Le suicide... - Page 2
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Le suicide...



  1. #31
    invite72e6d323

    Re : Le suicide...


    ------

    Saluuttttt


    Moi je suis daccord avec kinette sur toute la ligne

    sinon vous pouvez venir poursuivre cette discution sur mon forum :

    http://forum.sytes.net/Espoir/index.php

    Cordialement

    -----

  2. #32
    invite0ea6f098

    Re : Le suicide...

    Pour le suicide, je voudrais juste faire une "citation" de Cabrel qui résume, à mon sens, un peu tout ce qui a été dit (sur le suicide et non sur le stéréotype de la femme, discussion à laquelle j'adhère par ailleurs)

    "Elle disait : j'ai déjà trop marché
    Mon coeur est déjà trop lourd de secret
    Trop lourd de peine.
    Elle disait : je ne continue plus
    Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu
    C'est plus la peine.
    Elle disait que vivre était cruel"

  3. #33
    invitef77ad541

    Re : Le suicide...

    Selon moi, si on tente de se suicider, c'est parce que nous croyons qu'il est désormais impossible pour nous d'être heureux.

    Si 9 personnes sur 10 se rate, j'explique ça parce que notre conscience est tellement désespérée qu'elle refuse d'écouter notre inconscience qui elle voit encore des portes de sorties.

  4. #34
    invitecd17d3ce

    Re : Le suicide...

    "Le désespoir et le suicide sont le résultat de certaines situations fatales pour qui n'a pas foi dans l'immortalité, dans ses peines et dans ses joies."
    Gérard de NERVAL, Le rêve et la vie.

    Je crois que nous vivons une époque qui n'offre pas de repères solides sur lesquels nous puissions nous reposer. Nous doutons. Nous déprimons. Et nous désespérons.

    Quand le divertissement de "l'extérieur" s'arrête, nous sommes obligés de nous tourner vers l'intérieur de nous même. De manière subjective (selon moi), cet intérieur est incroyablement pauvre. Nous sommes formidablement vains.

    Alors soit on espère. Soit pas. Ce manque de repère est une occasion de ne pas espérer.

  5. #35
    invite0ea6f098

    Re : Le suicide...

    Je ne pense pas que ce soit le manque de repères mais la désillusion qui fait qu'on ne croit plus aux anciens repères

  6. #36
    invitecd17d3ce

    Re : Le suicide...

    la désillusion de quoi ? C'est l'entré dans l'âge de l'adolescence dont tu parles. En comprenant un peu le monde, on perds les illusions que l'on avait. Mais suite à cette désillusion, nous sommes un peu perdu... Par manque de repères... Non ?

  7. #37
    invite0ea6f098

    Re : Le suicide...

    Peut-être. Mais dans ce cas-là tous les ados auraient des tendances suicidaires ? Je ne pense pas. Tous les enfants ont des repères (ou du moins une grande majorité) à l'adolescence, certains repères se brisent et aucun ne vient les remplacer. D'autres sont plus solides... Donc OK, manque de repères nouveaux et aussi détournement face aux anciens.

  8. #38
    invite143758ee

    Re : Le suicide...

    ce genre de sujet, c'est un peu comme:
    " qu'avez vous pensé lors de la mort de ton cousin et de ton meilleur ami ?"

    c'est la vie...pensons à autre chose.

  9. #39
    invite815104ed

    Re : Le suicide...

    A propos de la culpabilite d'un jeune qui se suicide, je ne suis pas d'accord avec ce qui a ete dit.
    Pour moi tout les adolescents qui se suicident savent que leur famille ou leurs amis sont attaches a eux, et c'est plus un sentiment d'incomprehension qui les poussent a passer a l'acte.
    Personnelement, a chaque fois que je pense au suicide, je me dis pas que ca ne ferait rien a mes parents, au contraire, et c'est peut etre ce qui m'a retenu.

  10. #40
    invite09c6c378

    Re : Le suicide...

