Quand on est conscient d'un défaut et qu'on le concidère comme tel, pensez vous qu'il faille le combattre ?
Doit-on l'accepter entierement ?
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Quand on est conscient d'un défaut et qu'on le concidère comme tel, pensez vous qu'il faille le combattre ?
Doit-on l'accepter entierement ?
Salut,
Premièrement, il faut savoir si tu peux dépasser ce défaut... J'ai le défaut de ne pas savoir respirer sous l'eau, et je pense que j'aurai du mal à le combattre
Deuxièmement, le défaut en question en est-il vraiment un ? Personne n'est parfait, et je pense que ce sont d'un certain côté nos défauts qui nous définissent. Donc surpasser ses défauts, c'est devenir différent, non ?
Salut,
Moi je trouve la phrase suivante tres vraie.
"chasse le naturel, il reviens au galop"
Donc oui faut faire des efforts pour corriger les defauts importants, tout en ayant conscience que ces defauts ne disparaitrons jamais totalement
Yoyo
commence déjà par chercher ce que toi tu considères comme défauts. Si tu peux les changer, essaie, de toute façon, comme l'a rappelé Yoyo, chassez le naturel, il revient au galop, alors essaie.
si tu arrives à changer ce défaut (sans qu'il ne devienne pour autant un autre défaut), tant mieux. et sinon, acceptes-le, et conçoit-le d'une autre manière (un défaut dans une situation peut être une qualité dans une autre situation, et vice-versa)...
essaie d'abord de tirer parti de tes qualités, plutôt que de te focaliser sur tes défauts. Essaie de tirer parti de ceux-ci si tu veux.
amicalement,
Ashok
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Je ne pensais pas obtenir un avis aussi unanime.
Merci de vos réponses
Peut être le fait de connaître ses défauts peut-il permettre de les prévoir et d'en amortir les conséquences.
Exemple : je suis extrémement maladroite, on me propose ou bien de débarasser, ou bien de laver les verre à pied : que vais-je choisir?
Des défauts de comportement (intolérance, ...) peuvent aussi être compensés par des excuses après coup...
Souvent, nos défauts deviennent incontrolables quand on est fatigué, mais je pense, personnellement, pouvoir les maîtriser un temps soit peu en temps normal.
Je crois aussi qu'il faut se méfier du "c'est mon principal défaut, j'y peux rien, vous pouvez pas m'en tenir rigueur"...
Eil.
Yep tout le monde,
Voilà des choses bien intéressantes. Je rajouterai juste ceci : tout le problème réside dans la définition que chacun se fait du défaut.
Je m'explique : un maniaque de la propreté peut être perçu comme étant un défaut par une personne alors que pour le maniaque, ce comportement est tout à fait normal et ce sont tous les non-maniaques qui on le défaut de ne pas passer leur temps à reloqueter (reloqueter, c'est purement belge et ça signifie nettoyer dans le sens général). Il s'agit ainsi purement de traits de caractère et de personnalité. Donc, cela provient en partie de l'éducation et en partie du caractère basique intrinsèque de l'individu (ce qu'il reçoit dès la naissance et qui fait partie de son patrimoine primaire).
Néanmoins, il y a des défauts que tout le monde s'accorde à considérer comme tels, comme la dyslexie, le bégaiement ou un quelconque strabisme. Mais on entre là dans la définition du handicap (qui reste très floue également).
En fait, la problématique du défaut se situe à cheval entre deux mondes : celui qui appartient à l'éducation et au caractère inné et celui du handicap.
C'est mon avis et je la partage.
bonsoir
je pense que suis le défaut est dérrangent pour toi et ton entourage, tu peux tenter de faire un effort ne serai pour eviter que tout le monde ne te rabache sans cesse ce défaut maintenant si il ne t'handicape pas et qu'il ne nuit à personne et surtout si tu ne te sent pas capable de le surmonter alors reste comme tu es les autres doivent nous accépter tels que nous sommes et les défauts font partis de nous
Si combattre ces défauts peut s'avérer utile surtout si ces défauts sont invalidants dans la vie de tous les jours, on ignore souvent comme certains petits détails peuvent géner les personnes qui en sont victimes. J'ai tendance à "oublier" les noms des personnes que je cotoie occasionnellement, ça n'a l'air de rien, mais c'est c....t de rencontrer quelqu'un et de ce contenter d'un "comment vas-tu", puisque l'on est pas capable de pouvoir dire "comment vas tu André ? (ou Pierre, ou Robert) car à cet instant là on ne sait pas si c'est bien André, Pierre ou Robert qu'il faut dire.
