Bonjour Pat,
Je crois qu'au départ, vous faites une erreur de conception du Bg Bg.
Le Bg Bg n'est pas l'explosion d'un point dans un espace déjà existant. Il n'y a donc aucune sphère qui se dilate avec le temps. Il n'y a aucun diamètre de l'univers.
Il vaut mieux - en tout cas, c'est comme cela que j'ai fini par me le représenter - imaginer le Bg Bg comme un point dans une absence d'espace. Comme la notion d'espace n'existe pas, ce point représente la totalité de ce qui est ; et cette totalité peut être infinie. Un infini "concentré", où aucune distance n'est envisageable.
Alors, avec le Bg Bg, ce point ne cesse de se dédoubler en une multitude de points qui ne se déplacent pas, mais entre lesquels s'engendre de l'espace dans toutes les directions.
Prenons une série de 5 de ces points (&) juxtaposés :
&&&&&
Imaginons qu'une unité d'espace (=) se forme entre eux 2 à 2 :
&=&=&=&=&
Puis encore deux, puis trois, puis quatre unités :
&==&==&==&==&
&===&===&===&===&
&====&====&====&====&
C'est-à-dire que quand une unité d'espace = apparaît entre 2 points adjacents, il se produit à chaque fois un éloignement de 4 unités d'espace entre le premier et le dernier des 5 points. L'éloignement apparent entre deux points choisis arbitrairement est proportionnel au nombre de points intermédiaires.
On comprend que si on prend non pas seulement 5 points, mais une série suffisamment longue, au bout d'un moment la distance entre le premier point, choisi comme référence arbitraire, et le dernier de cette série, paraît augmenter de façon vertigineuse, et ainsi à une vitesse supérieure à c.
Alors qu'en définitive, c'est une pure illusion. Les points sont fixes ! Si un segment AB s'allonge, le point B ne se déplace pas par rapport au segment lui-même. Le point B reste toujours sur le segment AB. En revanche, il donne l'impression de s'éloigner du point A.
-----