Effectivement, dans ton point 5 j'ai confondu la "limite théorique de la vitesse de la lumière" avec la "vitesse limite" (au sens du paramètre de l'espace-temps de Minkowski).Envoyé par Michel (mmy)
Je reviens sur ta réponse précédente où tu dis que :De quelles constatations expérimentales parles-tu?
Peut-on freiner l'expansion, diminuer artificiellement H0?
Que se passe, si je relie par un câble la voie lactée et une galaxie au loin, tout deux s'éloignant donc l'un de l'autre? Y aura-t-il une tension sur le lien, une force ou bien on freine la glisse de la galaxie par rapport à l'expansion (et on génére des plis sur l'espace-temps ou une chose comme cela?)?
Si c'est par les ondes électromagnétiques, qu'expérimentalement, on détecte l'éloignement des objets spatiaux les uns des autres, peut-on dire que l'interaction gravitationnelle y est insensible, que la gravité constitue une bulle d'isolement de l'expansion alors que l'interaction EM y est elle sensible?
On peut tester la transformation des vitesses lors d'un changement de référentiel (la soi-disante "lois d'addition des vitesses"), ou les effets sur le temps, avec n'importe quelles vitesses. Plus la vitesse est proche de la limite, plus c'est facile, c'est tout.
Par exemple l'analyse des statistiques des temps de vie des particule instables en fonction de leur vitesse est suffisante pour calculer le paramètre c.
Cordialement,
Salut,
Ok, ok,....
Mais oui, je ne parlais pas du paramètre d'espace-temps de Minkowski. Je parlais de la vitesse de la lumière. C'est quand même clair. Tout comme je pourrais très bien parler de vitesse des électrons ou de vitesse d'un train à vapeur. Je ne comprend pas toute cette excitation autour de la vitesse limite.
Justement, je n'avais rien confondu
D'ailleurs, dès le premier message où j'en ai parlé j'ai attiré l'attention dessus. Pour éviter qu'on ne confonde avec une "variation" de la vitesse limite. Il n'y a rien d'iconoclaste à parler, prédire, imaginer,... une vitesse de la lumière < vitesse limite (masse effective du photon).
Et, oui, bien entendu, je parlais de la vitesse de la lumière dans le vide.
Maintenant, avec une limite expérimentale de 6.10^-17 eV (si je me souviens bien), on comprend que de telles prédictions soient difficiles à mettre en évidence
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Celui-ci: http://forums.futura-sciences.com/post1774488-50.html ?
Je suis sûrement trop tatillon, mais il me semble que les emplois ambigus du terme "vitesse de la lumière" sont tout ce qu'il y a de plus courant. "L'excitation" dont tu parles est, du moins de mon côté, la manifestation d'une demande de rigueur et de clarté quand on utilise ce terme. N'es-tu pas d'accord qu'il y a un problème dans l'usage de ce terme?Je ne comprend pas toute cette excitation autour de la vitesse limite.
Cordialement,
Vi
Bien qu'après relecture je comprend que j'ai été un peu ambigu dans l'avertissement.
Bah. On n'est pas à un abus de langage près. Moi, ça ne me surprend pas.
Oui, mais si on veut changer ça, tu peux réécrire la moitié des textes en physique y compris les textes historiques. A commencer par changer "corps noir"
Pour moi, vitesse de la lumière, ça veut dire "vitesse de la lumière", pas vitesse limite. C'est plutôt quand on emploie "vitesse de la lumière" pour désigner la vitesse limite et quand il y a risque de confusion que j'ai plutôt tendance à réagir (plutôt que la réaction inverse, quand on emploie "vitesse de la lumière" pour parler de la vitesse de la lumière, ça ne me gêne pas)
Par exemple, sur un forum de physique public, un type qui affirmait qu'en relativité la vitesse de la lumière invariante avait un caractère fondamental et de dire que si l'on découvrait une variation de la vitesse de la lumière la relativité irait au bac. Là, manifestement, il y avait confusion.
Quand j'écris un texte sur la RR et ses fondements, je rappelle toujours que la lumière n'est qu'un phénomène physique comme un autre et que son importance en RR est surtout historique (électromagnétisme, éther,...) et pratique (expérimental). Mais que l'on a vite compris que l'important était l'existence d'une vitesse invariante c et que le fait que la lumière dans le vide va a cette vitesse doit être expliqué (masse nulle) et est bien pratique mais n'est en soit pas fondamental pour les fondations axiomatiques de la théorie.
Mais de là à vouloir changer les temres utilisés, non, je n'en ai pas les moyens ni la prétention. Bien entendu.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Sans aller jusque là, on peut s'occuper des textes nouveaux, en particulier, pour moi, ceux que j'écris
Nous sommes d'accord sur le fond, et j'espère que ces échanges vont augmenter les rangs de ceux qui font des efforts pour être clair dans leurs usages terminologiques.
Cordialement,
Là j'approuveSans aller jusque là, on peut s'occuper des textes nouveaux, en particulier, pour moi, ceux que j'écris
Je fais la même chose étant entendu que je fais aussi le lien avec les anciennes terminologies (ne fut ce que pout être compris par ceux qui connaissent le sujet).
Hélas.... Simple constat, les spécialistes ici s'expriment très clairement (enfin, là plus part du temps, on est tous humain quand même). Et pour les jeunes ou profanes qui maitrisent mal le sujet sur lequel ils ont des interrogations, difficile pour eux de commencer correctement directement. Bien, sûr, on est tous là pour aider sur ce point. Quand aux trolls, passant malheureusement parfois ici, ils ont pour salle manie de jouer exprès (quoi que) sur ces ambiguités de langage.
Ceci dit, ça fait toujours du bien de se rappeller d'être attentif
Surtout qu'il m'arrive de donner cours. Et dans ce cas, on a vraiment intérêt à faire attention à ce qu'on dit et comment on le dit. Ca m'aidera donc à faire plus d'efforts.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