    Il doit y avoir aussi une question de sensibilité...
    Les personnes les plus sensibles, reçoivent les "choses de la vie" de manière démultipliée, le bonheur, comme le malheur...
    La douleur d'un trop plein de malheur de quelle nature qu'il soit, affective surtout, peut amener à l'envie de ne plus souffrir....
    Et c'est parmi les adolescents qu'il y a le plus d'hypersensibles...

  11. #41
    invite588fdfa6

    Re : Le suicide...

    Bonjour,
    j'ai lu tous vos messages et pour une fois je vais parler de mon experience personnelle;
    Il y a environ deux ans, j'ai fait une pseudo-tentative de suicide. En fait maintenant je le vois plus comme une sorte de roulette russe: j'ai pris une boite de medicaments au hasard - une qui comportait l'etiquette d'ordonnance - et je l'ai avalee. Heureusement ca n'a pas fonctionne, j'ai simplement ete malade deux ou trois jours.
    Je n'ai jamais recommence depuis. Peut-on parler d'appel au secours? je dirais que non puisqu'un appel au secours vise a interpeler qqn, et dans mon cas je n'en ai jamais parle a personne (considerant que cette fois il s'agit de qqch d'anonyme).
    Ca m'a peut-etre aide, dans un sens, parce que je n'ai plus trop d'idee de mort maintenant. Par contre je pratique le "cutting" - si vous connaissez - parfois, dans les moments "bas" ,qui dependent principalement de mes reflexions internes sur le monde, que j'essaie actuellement de represser.
    Pour mon entourage, ce n'est pas tres sympatique evidemment. Il me reste des amis, les plus comprehensifs et patients je pense, qui acceptent que parfois je ne parle plus a personne. Pour ma famille, la plupart du temps ca va parce que j'essaie de me montrer sous la meilleure humeur possible devant eux , surtout pour ma mere et ma grand-mere (mon grand-pere maternel s'est suicide il y a une vingtaine d'annee, il etait depressif)
    Voila je ne veux pas faire trop long, c'etait juste pour vous donner ma vision personnelle de tout ca.
    A bientot

  12. #42
    invite19e90147

    Re : Le suicide...

    D'après le fameux sociologue Emile Durkheim, au plus un individu est intégré dans la société au moins il a de chance de vouloir se suicider, et vice versa... Je trouve que ça a du sens quand on pense que la plupart de nos comportement ont pr but de se sentir (consciemment ou pas) mieux intégré à la collectivité...

  13. #43
    invitee555ebe0

    Re : Le suicide...

    Citation Envoyé par angel's tear
    Bonjour,
    j'ai lu tous vos messages et pour une fois je vais parler de mon experience personnelle...
    Salut !

    Que te répondre ?
    Je ne crois pas à une "pseudo-tentative"; même si elle n'a pas tourné comme prévu, elle reste une tentative, un appel.
    Maintenant, à qui était destiné cet appel ?
    Au monde en général ? Non je ne pense pas, c'est trop vague...
    A tes proches ? Je ne le pense pas non plus... Sinon, tu aurais raconté ce que tu as fait ou bien tu aurais mieux mis en scène l'indisposition qui a suivi.
    Donc ne reste plus qu'un interlocuteur : toi !!
    C'est certainement d'abord à toi que tu voulais "parler", mais qu'avais tu as te dire ?
    Que tu étais capable de le faire ? Possible...
    Que tu voulais "voir ce que c'est" Possible aussi...
    Tu n'as pas recommencé depuis mais tu fais du "cutting" ( si je comprends bien, tu te découpes en rondelles à petit feu et c'est pas beau à voir, la preuve, tu dis que "c'est pas sympa pour ton entourage" )
    Tout ceci me fait penser que tu n'as toujours pas trouvé l'origine de ton mal-être.
    Pour le moment, je dirais que tu es dans une période d'instabilité maitrisée (un peu comme qqun qui roule à vélo, tant qu'il avance, il est stable, il ne tombe pas, s'il s'arrête, il se casse la gueule)
    Tant que tu maitrises, tout va "bien" la vie continue. Mais si un jour tu ne maitrises plus aussi bien la situation ?
    Tu devrais chercher l'origine du problème et trouver une solution plus efficace que ce charcutage qui réussit certes à calmer tes interrogations existencielles et à te maintenir à flot mais qui n'est pas une soution acceptable à long terme (du moins de mon point de vue ;o)
    Qui peut t'aider ?
    Toi...
    Tu es le seul à pouvoir t'aider puisque tu es le seul à connaitre ta situation dans tous les détails.
    Bien sur tu peux demander la collaboration d'un pro...
    Mais tout ce qu'il pourra (réellement) faire, c'est mettre des garde-fous à ton introspection en fonction de son expérience.
    Pour le reste, à toi de voir...