Mais en ce moment je trouve qu'il y a une assez forte pression pour "normaliser" les gens. Dès que quelque chose est hors norme, l'on entend des remarques du genre: "tu devrais faire ceci" ou "Pourquoi ne fais-tu pas cela ?". J'ai pas envie de faire du sport chaque jour (même pas chaque semaine), j'ai pas envie de tondre mon gazon régulièrement, j'ai pas envie de me raser ma barbe, j'ai pas envie d'aller chez le coiffeur tous les 10 jours (pas plus que de me raser la tête). J'ai envie d'être moi, différents des autres, avec mes qualités et mes défauts. Et puisque je désire être unique, j'accepte que tous les autres le soient. Non à l'uniformité, chacun est différent.
Par voie de conséquence, je suis contre le politicquement correct, car habiller les choses sous des noms neutres, n'as jamais résolu les problèmes de personnes! Au contraire, il ne faut pas avoir peur d'appeller les choses par leur noms, mais ils faut aussi tout faire pour ne pas enfermer les choses et les gens dans des ghettos car ils sont différents.
PS: par exemple, je déteste autant le terme "gens de petites tailles" que le terme "nain"; pour moi qu' Untel mesure 1,2 m ou 2,2 m, il est une personne, c'est Untel et non pas le nain ou la personne de petite taille. En fait, il faut faire en sorte que Untel, quelque soit sa taille, arrive à vivre dans notre monde comme n'importe quelle autre personne.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Sur tous ce que j'ai lu mon opinion ce rapproche plus de celui de Ondine.Envoyé par ondinebonsoir
je pense que suis le défaut est dérrangent pour toi et ton entourage, tu peux tenter de faire un effort ne serai pour eviter que tout le monde ne te rabache sans cesse ce défaut
Je pense qu'il faut prendre en consideration ce default pour le changer s'il nuit d'abord à ton entourage ensuite à toi-meme..
Après, chacun est ce qu'il est mais si ce default est un fleau de l'homme civilisé qui le denaturalise, changes!
A Bientot..
Je suis d'accord pour relever une "normalisation" regrettable. Mais ne provient-elle pas de cette mythique peur de l'étranger?Envoyé par NarduccioMais en ce moment je trouve qu'il y a une assez forte pression pour "normaliser" les gens.
J'ai envie d'être moi, différents des autres, avec mes qualités et mes défauts. Et puisque je désire être unique, j'accepte que tous les autres le soient. Non à l'uniformité, chacun est différent.
Il ne faut pas avoir peur d'appeller les choses par leur noms, mais ils faut aussi tout faire pour ne pas enfermer les choses et les gens dans des ghettos car ils sont différents.
Autrement dit, ceux qui ne souhaitent pas une normalisation sont à priori des gens tolérants. (je ne parlerais pas des autres...)!?
Or pour vivre en société, ne doit-on pas être tolérant? (comment vivre avec d'autres que soit...si ce n'est par intérêt?)
Pour revenir aux défauts, je pense que l'on ne peut s'en rendre compte que par les autres (le nom du défaut est par exemple un accord sur un comportement), ou du moins existe-t-il un rapport avec les autres pour s'en rendre compte. Ensuite le problème provient en effet du sens posiif ou négatif qu'on lui accorde.
Là ça devient soit personnel soit social. En effet, certains personnes font tout pour s'insérer dans la société et si on leur avoue un défaut, elle doivent s'en débarasser pour réussir. Or justement, entrer dans la société, si c'est être assez tolérant, il faut l'être suffisament pour reconnaitre un défaut et le combattre.
[Mais doit-on aussi être tolérant vis à vis de son propre défaut...ARGH!!].
Voilà où est le problème : jusqu'à quel défaut peut-on aller?
Personnellement, je dirais que vu le caractère social, il relève d'un "accord virtuel" entre les personnes. [C'est peut-être à ça que ça sert de possèder des capacités à comprendre les autres (humains)...].
Je pense également (mais je peux pas le prouver, c'est une certaine foi) que certains défauts (ou tous) sont une matérialisation de notre stress et de notre rejet de la condition humaine. [dans ce cas, combattre un moyen d'évacuer le stress, c'est pas bon à part si c'est pour en changer pour un meilleur, (ex : savoir le pourquoi conscient du défaut...)].
Les spécialistes pensaient aussi que les TOC étaient psychologiques et qu'en fait c'étaient des défauts poussés à l'extrème. Puis un jour, il se sont rendus comptes que certaines interventions faites dans le cadre d'une maladie de Parkinson (pour diminuer les tremblements) diminuaient le TOC.Je pense également (mais je peux pas le prouver, c'est une certaine foi) que certains défauts (ou tous) sont une matérialisation de notre stress et de notre rejet de la condition humaine.
