Vide et Néant

[invitefa94d55c]

Oui mais justement, là tu présentes l'intrication "classique", avec variables cachées (les parents...), réalisme local, etc... Le souci, c'est l'intrication quantique qui fait voler en éclats ce cadre rassurant : Il n'y a plus de localité (la non-séparabilité, facile à énoncer, mais inconcevable dans l'a priori de notre entendement), et peut-être bien, aussi, plus de réalisme (là, on touche le fond... ).

Bonjours !

Je trouve cela plutôt rassurant moi, car l'intriquement possible entre 2 systêmes redéfinie le sens causal que l'entropie peut avoir dans l'univers.

Etropie : L’entropie est une mesure du désordre d’un système.

Complément sur l'intriquement.

Def Wiki :

L'intrication quantique est un phénomène observé en mécanique quantique dans lequel l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement, sans pouvoir séparer un objet de l'autre, bien qu'ils puissent être spatialement séparés.

Lorsque deux systèmes – ou plus – sont placés dans un état intriqué, il y a des corrélations entre les propriétés physiques observées des deux systèmes qui ne seraient pas présentes si l'on pouvait attribuer des propriétés individuelles à chacun des deux objets S1 et S2. En conséquence, même s'ils sont séparés par de grandes distances spatiales, les deux systèmes ne sont pas indépendants et il faut considérer {S1+S2} comme un système unique.

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[Mailou75]

Ce qui me dérange le plus dans l'intrication ça n'est pas la distance entre les particules (car il me semble que la mesure d'un "objet" dépend de la mesure de tous les autres) mais la possibilité d'effectuer les mesures à des moments différents. Ou c'est comme bcp de choses dans ce domaine, j'ai encore rien capté

[Xoxopixo]

mais la possibilité d'effectuer les mesures à des moments différents

Effectivement, c'est étrange.
C'est comme si des particules qui ont été intriquées partagaient jusqu'à leur perturbation le même état.
Ceci indique que l'interaction sur l'une des particules obeira alors au même schéma qu'une interaction sur l'autre.
Comme si elles avaient été synchronisées.

Ceci n'indique pas nécessairement un lien à distance mais peut aussi signifier que les interactions auquelles elles seront sujettes seront identiques.
Le problème, c'est qu'il n'a pas été possible, pour le moment, de trancher entre ces deux hypothèses.

Ceci amene au concept qu'on ne peut pas influer véritablement sur une particule, on ne peut qu'interagir avec elle conformément à la loi dictée par son état.

[Xoxopixo]

Pour aller plus loin, la constatation inverse (qui n'est pas observée), c'est à dire si deux particules issues du même espace-temps présentaient des propriétés différentes à leur interaction future, indiquerait une perte ou un gain par rapport à l'etat initial (l'etat intriqué).
Ceci irait à l'encontre de la conservation de l'energie.

La reflexion que l'on peut avoir par rapport à ce constat, c'est que les particules intriquées n'ont pas d'existence particulaire.
Elles doivent être considérées comme des ondes.
Ce qui est en accord avec la notion de dualité onde/corpuscule.
Les particules intriquées sont représentées par une fonction d'onde, pas deux.
Cette onde ne fourni ni ne perd son énergie. Le corpuscule "double" est stable et peut se scinder très exactement en deux fonctions d'onde.
Cette scission est parfaite, c'est à dire équilibrée.

[noureddine2]

Elles doivent être considérées comme des ondes.
Ce qui est en accord avec la notion de dualité onde/corpuscule.
Les particules intriquées sont représentées par une fonction d'onde, pas deux.
Cette onde ne fourni ni ne perd son énergie. Le corpuscule "double" est stable et peut se scinder très exactement en deux fonctions d'onde.
Cette scission est parfaite, c'est à dire équilibrée.

salut , la fonction d'onde d'un electron est un orbital autour du noyau , on ne connait pas sa position mais son espace est limité autour du noyau ,
la fonction d'onde de deux particules intriquées est comme un orbital qui relis les deux particules quelque soit la distance entre eux .
je me demande pourquoi l'orbital d'un seul electron est limité dans l'espace ?
et pourquoi l'orbital de deux particules intriquées n'est pas limité dans l'espace ?, comme si les dimensions : x,y,z n'existent plus , merci .

[Deedee81]

Salut,

salut , la fonction d'onde d'un electron est un orbital autour du noyau , on ne connait pas sa position mais son espace est limité autour du noyau ,
la fonction d'onde de deux particules intriquées est comme un orbital qui relis les deux particules quelque soit la distance entre eux .
je me demande pourquoi l'orbital d'un seul electron est limité dans l'espace ?
et pourquoi l'orbital de deux particules intriquées n'est pas limité dans l'espace ?, comme si les dimensions : x,y,z n'existent plus , merci .

En fait, les orbitales d'un seul électron ne sont pas limitées dans l'espace. Pour l'état de base, par exemple, on a une forte décroissance de l'amplitude au-delà du rayon de Bohr, mais elle ne s'annule pas. Mais au-delà de ce rayon, la probabilité de présence devient très faible.

Ce confinement est liée tout bêtement à l'interaction (attraction) avec le noyau !

Pour un électron libre, la fonction d'onde peut-être considérable (en étalement). Pour une impulsion précise, l'amplitude est même constante dans tout l'espace, jusqu'à l'infini !

Evidemment, ce sont des cas idéalisés. En pratique, il y a toujours des obstacles (autres particules, atomes,...). Mais ça n'empêche pas l'étalement. Dans un cristal métallique, la fonction d'onde des électrons de conduction est généralement très étalées (sur toute la taille du cristal, ce qui pour un fil électrique peut être long )

Donc, ce n'est pas réservé aux particules intriquées.