    ATTENTION !
    Ce n'est pas un abandon ! c'est une description honnête de la situation et une responsabilisation. Si tu veux t'en sortir, tu ne peux le faire que si tu veux le faire. Personne ne peut le faire à ta place ou te motiver si tu ne le veux pas.
    Par contre, si tu es motivé et honnête avec toi-même, peut-être qu'une aide extérieure, qu'elle vienne d'amis, de pros ou d'inconnus (forumeurs par exemple) peut représenter une aide bienvenue (surtout les jours de déprime...)

  14. #44
    Narduccio

    Re : Le suicide...

    Je partage l'analyse de LGDA. Je pense qu'il conviendrait que tu consulte un "pro" assez rapidemment pour commencer à te sortir de cette situation. La fuite en avant est rarement la bonne solution. Tu ne peux pas continuer de pédaller éternellement sur ta byciclette, un jour tu devras arrêter et si d'ici là tu n'as pas résolu tes problèmes qu'adviendra-t-il de toi ?
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

  15. #45
    Narduccio

    Re : Le suicide...

    PS: Tu devrais aller voir sur ce site, tu devrais y trouver de l'aide: Non à la dépression, j'existe
    "Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper

  16. #46
    invite588fdfa6

    Re : Le suicide...

    bonjour,
    je m'attendais a vos remarques... je prefere y repondre en MP

  17. #47
    invite30de9ece

    Re : Le suicide...

    Arrrrrf, ben ça me fait penser que les statistiques montrent que les hommes sont beacoup plus concernés que les femmes ... La question est la suivante me direz-vous... Pourquoi ?

    Et si je vous suggérais une piste de réflexion ? A mon sens le féminisme moderne perd tout contact avec le bon sens et se bat contre les hommes au lieu de combattre l'inégalité... On va vers un monde étrange, avec un avenir peu prometteur pour les hommes (sexe faible )
    Les hommes seraient-ils perdu dans la quête de leur nouvelles identité !!!!!

    http://www.nouvelobs.com/dossiers/p2067/a243818.html

    Bonne lecture

  18. #48
    invite84d5711e

    Re : Le suicide...

    Encore une expérience personnelle, même si ce n'est pas la mienne proche, mais celle d'une amie proche...
    Elle a fait deux tentatives de suicide (TS), l'une à 14 ans après un déménagement dans une autre ville, non intégration, et sentiment de rejet, augmenté d'une vie de famille insupportée, la deuxième à 25 ans, par médicaments, et c'est là quelque-chose qui existe et dont on parle peu à cet âge-là. Je ne sais pas exactement quelles en sont les causes, mais les idées de suicide arrivent apparemment beaucoup vers 23 à 25 ans, peut-être la sortie de l'adolescence, le passage à la vie adulte "véritable", avec les "impératifs" souvent imposés par l'entourage (avoir une situation stable, sinon, on passe pour quelqu'un d'anormal, je connais bien cette situation!)...
    Je l'ai constaté, les attentes de la famille (aimée ou pas, c'est la famille et leur avis nous conditionne) pèsent très lourd sur les consciences, avec très souvent ce sentiment de culpabilité quand leurs attentes ne sont pas remplies. Ou culpabilité quand la famille ne montre pas son amour, ou sa reconnaissance pour les efforts consentis à vouloir la satisfaire... Alors, s'il n'y a pas de dialogue, c'est souvent la seule issue, ou plus exactement le cul-de-sac : le suicide. L'issue, véritable, consisterait à dialoguer, mais pour dialoguer, il faut être deux. C'est donc la responsabilité de la famille, des amis, proches, et jusqu'aux professeurs d'ouvrir les yeux, d'ouvrir leurs oreilles, d'ouvrir leurs bras, je répète, c'est NOTRE responsabilité d'ouvrir NOS yeux, NOS oreilles, d'ouvrir NOS bras à ceux qu'on aime, et qui souvent nous aiment aussi : voyons-le, disons-le...
    C'était le cri du coeur, mais il ne faut pas cacher ses sentiments : n'ayons jamais honte de montrer nos sentiments aux gens qui comptent pour nous... ceci est valable pour tout le monde, oui, même vous, là-bas, au fond! et même pour moi, allez, avec mes...
    Amitiés,