Je croit qu'ils sont en train de bosser là-dessus.
En fait certains défauts sont totallement anodins (en termes cliniques, même s'ils peuvent invalider la vie sociale). Alors que d'autres peuvent être les premières manifestations de maladies psychologiques lourdes telles une dépression ou Creufzel-Jacob.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Je parle de défaut au sens commun, presque biblique. Pas de dépression ni de toc. Mais j'ai compris l'avertissement!
En fait je parle des défauts qui peuvent être apprééhender, dont on peut se rendre compte (presque) tout seul.
Une certaine tendance à la solitude, à fuire la foule, ça peut être considérer comme un petit défaut (c'est un vieil ours mal léché ... ). Cela appartient aussi au tableau clinique de certaines maladies mentales. Ou est la limite ? Certains médecins sont exaspéré puisqu'à chaque fois qu'il y a une émission des maladies tel Alzheimer ou Parkinson on cite de "légères" pertes de mémoires comme un évènement précurseur. Or, des "légères" pertes de mémoires sont normales en cas de fatigue, de stress, avec l'âge. Dois-je donc consulter si lorsque je suis fatigué, j'oublie des petites choses anodines ou attendre que cela devienne plus sérieux ?
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Ca peut en effet, je n'ai jamais dit le contraire, ni dit que ça l'étais toujours...Envoyé par NarduccioUne certaine tendance à la solitude, à fuire la foule, ça peut être considérer comme un petit défaut
Déjà, il faut ce rapport aux autres (m'enfin avec la télé, la famille, les amis en règle général, on le connait).
Ensuite, je sais plus (je reviendrai...)
La limite entre maladie et défaut? Question intéressante.
Mais à mon avis, c'est une question de terme : un défaut médical, j'appelle ça un handicap (tout court). Une maladie, ça fait appel à un combat biologique. Un défaut (dans notre contexte bien sûr), c'est mental uniquement et indépendant d'un handicap (mental).
Bien sûr ça peut -être "handicapant" mais c'est par référence aux problèmes médicaux (du genre une jambe en moins).
Enfin j'en suis pas à dire que l'avarice est médicalement une maladie...
C'est en quelque sorte une "maladie sociale".
Réponse au fil: pour ma part, je dirais que l'on doit combattre un défaut (les siens, "ses défauts" je pense dans l'énoncé) s'il rend intolérant vis à vis des autres (mais tout prend une certaine marque d'intolérance, alors c'est pas mal subjectif). donc on dira pour rendre le moins intolérant à ses yeux (qui sont un peu ceux des autres)
même les personnes atteintes de TOC ou de dépression font un effort sur eux-même pour en sortir ce ne sont pas ce que j'appelerai de réel défaut mais tout comme ces maladies certains défauts sont aussi handicapant et je ne suis pas sure qu'il faille les conserver parce que c'est comme ça c'est notre nature et puis c'est tout.
excusez moi mais je pense qu'on doit pas laisser quoique ce soit nous pourrir la vie.
Escuse-moi mais je me doit de préciser certaines choses:Envoyé par ondinemême les personnes atteintes de TOC ou de dépression font un effort sur eux-même pour en sortir ce ne sont pas ce que j'appelerai de réel défaut mais tout comme ces maladies certains défauts sont aussi handicapant et je ne suis pas sure qu'il faille les conserver parce que c'est comme ça c'est notre nature et puis c'est tout.
excusez moi mais je pense qu'on doit pas laisser quoique ce soit nous pourrir la vie.
Toutes les personnes atteintes de TOC ou de dépression ne font pas forcément d'efforts pour s'en sortir. Il ne s'agit pas là de petits défauts, mais de pathologies réelles qu'il convient de soigner.
