plancher pour introduire subrepticement un genre d'antivirus sur les systèmes windows: encore que ça doit pas être facile à faire
ni même faisable tout court heureusement...
La société responsable des "dégâts" peut-elle s'affranchir de rembourser les pertes juste avec le contrat d'utilisation du soft ? Si oui, j'imagine que les utilisateurs vont se tourner vers leurs assureurs pour inclure le risque dans leur contrat et se voir répondre par probablement une fin de non-recevoir.
Peut-être qu'un système double pourrait répondre à la problématique, avoir en permanence une sorte de back-up à la fois hardware et software?
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Le backup hardware et software est possible mais coûteux, nécessite d'être testé régulièrement en vraie grandeur ce qui crée des perturbations, ne protège pas contre les pannes réseaux quand on est sur le même site (et on ne peut pas déplacer un aéroport ou un hôpital).
En pratique on utilise le backup hardware dans certains domaines comme la finance de marché parce que c'est une obligation réglementaire.
Le backup software est beaucoup plus coûteux et quasi impossible parce qu'il faudrait reporter les évolutions sur 2 environnements et utiliser les 2 en production.
le backup hardware risque de devenir obligatoire pour certains usages en plus de ceux où il l'est déjà, la sécurité coûte mais ça devient une économie quand ça elle permet d'éviter des pertes
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
Cela aurait changé quoi ? D'autant que là, cela a touché même les machines dans le cloud où le concept n'a pas vraiment de sens.
On est un peu dans le café du commerce là.
donc, c'est utile et même obligatoire dans certains cas et inutile dans d'autres ?
les marchés financiers sont plus importants qu'un aéroport ou un hopital..
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
Une machine dans le cloud, c'est en gros une image (du disque) qui "se promène" d'un serveur de virtualisation à l'autre (parfois même d'un site à un autre). On a donc déjà une redondance matérielle car stockage n'est pas juste un disque dur, et l'exécution du système peut être migrée d'un serveur à un autre.
Bien sûr, l'aspect réseau pour arriver sur la machine est aussi déjà redondant et très souple en terme d'adaptation.
Tout ceci n'étant qu'une description très simplifiée.
J'ai zappé la fin.
Jusqu'ici tout va bien...
Comme je disais, on est dans la café du commerce.
Ce qu'on a dans les marchés financier, c'est ce qu'on appelle un "disaster recovery plan", c'est à dire la capacité à continuer l'activité même si le site principal d'une société brule, est inondé, explose, est contaminé par du biologique/radiologique...
C'est possible parce que les marchés financiers sont dématérialisés : on construit un site de secours ailleurs avec des ordinateurs, du réseau et on peut basculer facilement.
L'autre raison est que si une société a un problème, le portefeuille est le sien et n'est donc pas mutualisable : le fait que les autres sociétés fonctionnent ne va pas permettre de corriger et c'est même pire. Si la SG ne peut plus poursuivre son activité, cela va avoir un gros impact sur toutes les banques qui traitent avec elle.
C'est totalement différent pour un hôpital ou un aéroport : ce sont des activités physique. On a besoin des salles d'opérations, des appareils de radiologie, des pistes pour les avions, du traitement des bagages.
Mais par contre, c'est mutualisable : quand un aéroport ferme ce qui arrive régulièrement à cause de la météo, on détourne vers les autres. Si un hôpital ne peut pas fonctionner, c'est plus compliqué mais là aussi, on transfère.
Enfin, il faut distinguer ce qui est critique de ce qui ne l'est pas : les logiciels embarqués sont eux soumis à de fortes contraintes (tout comme le hardware).
Et après, il faut mesurer l'impact réel : la panne d'hier n'a pour autant qu'on sache pas fait de morts et n'a couté que 1 milliard.
1 milliard, ce n'est rien à l'échelle des marchés financiers. Une mutuelle moyenne gère plus.
Par contre, une crise financière massive a un impact énorme y compris sur la mortalité. Par exemple, il est évalué que la crise de 2008 a fait 500 000 morts de plus par cancer sur 2 ans : https://www.francetvinfo.fr/sante/pa...r_1469313.html
merci,
à la tienne !
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