    Squale

  19. #49
    invite09c6c378

    Re : Le suicide...

    Citation Envoyé par yoyoscroll
    Et si je vous suggérais une piste de réflexion ? A mon sens le féminisme moderne perd tout contact avec le bon sens et se bat contre les hommes au lieu de combattre l'inégalité... On va vers un monde étrange, avec un avenir peu prometteur pour les hommes (sexe faible )
    Les hommes seraient-ils perdu dans la quête de leur nouvelles identité !!!!!
    Non, je ne crois pas...
    En Islande, le manque de soleil en hiver, fait augmenter le taux de suicides parmi les jeunes et plus particulièrement les garçons... depuis longtemps...
    Je pense que les garçons, sont en général plus fragiles sur le plan psychologique... mais ce ne sont que des généralités...

  20. #50
    kinette

    Re : Le suicide...

    Bonjour,
    Je ne pense pas que ça ait quelque chose à voir avec le féminisme: il me semble que la différence homme/femme pour le suicide existe depuis bien plus longtemps...
    Un des facteurs pouvant jouer est le manque de dialogue, certainement plus important pour les hommes (plus de difficulté à exprimer ses sentiments, à se confier... il me semble que ce serait plus lié à l'idée que "l'homme doit être fort").

    Squale: on en a déjà parlé, mais c'est normal que ça revienne: le sentiment de culpabilité, (la honte, le manque d'estime de soi) est un des facteurs importants de la dépression, et du suicide (il empêche de demander de l'aide, car la personne se sent si peu importante, si coupable qu'elle pense qu'elle ne mérite pas d'aide et n'apporte rien aux autres, voire est une charge pour eux).

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  21. #51
    invite6c250b59

    Re : Le suicide...

    Bonjour à tous,

    Citation Envoyé par angel's tear
    Peut-on parler d'appel au secours? je dirais que non puisqu'un appel au secours vise a interpeler qqn, et dans mon cas je n'en ai jamais parle a personne (considerant que cette fois il s'agit de qqch d'anonyme).
    Sur les mécanismes qui amènent au suicide, j'avoue que je suis assez septique sur l'idée d'un appel au secours (encore que ça dépende peut-être des "cas"). Sans avoir de réponse, j'ai été marqué par les expériences d'Henri laborit:

    >Prenez une souris, envoyez lui des chocs électriques de façon répétée, douloureuse et stressante (la souris ne peut rien faire pour les éviter -c'est salop je sais ). Rapidement, cette souris présente un comportement qui s'apparente à de la dépression: inhibition des activités, augmentation des marqueurs de la dépression (tel que vu par analyse biochimique du cerveau).

    >>Prenez deux souris dans une cage. Refaites l'expérience ci-dessus (oui je sais... ). La première chose que vous voyez, c'est que ces souris, quand vous appliquez les électrochocs, se mettent immédiatement à se taper dessus et aussi longtemps que les chocs sont appliqués. La deuxième, c'est que ces souris ne deviennent PAS dépressive. La violence qu'elles ont exercé en se battant les a protégées de la dépression.