La palette des défauts va de petites "choses" presque insignifiante; un petit TIC, un petit trait de caractère à des problèmes invalidants la vie en société, voire la vie tout court. Mettre les 2 sur le même pied d'égalité n'est pas possible. Si quelqu'un à un petit défaut qu'il en soit conscient ou que la pression sociale lui démontre qu'il en possède un (attention les modes de vie évoluant, qualité d'aujourd'hui peut devenir défaut de demain) et qu'il décide de lutter contre ce défaut, c'est son choix et libre à lui de faire ce qu'il veut et d'en supporter les conséquences éventuelles. Bien que j'ai vu des personnes qui se sont totallement pourries la vie ppour lutter contre un petit défaut; c'est notamment le cas de ces personnes qui "souffrent" des légers embonpoint et qui vont passer toute leur vie à faire le yoyo entre régimes, dépressions, culpabilité et qui auraient surement eu une très belle vie si elle n'avaient pas succombée à la pression sociale. Je connait des parents qui ont vu leurs enfants devenir anorexique pour lutter contre un embonpoint qui n'éxistait pratiquement pas. Aujourd'hui la pression pour que l'on soit dans la normalité est très forte; je le sais puisque je suis barbu, chevelu et que j'ai un certain embonpoint; de petites blagues "amicales" en remarques blessantes, j'ai su résister car je désire être moi et pas un autre. Pourtant pour faire disparaitre ces quelques défauts, il me suffit d'aller chez un coiffeur et de commencer un régime, je deviendrais surement aigris comme certaines de mes connaissances et je finirais peut-être à l'asile ou en dépression comme de nombreuses personnes. C'est un prix que je refuse de payer à la société. Maintenant, celui qui est prêt à le payer, moi je lui tire mon chapeau.
Chacun est différent et chacun a le droit d'être différent.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
et chacun assume le fait d'être différent, qu'il l'ait choisi ou non. De manière plus générale, chaque personne assume tant ce qu'elle n'a pas choisi que ce qu'elle a choisi, du moment qu'elle est "concernée" (je saurais pas définir).
d'accord, les défauts, c'est une question d'interprêtation, et un défi que chaque personne peut se donner.
Narduccio, c'est quoi exactement le prix que tu refuses de donner à la société ?
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Il y a défauts et défauts...
Défauts de caractère et défauts physiques...
Défauts contre lesquels on peut remédier ... et ceux que l'on ne peut changer...
Défauts qui le sont par rapport à ce que nous voulons être, par rapport à notre entourage, par rapport à la société, à l'époque où nous vivons...
Défauts qui pour certains sont des qualités, ou qui le deviennent dans un autre contexte...
Des défauts qui nous pourrissent la vie, d'autres qui nous font nous surpasser...
Bref, il y a défauts et défauts!
"Quand on veut, on peut"
ON peut tout changer en se conditionnant.
"Faire de tout enfant un ingénieur"
Ca me paraît bien idéaliste. Il ne faut pas oublier quand même qu'on a un cerveau dont la plasticité et les performances ne sont pas infinies.
"Quand on veut, on peut", mais personnellement je connais aussi "Quand on est con, on eeeeesssst con".
Je veux rester moi.Narduccio, c'est quoi exactement le prix que tu refuses de donner à la société ?
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
C'est sûr que proverbe et chanson ne sont pas des références mais elles reflètent une certaine manière de pensée.Envoyé par Neutrino"Quand on veut, on peut", mais personnellement je connais aussi "Quand on est con, on eeeeesssst con".
Pour la mienne, elle donne de l'espoir, de l'assurance, permet à certain de se dépasser ; mais lorsqu'elle est appliquée sur qq1 par qq1 d'autre, le risque n'est pas négligeable.
C'est en qq sorte, une religion. Mais où s'arrête le pouvoir de l'esprit (de la volonté et du conditionnement personnel...)?
Pour la votre, c'est une remarque générale (que je prends pour moi).
bonsoir
Re : Doit-on combattre ces défauts ?
ben CES défauts, a par celui de souhaiter autrui a son image, ma réponse est : non !
ses défauts : a par celui de souhaiter être le reflet de son image, ma réponse est : non !
moi aussi j'aime bien : " chassez le galop, vous irez naturellement moins vite"
Bonjour,
Je poserais plutôt la questions "pourquoi vouloir combattre ses défauts ?" ce qui ramène immédiatement à la question "quels défauts ?".
La définition des défauts n'est pas intangible. Ca dépend des valeurs de la société où l'on vit, des personnes avec qui on vit et de ses propres valeurs. Si on se pose la question de combattre ses défauts, c'est forcément qu'on ressent un petit ou gros problème avec eux. Une personne affublée de gros défauts qui ne le gênent pas ne voudra pas changer. Par exemple, une personne égoiste n'a pas de raison de changer, sauf si son égoisme lui fait perdre ses amis. On change sous la pression des autres. La question est donc "pourquoi (pour qui) je veux combattre mon égoisme ?" et "est-ce que j'ai plus à y gagner (amis, vie sociale plus intéressante...) qu'à y perdre (difficultés de changer, sentiment de ne plus être moi, etc.) ?"
