L'inflation de l'univers :Un effet quantique ?

[invite6eb1b431]

En physique quantique un ensemble de particules peuvent demeurer dans un état de superposition jusqu'à ce qu'un nombre critique de particules en présence soit atteint, ce nombre critique va jouer le rôle de contrainte.

L'idée de base de la décohérence est qu'un système quantique ne doit pas être considéré comme isolé, mais en interaction avec un environnement possédant un grand nombre de degrés de liberté. Ce sont ces inter-actions qui provoquent la disparition rapide des états superposés.

Cordialement,

Korzibsk
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[stefjm]

En physique quantique un ensemble de particules peuvent demeurer dans un état de superposition jusqu'à ce qu'un nombre critique de particules en présence soit atteint, ce nombre critique va jouer le rôle de contrainte.

A-t-on une idée de l'ordre de grandeur de ce nombre?

[invite7863222222222]

Il me semble que la théorie du Chaos nous apporte un élément de réponse :

Même en présence d'une grande sensibilité aux conditions initiales,
la résultante va se structurer autour d'un attracteur étrange.

Tentative encore infructueuse. Juste pour comprendre : ce que tu dis propose-t-il seulement un sens, ou faut-il juste partir à sa recherche tout en espérant pas particulièrement d'y arriver un jour.

Autrement dit, ca ressembe à du menage en bateau cette histoire. Très intéressant mais inexploitable dans une discussion malheureusement, à moins de dire la signification profonde de ces sibyllines réponses...

[invite6eb1b431]

A-t-on une idée de l'ordre de grandeur de ce nombre?

Bonjour,

je crois que c'est de l'ordre de la dizaines...

Cordialement,

Korzibsk

[invite499b16d5]

Par exemple : vous allez obtenir des comportements a long terme du systeme Solaire qui sont qualitativement differents, pas juste incompatibles quantitativement, selon que les rapports des frequences des orbites sont des nombres rationnels ou pas.C'est precisement parce que la question de savoir si un nombre est rationnel ou pas n'est pas une question pertinente experimentalement que le chaos deterministe bouleverse la conception de la mecanique laplacienne.

Bonjour,

j'avoue sur ce point avoir quelque difficulté à voir la problématique.
Comment des nombres "naturels" (=tirés au hasard) pourraient-ils être rationnels? Si on me dit que le temps d'une révolution d'une planète est exactement le double d'une autre, j'y verrai un effet de synchronisation dû à un feedback, mais aucune planète réelle ne peut avoir "à l'origine" une période de révolution exactement double d'une autre. Les nombres rationnels, quand ils existent dans la nature, sont l'expression d'interactions et de contraintes.
Il semble donc naturel, bien que je ne connaisse pas les arcanes de la théorie du chaos, que ces rapports impliquent des comportements qualitativement différents, puisqu'ils en sont en quelque sorte la conséquence.

Et puis, le titre du fil renvoie à l'univers dans son ensemble. Comme l' a souligné Korzybsk (et je suis heureux de voir qu'il a employé les mêmes mots que moi), je persiste à penser que le maître mot ici est rétro-action. Les effets quantiques sont certes négligeables et apparemment aléatoires à petite échelle, mais je présume qu'intégrés sur l'univers entier, ils parviennent à orchestrer une symphonie très subtile et très symétrique (sans doute via les interactions non-locales).

Je dois malheureusement quitter la discussion pour cause de départ en vacances.
Donc à bientôt à tous!