    >>>Alors je pense que le suicide est une forme de violence contre soi, violence qui répond à un environnement stressant, en fonction de la susceptibilité individuelle de chacun (facteur génétique & environnement liés, comme toujours). Bref le suicide comme automédication anti-dépression. Automédication un peu radicale sans doute...

    Citation Envoyé par angel's tear
    Ca m'a peut-etre aide, dans un sens, parce que je n'ai plus trop d'idee de mort maintenant.
    C'est une observation courante: une fois la tentative effectuée, les gens ne refont pas une tentative (pas dans l'immédiat en tout cas). Ce qui est d'ailleurs frappant, c'est de constater que le suicide peut être évité extrémement facilement. je pense notament à une personne qui voulait se jeter d'une fenêtre, sur laquelle était posée une moustiquière. Cette personne a renoncée parcequ'elle se disait que, au cas où elle se raterait, elle avait aucune idée comment remettre la moustiquière après...

    Citation Envoyé par angel's tear
    Par contre je pratique le "cutting" - si vous connaissez - parfois, dans les moments "bas" ,qui dependent principalement de mes reflexions internes sur le monde, que j'essaie actuellement de represser.
    Mon cher ami ton problème me semble un de dépression. Je ne veux pas faire les grands conseilleurs. De toute façon tu es le seul à pouvoir gérer ça. Mais peut-être seras-tu intéressé par les informations qui suivent:

    1- Une dépression grave est désastreuse, je ne pense pas qu'on puisse vraiment en sortir sauf peut-être après de longues et douloureuses années, alors autant la prévenir si on a des raisons de croire qu'on est à risque.

    2- Les facteurs environnementaux sont très importants. Bien sur on peux pas toujours changer l'attitude de son boss où de l'entourage avec lequel on a des relations affectives. Par contre l'hygiène de vie peut facilement être améliorée: FAIRE DU SPORT, DORMIR SUFFISEMENT, PRENDRE LE SOLEIL. Je suis persuadé que ça suffit pour prévenir la grande majorité des dépressions. Plus que le cut off qui me parait être du mercurochrome sur une jambe de bois. Tu peux aussi ajouter des vitamines à ton régime alimentaire, surtout si tu fumes (regarde avant ce qui est conseillé sur les sites de diététique, certains surdosages sont nocifs dépendant des vitamines en question).

    3- Ne JAMAIS prendre d'antidépresseur. Ce sont essentiellement des saloperies addictives (dépendance), aux effets psychiatriques très mal connus (pour les nouveaux médicaments, on sait déjà que les anciens sont une catastrophe), et qui à mon avis sont un gros facteur de risque pour le suicide (il y a habituation au produit, et lors de l'arret un phénomène de rebond qui t'envois dans un gros down et le gros down te fais sauter du pont). Je ne suis pas psy alors je vais sans doute me faire engueuler, mais c'est ce que je pense qu'il y a dire sur les antidépresseurs. Peut-être qu'un jour on aura des médicaments bien à ce sujet. Je n'ai pas vu de preuve que ce soit déjà le cas.

    4- Le seul traitement qui soit vraiment efficace, c'est les électrochocs. Je sais que la réputation de ce traitement est terrifiante, surtout depuis "Vol au dessus d'un nid de coucous". Mais l'effet est spectaculaire sur la reprise de moral des dépressifs. De nos jours, ça se fait sous anesthésie générale avec anticonvulsif. C'est ça qu'un psychiatre devrait prescrire à mon avis (une fois la maladie déclarée, avant des changements dans l'hygiène de vie devrai suffire )

    Bon ça fait pas mal déjà pour quelqu'un qui voulait pas jouer au conseilleur...

    Bonne chance!

    Gamma

  22. #52
    invite6c250b59

    Re : Le suicide...

    Au fait angel's tear

    je crois qu'on a pas le droit de commenter les signatures, mais quand même, c'est un peu comme signer "Aimez-vous les uns les autres (Jean-Paul II)"

    G

  23. #53
    kinette

    Re : Le suicide...