Autre exemple : quelqu'un de timide aimerait prendre de l'assurance. Pourquoi ? Parce qu'il a problème pour trouver du boulot et des amis ? Parce que l'image de quelqu'un de bien pour la société est celle d'une personne qui "assure" ? Dans le premier cas, c'est un changement "de surface" qu'il souhaite, afin d'être plus à l'aise dans la société. Ca me semble justifié si sa timidité est un vrai handicap. Dans le second cas, il souhaite presque perdre sa personnalité pour rentrer dans les "canons" de la société, et il risque de le payer psychologiquement.
Je pense qu'il faut combattre ses vrais défauts, c'est à dire ceux qui nous rendent insupportables envers ceux qu'on aime (les autres, on s'en fout, ou du moins on essaie) et qui nous gênent trop dans notre vie sociale. Et laisser tomber les pseudo-défauts qui n'en sont pas (défauts physiques, caractère original, etc.)
Il est clair qu'entre combattre ses défauts et rentrer dans une norme, la frontière est floue. Narduccio, être barbu et rond n'est pas un défaut (mais je pense que tu ne le considères pas comme tel). Ca permet de ne pas cotoyer les personnes assez stupides pour juger quelqu'un sur son aspect physique .
Eeffectivement, je ne le considère pas comme tel. Si je pris cet exemple, c'est pour bien montrer qu'il existe une espèce de gradations entre les défauts. Le terme défauts étant en lui-même un peu trop flou. Je suis d'accord avec toi pour dire que la question principale est : "pourquoi vouloir combattre ses défauts ?" ce n'est qu'après y avoir répondu que l'on saura si l'on doit ou non combattre ses défauts.mais je pense que tu ne le considères pas comme tel
Iil faut bien se rendre compte que la réponse est pas simple. En allant discuter sur un forum consacré aux dépressions, on se rend bien compte que certains sont malades car ils ont refusé de changer et d'autres parce qu'il ont voulu changer. La réponse à cette question, comme chaque fois qu'on s'intéresse la psychologie humaine, ne peut pas être oui ou non. Chaque cas étant différent, chaque personne étant différente, la réponse ne peut qu'être personnelle. Nous pouvons donner notre avis, mais celui-ci est relatif. Et c'est à chacun en son âme et conscience de décider ce qui est bon pour lui.
Etre barbu est un choix personnel. Je sais pertinemment qu'actuellement ce n'est plus de mode. Bien qu' il ne se passe pas de semaine sans que l'on m'en fasse la remarque, je suis pas près à sacrifier ma barbe. Bien entendu il ne s'agit pas d'un défaut physique ou mental, quoique cela dénote un certain refus de se couler dans le moule. J'ai choisi à dessein cet exemple, différents individus présentent des traits de caractère qui sont actuellement considérés comme des défaut. Accepter de changer un peu pour complaire aux autres peu se relever être un choix judicieux. Mais il persiste le risque de perdre son âme ou pire de perdre son esprit.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Moi non plus.Envoyé par NarduccioEeffectivement, je ne le considère pas comme tel.
C'est en effet considéré par certains comme un défaut, par d'autres comme une qualité. En fait, ce n'est ni l'un ni l'autre, c'est un choix (respectable).cela dénote un certain refus de se couler dans le moule.
Tout dépend qui sont les autres et pourquoi ils veulent que la personne change. Si "les autres" sont lointains et veulent que la personne se coule dans un moule, il n'est pas judicieux de changer. Mais il est évident que dans une vie de couple, par exemple, chacun doit faire des efforts et des compromis, donc changer un peu (un bordélique et un maniaque du rangement qui vivent ensemble devront chacun faire des efforts pour ne pas emmerder l'autre). Mais ça ne veut pas dire modifier totalement sa personnalité.Accepter de changer un peu pour complaire aux autres peu se relever être un choix judicieux.
Se couler dans le moule apporte souvent des avantages dans le monde du travail. En vingt ans de carrière, j'ai vu nombre de jeunes ingénieurs se faire casser sur leur apparence et non pas sur la qualité de leur travail. D'autres, on su faire des concessions nécessaires, mais ce fut pour découvrir ensuite que l'apparence ne suffisait pas. Dans certaines entreprises, la culture d'entreprise est très forte. Tout jeune cadre qui arrive doit décider relativement vite ce qui est important pour lui. Ou plutôt, quel prix il est prêt à payer sa réussite.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
merci de vos réponses !
Pour ma part cette question ne ce pose meme plus, les défauts ne doivent et ne peuvent etre combattu. C'est inutile de transformer sa tete en champ de bataille à la maniere des martyrs qui voulaient chasser le "mal" de leur corps ou je ne sais quelles conneries...
Si des défauts doivent disparaitre ça ne peut qu'etre progressivement et inconciemment.