Une nouvelle théorie cosmologique ?

[Mickey-l.ange]

Bonjour,

Apparemment, ça vient de sortir :

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« Le Big Bang n’a jamais eu lieu » : cette étude renverse la cosmologie moderne et propose un univers né par impulsions fugitives
Une théorie révolutionnaire propose que l'univers ne résulte pas d'un unique Big Bang, mais d'une série de sursauts éphémères, remodelant notre compréhension cosmologique.

Une nouvelle théorie révolutionne notre compréhension de l’univers, remettant en question l’idée d’un Big Bang unique. Elle propose que l’univers se forme à travers une série d’éclats rapides et éphémères, plutôt que par une explosion massive unique. Ces singularités temporelles, invisibles mais puissantes, injectent de l’énergie et de la matière, façonnant les galaxies et les étoiles sans faire appel à la matière noire ou à l’énergie sombre. Cette vision radicale, présentée par le Dr Richard Lieu, bouscule les concepts établis de la cosmologie moderne.
(...)
"""
https://newsly.fr/2025/04/25/le-big-...ons-fugitives/


Le même chercheur avait déjà proposé une autre théorie il y a un an :

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La gravité peut exister sans masse selon une nouvelle théorie, éliminant ainsi le besoin de matière noire.
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https://trustmyscience.com/gravite-p...velle-theorie/
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[GBo]

Bonjour,
Voici la publication du physicien (une "letter" en fait):

"Are dark matter and dark energy omnipresent?"
https://iopscience.iop.org/article/1...61-6382/adbed1

Draft dispo sur:
https://arxiv.org/pdf/2503.08733

Abstract:

A set of temporal singularities (transients) in the mass-energy density and pressure, bearing a specific mathematical structure which represents a new solution to the continuity equation (i.e. conservation of mass-energy) and satisfying the strong energy condition, is proposed to account for the expansion history of a homogeneous Universe, and the formation and binding of large scale structures as a continuum approximation of their cumulative effects. These singularities are unobservable because they occur rarely in time and are unresolvably fast, and that could be the reason why dark matter and dark energy have not been found. Implication on inflationary cosmology is discussed. The origin of these temporal singularities is unknown, safe to say that the same is true of the moment of the Big Bang itself. This work complements a recent paper, where a topological defect in the form of a spatial, spherical shell of density singularity giving rise to a 1/r attractive force (to test particles of positive mass) but zero integrated mass over a large volume of space, was proposed to solve the dark matter problem in bound structures but not cosmic expansion. The idea also involved a negative density, which is not present in the current model.

[GBo]

Phys.org en parle ici:
https://phys.org/news/2025-04-dark-e...-universe.html

A priori des indices observables permettront de renforcer ou pas la crédibilité de la théorie de Lieu:

"The best way to look for the proposed effect is actually to use a large ground-based telescope—like the Keck Observatory [Waimea, Hawaii], or the Isaac Newton Group of Telescopes in La Palma, Spain—to perform deep field observations, the data of which would be 'sliced' according to redshift," the researcher notes.

"Given sufficient redshift (or, equivalently, time) resolution effected by the redshift slicing, one might just find that the Hubble diagram exhibits jumps in the redshift distance relation, which would be very revealing."

Qu'en pensent les physiciens du forum ?

[Mickey-l.ange]

...

Merci DeepL.

* A set of temporal singularities (transients) in the mass-energy density and pressure, bearing a specific mathematical structure which represents a new solution to the continuity equation (i.e. conservation of mass-energy) and satisfying the strong energy condition, is proposed to account for the expansion history of a homogeneous Universe, and the formation and binding of large scale structures as a continuum approximation of their cumulative effects. These singularities are unobservable because they occur rarely in time and are unresolvably fast, and that could be the reason why dark matter and dark energy have not been found. Implication on inflationary cosmology is discussed. The origin of these temporal singularities is unknown, safe to say that the same is true of the moment of the Big Bang itself. This work complements a recent paper, where a topological defect in the form of a spatial, spherical shell of density singularity giving rise to a 1/r attractive force (to test particles of positive mass) but zero integrated mass over a large volume of space, was proposed to solve the dark matter problem in bound structures but not cosmic expansion. The idea also involved a negative density, which is not present in the current model.

* Un ensemble de singularités temporelles (transitoires) dans la densité de masse-énergie et la pression, portant une structure mathématique spécifique qui représente une nouvelle solution à l'équation de continuité (c'est-à-dire la conservation de la masse-énergie) et satisfaisant la condition d'énergie forte, est proposé pour rendre compte de l'histoire de l'expansion d'un Univers homogène, ainsi que de la formation et de la liaison de structures à grande échelle en tant qu'approximation continue de leurs effets cumulatifs. Ces singularités sont inobservables parce qu'elles se produisent rarement dans le temps et sont d'une rapidité irrésolue, ce qui pourrait expliquer pourquoi la matière noire et l'énergie noire n'ont pas été trouvées. Les implications sur la cosmologie inflationniste sont discutées. L'origine de ces singularités temporelles est inconnue, et l'on peut dire qu'il en va de même pour le moment du Big Bang lui-même. Ce travail complète un article récent, dans lequel un défaut topologique sous la forme d'une coquille spatiale sphérique de singularité de densité donnant lieu à une force d'attraction de 1/r (pour tester les particules de masse positive) mais à une masse intégrée nulle sur un grand volume d'espace, a été proposé pour résoudre le problème de la matière noire dans les structures liées, mais pas dans l'expansion cosmique. L'idée impliquait également une densité négative, qui n'existe pas dans le modèle actuel.


** "The best way to look for the proposed effect is actually to use a large ground-based telescope—like the Keck Observatory [Waimea, Hawaii], or the Isaac Newton Group of Telescopes in La Palma, Spain—to perform deep field observations, the data of which would be 'sliced' according to redshift," the researcher notes.

"Given sufficient redshift (or, equivalently, time) resolution effected by the redshift slicing, one might just find that the Hubble diagram exhibits jumps in the redshift distance relation, which would be very revealing."

** La meilleure façon de rechercher l'effet proposé est d'utiliser un grand télescope terrestre, comme l'observatoire Keck [Waimea, Hawaï] ou le groupe de télescopes Isaac Newton à La Palma, en Espagne, pour effectuer des observations en profondeur, dont les données seraient « découpées » en fonction du décalage vers le rouge", note le chercheur.

"Si la résolution du décalage vers le rouge (ou, de manière équivalente, la résolution temporelle) est suffisante, on pourrait découvrir que le diagramme de Hubble présente des sauts dans la relation entre le décalage vers le rouge et la distance, ce qui serait très révélateur.

[A voir en vidéo sur Futura]

[yves95210]

Salut,

On va attendre que des gens compétents (physiciens, astrophysiciens, cosmologistes) réagissent : si aucun ne le fait (y compris parmi ceux qui remettent en cause le modèle cosmologique standard), c'est probablement parce que le sujet n'en vaut pas la peine.
La première des deux publications concernées a été prépubliée sur arxiv il y a un an; elle n'a apparemment été citée depuis que dans une seule autre publication, devinez laquelle...