    Bonjour,
    J'aurais une position plus nuancée pour ceci:

    3- Ne JAMAIS prendre d'antidépresseur. Ce sont essentiellement des saloperies addictives (dépendance), aux effets psychiatriques très mal connus (pour les nouveaux médicaments, on sait déjà que les anciens sont une catastrophe), et qui à mon avis sont un gros facteur de risque pour le suicide (il y a habituation au produit, et lors de l'arret un phénomène de rebond qui t'envois dans un gros down et le gros down te fais sauter du pont). Je ne suis pas psy alors je vais sans doute me faire engueuler, mais c'est ce que je pense qu'il y a dire sur les antidépresseurs. Peut-être qu'un jour on aura des médicaments bien à ce sujet. Je n'ai pas vu de preuve que ce soit déjà le cas.
    Les antidépresseurs style Prozac ne sont pas à proprement parler addictifs. Ils ont des effets secondaires pas nécessairement géniaux (notamment sur la mémoire) mais peuvent permettre de soulager un peu une souffrance et permettre à quelqu'un de retrouver un petit peu de lucidité (arrêter de tout voir systématiquement de façon négative), ce qui peut permettre de faciliter une thérapie, ou du moins son démarrage (parce que le médoc seul soulage un peu mais ne règle pas les problèmes).
    Actuellement l'arrêt des antidépresseurs n'est jamais faite brutalement (ou alors c'est la patient qui arrête sans avis de son médecin, mais là c'est un autre problème), mais par diminution progressive des doses. De même apparemment de plus en plus souvent, la prescription d'antidépresseurs ne se fait pas d'un coup, mais de façon très progressive, avec dialogue avec le patient.

    4- Le seul traitement qui soit vraiment efficace, c'est les électrochocs. Je sais que la réputation de ce traitement est terrifiante, surtout depuis "Vol au dessus d'un nid de coucous". Mais l'effet est spectaculaire sur la reprise de moral des dépressifs. De nos jours, ça se fait sous anesthésie générale avec anticonvulsif. C'est ça qu'un psychiatre devrait prescrire à mon avis (une fois la maladie déclarée, avant des changements dans l'hygiène de vie devrai suffire )
    Ce genre de traitement n'est il me semble utilisé que dans les cas très graves de dépression (repli complet sur soi, mutisme...). J'ai une fois discuté avec une personne qui était passé par là... expérience manifestement très éprouvante.

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  24. #54
    invite6c250b59

    Re : Le suicide...

    Bonjour,

    Citation Envoyé par kinette
    Bonjour,
    J'aurais une position plus nuancée pour ceci:


    Les antidépresseurs style Prozac ne sont pas à proprement parler addictifs. Ils ont des effets secondaires pas nécessairement géniaux (notamment sur la mémoire) mais peuvent permettre de soulager un peu une souffrance et permettre à quelqu'un de retrouver un petit peu de lucidité (arrêter de tout voir systématiquement de façon négative), ce qui peut permettre de faciliter une thérapie, ou du moins son démarrage (parce que le médoc seul soulage un peu mais ne règle pas les problèmes)..
    Tu as raison de... relativiser pour le Prozac, qui n'est pas addictif (c'est pour cela qu'il était présenté comme un médicament miracle par rapport à ses prédécesseurs non?). Pour les effets à long terme par contre... qui vivra verra!

    Citation Envoyé par kinette
    Actuellement l'arrêt des antidépresseurs n'est jamais faite brutalement (ou alors c'est la patient qui arrête sans avis de son médecin, mais là c'est un autre problème), mais par diminution progressive des doses. De même apparemment de plus en plus souvent, la prescription d'antidépresseurs ne se fait pas d'un coup, mais de façon très progressive, avec dialogue avec le patient..
    Si seulement c'était si facile de sortir d'une addiction... j'arêterais la nicotine!

    Citation Envoyé par kinette
    Ce genre de traitement n'est il me semble utilisé que dans les cas très graves de dépression (repli complet sur soi, mutisme...). J'ai une fois discuté avec une personne qui était passé par là... expérience manifestement très éprouvante.

    K.
    Il me semble que la rareté d'utilisation des électrochocs est plutôt du à la sale réputation de ce traitement. Est-ce que je me trompe en suggérant que la personne dont tu parles a reçu ses électrochocs il y a quelques années déjà? Sous anesthésie, je ne penses pas que cela soit si terrible... mais détrompe moi si je suis dans le champs!

    Gamma

  25. #55
    kinette

    Re : Le suicide...

    Est-ce que je me trompe en suggérant que la personne dont tu parles a reçu ses électrochocs il y a quelques années déjà?
    Oulà, c'est sûr, c'était il y a lontemps déjà (plus d'une dizaine d'années!).

    K.inquagénaire
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  26. #56
    inviteb8002139

    Re : Le suicide...

    Ajoutons un peu de froideur scientifique dans un débat qui trop souvent dérive dans les élans humanitaires.

    Il existe chez les cellules un phénomène appelé apoptose (suicide cellulaire). On ne comprends toujours pas pourquoi une cellule entre en apoptose, mais il est généralement de mise de dire qu'une cellule dont la réplication chromosomique est déficiente (trop d'erreur dans la transmission du code génétique) aura tendance à entrer en apoptose. Comme si la cellule savait qu'elle devenait inutile ou incompatible pour l'organisme. Je crois que pour l'homme c'est la même chose. En fait une personne dépressive se sent souvent incomprise, seule, voir inadapté. Un reflex de fermeture est automatiquement enclanché. Par la personne elle-même face à la société et de la société vers la personne. Une spirale qui aspire vers le fond. On s'isole et on se dit que notre vie ne sers à rien. Le corps tout entier commence à se préparer à un suicide. Des reflexions de type : "les autres vont vivre mieux sans moi" ou "de toute façon tout ce que je fais n'est pas bien" Démontre que pour l'individu, la mort devient une façon d'enlever un poids pour la société.

    Nous vivons dans une société où la réussite sociale est d'une importance capitale et où l'image est de la même importance. Les adolescents se retrouvent avec une pression très élevé du aux critères de réussite qui sont véhiculé par les média. Tout sentiment d'échec immédiat ou futur est interpréter par l'organisme par une incapacité à s'adapter. Donc les molécules adéquatent seront sécrétés (ou non) pour que l'organisme s'élimine de lui même, comme dans le cas de l'apoptose. Le principe même des anti-dépresseur est de rétablir les taux d'hormones... comme la dopamine ce qui veut dire que le corps ne le sécrète plus.

    L'impatience est responsable du suicide... Si seulement les gens déprimés se laissait le temps de découvrir leur place, ou prenait le temps de la faire. Parce qu'il est plus facile d'emprunter un chemin pavé, qu'une route vierge. Ce sont souvent les plus belles perles qui s'enlèvent la vie car c'est eux qui aurait changé pu changé le monde au lieu de laissé aller les choses dans une direction prédéfini ou ceux qui s'adaptent survivres et les autres meurent.

    --------

    Vous êtes essentiel, non pas à la survie de l'humanité, mais à son évolution !

  27. #57
    kinette

    Re : Le suicide...

    Il existe chez les cellules un phénomène appelé apoptose (suicide cellulaire). On ne comprends toujours pas pourquoi une cellule entre en apoptose, mais il est généralement de mise de dire qu'une cellule dont la réplication chromosomique est déficiente (trop d'erreur dans la transmission du code génétique) aura tendance à entrer en apoptose. Comme si la cellule savait qu'elle devenait inutile ou incompatible pour l'organisme. Je crois que pour l'homme c'est la même chose. En fait une personne dépressive se sent souvent incomprise, seule, voir inadapté. Un reflex de fermeture est automatiquement enclanché. Par la personne elle-même face à la société et de la société vers la personne. Une spirale qui aspire vers le fond. On s'isole et on se dit que notre vie ne sers à rien. Le corps tout entier commence à se préparer à un suicide. Des reflexions de type : "les autres vont vivre mieux sans moi" ou "de toute façon tout ce que je fais n'est pas bien" Démontre que pour l'individu, la mort devient une façon d'enlever un poids pour la société.
    Bonjour,
    Je ne suis pas sûre que cette comparaison soit bonne, et encore moins utile.
    L'apoptose est une réaction qui a été sélectionnée par l'évolution, elle permet le maintien de l'intégrité d'un organisme, et sa survie.
    Le suicide peut très difficilement être sélectionné par l'évolution (les conditions théoriques sont si strictes que ça me semble non envisageable dans le cas de l'homme).

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  28. #58
    inviteb8002139

    Re : Le suicide...

    Citation Envoyé par kinette
    Bonjour,
    Je ne suis pas sûre que cette comparaison soit bonne, et encore moins utile.
    L'apoptose est une réaction qui a été sélectionnée par l'évolution, elle permet le maintien de l'intégrité d'un organisme, et sa survie.
    Le suicide peut très difficilement être sélectionné par l'évolution (les conditions théoriques sont si strictes que ça me semble non envisageable dans le cas de l'homme).

    K.
    Voila où je veux en venir... Je considère que chaque humain est une partie d'un organisme. À partir du moment où un individu déséquilibre l'intégrité social il devient un danger au maintien de l'ordre et de la survie même de cette société.

    Supposons l’instant d’un moment que les lois de la nature physique sont les mêmes que celles de la nature humaine. L’idée n’est pas si fausse si on fait l’analogie entre l’homme et son environnement. (L’atome possède un noyau (infiniment petit), la terre possède un noyau (infiniment grand), nos millions de cellules comptes des millions de noyaux (infiniment géniale). Un peu comme si dans le fond nous pourrions être à n’importe quelle échelle, les lois ne changeraient pas. Et le problème de l'homme est souvent justement de vouloir s'élever au dessus des lois physiques alors qu'il en est le résultat.

    Une personne qui se suicide est une personne qui a perdu toute confiance au système et/ou à en elle même. Dans les deux cas elle devient inutile au systeme car quelqu'un qui ne croit pas en lui ne fait pas avancer les choses et quelqu'un qui ne croit pas au système ne l'aidera pas. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme... Dans un suicide, la conscience de l'individu meurt mais il redonne son énergie à l'univers qui la transformera pour que l'évolution puisse continuer son cours.

    A suivre...

  29. #59
    kinette

    Re : Le suicide...

    Bonsoir,
    De telles élucubrations n'ont aucun fondement scientifique: les sociétés humaines ont un fonctionnement très éloigné de celui d'un organisme, et de plus je ne vois pas du tout l'utilité pratique d'une telle idée.
    Enfin, dans ce cas comment expliquer les comportements dépressifs et suicidaires (automutilation, arrêt de l'alimentation, animaux qui se frappent la tête contre les murs...) qu'on peut observer en soumettant des animaux à des stress répétés???

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  30. #60
    inviteb8002139

    Re : Le suicide...

    Élucubration … Voyons dont…

    La société est si différente que ça de l’organisme ??? Toujours convaincue que l’homme peut échappé à la fatalité qui le relie à la réalité.

    Pour fonctionner un organisme a besoin :

    De stocké l’information
    (ADN pour la cellule, MÉMOIRE pour l’homme, BIBLIOTHEQUE pour la société)

    D’énergie
    (ATP pour la cellule, SUCRE/GRAS (nourriture) pour l’homme, L’ARGENT pour la société)

    De posséder des niveau de spécialisation
    (ORGANITE pour la cellule, ORGANE pour l’homme, GROUPE pour la société)

    De différente couche
    (PAROI pour la cellule, MEMBRANE (PEAU) pour l’homme, couche sociale pour la société)

    Voulez-vous que je continue ???

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